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Al Pacino
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Fils d'immigrants siciliens installés dans le Bronx, Al Pacino se passionne dès son plus jeune âge pour le cinéma. Les spectacles scolaires sont tout ce qui l'intéresse à l'école, qu'il quitte à 17 ans. Le jeune italo-américain enchaîne alors les petits boulots, puis déménage deux ans plus tard dans le quartier artistique de Greenwich Village pour se lancer corps et âmes dans sa passion.
Il s'inscrit à des cours de théâtre et obtient quelques rôles sur les planches. Bien qu'il ait du mal à joindre les deux bouts, Al Pacino persiste et se voit accepté en 1966 à la célèbre formation de l'Actors Studio. Son premier succès ne sait alors tarder avec la pièce d'Israel Horovitz, "The Indian Wants the Bronx", dans laquelle il joue face à son ami John Cazale en 1968. Les deux sont récompensés pour leur prestation par un Obie Award. L'année suivante, Al Pacino reçoit un d'autant plus prestigieux prix théâtral, un Tony Award pour son interprétation dans la pièce de Don Peterson, "Does a Tiger Wear a Neck-Tie ?"
Après deux petits essais à la télévision et au cinéma, l'acteur italo-américain voit bientôt sa carrière décoller grâce au rôle principal d'un héroïnomane qu'il obtient dans le long-métrage de Jerry Schatzberg en 1971, "Panique à Needle Park". Celui-ci lui ouvre la porte d'un tournage qui lui permettra définitivement de percer sur le grand écran : Al Pacino est Michael Corleone dans "Le Parrain" (1972) de Francis Ford Coppola.
L'acteur enchaîne avec "L'épouvantail" (1972) de Jerry Schartzberg, qui obtiendra la Palme d'or à Cannes en 1973. Cette année-là, il est aussi à l'affiche du biopic policier de Sidney Lumet, "Serpico", un de ses meilleurs rôles. Après la suite du "Parrain" en 1974, il retrouve le réalisateur en 1975 dans "Un après-midi de chien", où il forme un duo explosif avec son ami John Cazale.
Tout comme les seventies, les eighties s'annoncent glorieuses pour Al Pacino, la première moitié de la décennie étant notamment marquée par son inoubliable interprétation de Tony Montana dans "Scarface" (1983) de Brian de Palma. Or, à peine deux ans après ce hit, l'acteur subit de plein fouet le terrible échec de "Révolution" de Hugh Huson et quitte les plateaux pendant quatre ans.
Mais ce n'est que partir pour mieux revenir, puisque les années 1990 vont asseoir sa place parmi les meilleurs acteurs de sa génération. Et ce grâce à des films comme "Le Parrain 3" (1990), dernier volet de la trilogie de Coppola, "Le temps d'un week-end " (1992) de Martin Brest, qui lui vaudra son premier Oscar, "Heat" (1996) de Michael Mann, "Donnie Brasco" (1997) de Mike Newell, "L'Enfer du Dimanche" (1999) d'Oliver Stone... pour n'en citer qu'une poignée.
Puis viennent les années 2000, durant lesquelles Al Pacino semble marquer le coup et enchaîne les films moyens ou navets patentés - à l'image, d'ailleurs, de son compère Robert De Niro. L'acteur sexagénaire se fait toutefois remarquer sur le petit écran, participant en 2003 à la série phare "Angels in America", qui lui vaudra un Emmy et un Golden Globe, puis au téléfilm "La Vérité sur Jack" en 2010, pour lequel il remportera également une paire de ces précieuses statuettes.
Al Pacino participe par ailleurs au succès planétaire d'"Ocean's Thirteen" (2007), le troisième opus de la trilogie de Steven Soderbergh dans lequel il retrouve Andy Garcia aux côtés entre autres de George Clooney, Brad Pitt et Matt Damon. En 2012, il joue la nostalgie en prenant part avec deux autres "anciens" - Christopher Walken et Alan Arkin - aux "Derniers affranchis" (2012) de Fisher Stevens. En 2015, l'acteur qui s'est fait un nom dans les films de mafia surprend en jouant les rock stars dans "Danny Collins" (2015) de Dan Fogelman. Un succès critique, dont deux chansons originales se voient nommées aux Oscars et pour lequel Al Pacino décroche quant à lui sa 18e nomination aux Golden Globes.
L'acteur est prochainement attendu aux côtés de Melanie Griffith, Barkhad Abdi et Evan Peters dans "Where the White Man Runs" de Bryan Buckley, biopic centré sur l'infiltration en 2008 du journaliste Jay Bahadur au sein d'un groupe de pirates somaliens.
Filmographie :
Réalisateur :
2013 : Salomé
2011 : Wild Salomé (documentaire)
2000 : Chinese Coffee
1996 : Looking for Richard (documentaire)
Acteur :
2016 : Manipulations
2015 : Danny Collins
2014 : En toute humilité: The Humbling
2014 : Manglehorn
2013 : Salomé
2013 : Phil Spector (téléfilm)
2012 : Les derniers affranchis
2011 : Jack et Julie
2011 : Un flic pour cible
2010 : La vérité sur Jack (téléfilm)
2008 : La loi et l'ordre
2007 : Ocean's 13
2007 : 88 minutes
2005 : Two for the Money
2004 : Le marchand de Venise
2003 : Angels in America (série TV)
2003 : Amours troubles
2003 : La recrue
2002 : Influences
2002 : Simone
2002 : Insomnia
2000 : Chinese Coffee
1999 : L'enfer du dimanche
1999 : Révélations
1997 : L'associé du diable
1997 : Donnie Brasco
1996 : City Hall
1995 : Heat
1995 : Instant de bonheur
1993 : L'impasse
1992 : Le temps d'un week-end
1992 : Glengarry
1991 : Frankie & Johnny
1990 : Le parrain, 3ème partie
1990 : Dick Tracy
1990 : The Local Stigmatic
1989 : Mélodie pour un meurtre
1985 : Révolution
1983 : Scarface
1982 : Avec les compliments de l'auteur
1980 : Cruising - La Chasse
1979 : Justice pour tous
1977 : Le Parrain (série TV)
1977 : Bobby Deerfield
1975 : Un après-midi de chien
1974 : Le parrain, 2ème partie
1973 : Serpico
1973 : L'épouvantail
1972 : Le parrain
1971 : Panique à Needle Park
1969 : Me, Natalie
1968 : N.Y.P.D. (série TV)
Récompenses :
2011 : Golden Globe, dans la catégorie "Meilleur acteur dans une mini-série ou téléfilm", pour "La vérité sur Jack"
2010 : Emmy Award, dans la catégorie "Meilleur acteur dans une mini-série ou téléfilm", pour "La vérité sur Jack"
2004 : Golden Globe, dans la catégorie "Meilleur acteur dans une mini-série ou téléfilm", pour "Angels in America"
2004 : Emmy Award, dans la catégorie "Meilleur acteur dans une mini-série ou téléfilm", pour "Angels in America"
2001 : Cecil B. DeMille Award aux Golden Globes, pour l'ensemble de sa carrière
1993 : Oscar, dans la catégorie "Meilleur acteur", pour "Le temps d'un week-end"
1993 : Golden Globe, dans la catégorie "Meilleur acteur", pour "Le temps d'un week-end"
1976 : BAFTA Award, dans la catégorie "Meilleur acteur", pour "Un après-midi de chien" et "Le Parrain II"
1974 : Golden Globe, dans la catégorie "Meilleur acteur", pour "Serpico"
© Getty Images, Dave J Hogan
Al Pacino a refusé Star Wars
Al Pacino a aussi cédé sa place sur quelques films cultes du cinéma US. L'acteur a notamment refusé de jouer Han Solo dans Star Wars, tout simplement parce qu'il n'avait rien compris au scénario, mais il a également rayé de sa liste des rôles comme "Kramer contre Kramer" ou "Pretty Woman".
Al Pacino à la première de "Danny Collins" à Londres, le 18 mai 2015.
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