Alain Delon
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- Discographie

Alain Delon est un acteur, réalisateur et producteur français né le 8 novembre 1935 à Sceaux.
Alain
Delon
vit
une
enfance
un
peu
fragile,
élevé
en
partie
dans
une
famille
d'accueil.
Il
connaît
la
prison
de
Fresnes
où
son
père
adoptif
officie
en
tant
que
gardien.
Il
aura
alors
pour
habitude
de
faire
de
ce
lieu
le
terrain
de
ses
jeux
d'enfant.
Destiné
à
l'origine
à
une
carrière
de
charcutier
une
fois
son
CAP
en
poche,
Alain
Delon
sent
qu'il
ne
souhaite
pas
d'une
vie
simple
et
rangée.
Il
se
sauve
de
l'école,
se
fait
souvent
sermonner,
renvoyer.
L'armée
lui
donnera
l'opportunité
de
quitter
la
France
pour
l'Indochine,
alors
en
pleine
guerre.
A
son
retour
à
Paris,
il
vit
de
petits
boulots,
traîne
sur
la
rive
gauche
lorsque
l'acteur
Jean-Claude
Brialy
le
repère
dans
les
rues
de
Paris
et
l'invite
au
Festival
de
Cannes.
Déjà,
l'homme
fascine
par
ses
yeux
très
bleus,
son
allure
féline
qui
semble
être
déjà
taillée
pour
la
notoriété.
Il
ne
s'inscrit
à
aucun
cours
de
théâtre,
il
se
définira
lui-même
comme
un
"accident"
du
cinéma,
comme
un
hasard
heureux.
Le
jeune
homme
de
Sceaux
a
surtout
beaucoup
de
chance,
il
ne
tarde
pas
à
se
faire
remarquer
et
décroche
enfin
ses
premiers
rôles
majeurs
à
la
fin
des
années
1950.
Les
frères
Allégret
s'intéressent
de
près
au
phénomène
Delon.
Il
commence
à
faire
ses
armes
dans
Sois
belle
et
tais-toi
(1957)
de
Marc
Allégret,
Quand
la
femme
s'en
mêle
(1957)
d'Yves
Allégret
ou
encoreChristine
(1958)
cette
fois
chez
Pierre
Gaspard-Huit
qui
marque
sa
rencontre
avec
Romy
Schneider.
Rencontre
qui
serait
au
départ
montée
de
toutes
pièces
pour
les
photographes.
Pour
Christine,
le
galant
acteur
est
venu
accueillir
Romy
Schneider
au
pied
de
l'avion
mais
elle
dira
de
lui
qu'il
était
"trop
jeune,
trop
beau,
trop
bien
coiffé
(...)"
et
qu'elle
l'avait
trouvé
sans
grand
intérêt.
Ils
vivront
pourtant
un
amour
sous
l'oeil
des
médias
pendant
près
de
cinq
ans.
Peu
à
peu,
Alain
Delon
a
l'étoffe
d'une
star
et
se
rapproche
de
cette
nouvelle
vague
d'icônes
à
laquelle
il
sera
vite
associé,
comme
Brigitte
Bardot
ou
Jane
Birkin.
Les
années
1950
appartenaient
aux
stars
très
élégantes,
peut-être
un
peu
guindées
et
lisses.
L'arrivée
des
films
en
couleurs,
des
publicités,
des
festivals
ont
révélé
ces
célébrités
fougueuses,
solaires,
dynamiques
et
libérées.
Cependant,
il
est
lassé
de
se
voir
mis
en
avant
grâce
à
son
physique.
Alain
Delon
montre
vite
qu'il
n'est
pas
nature
à
se
laisser
enfermer
dans
une
image
qui
n'est
pas
la
sienne.
Il
se
démarque
par
ses
ambitions,
son
travail
sérieux
et
cherche
des
rôles
où
sa
séduction
peut
certes
opérer,
mais
frappe
aussi
là
où
l'on
ne
l'attend
pas
:
il
s'amuse
à
incarner
le
voyou
ou
le
grand
malfrat
plutôt
que
le
gendre
rêvé.
Les
années
1960
sont
celles
de
la
réussite
avec
le
brûlant
Plein
Soleil
(1960)
de
René
Clément
adaptation
de
l'ouvrage
M.
Ripley.
Ce
film
marque
également
le
début
d'une
petite
rivalité
entre
Delon
et
l'acteur
Maurice
Ronet,
son
alter-ego
plus
sombre.
Il
continue
la
décennie
auprès
des
plus
grands
:
Visconti,
Antonioni,
Henri
Verneuil,
Christian-Jaque,
Jean-Pierre
Melville
ou
Jacques
Deray
avec
qui
il
multiplie
les
collaborations.
Rocco
et
ses
frères
(1960),
Mélodie
en
sous-sol
(1963)
avec
Jean
Gabin,
Le
Samuraï
(1967),
ou
Le
clan
des
Siciliens
(1969)
sont
les
films
fondateurs
du
mythe
Delon.
Ajoutons
à
ceux-ci
Le
Guépard
(1963)
et
La
Piscine(1969)
où
il
retrouvera
Romy
Schneider.
En
1964,
il
s'essaye
pour
la
première
fois
à
la
production
avec
L'Insoumiset
produira
une
vingtaine
de
films
par
la
suite.
En
1970,
il
se
fait
une
place
aux
côtés
des
grands,
ces
stars
qu'il
adore.
C'est
le
maître
du
film
noir
Jean-Pierre
Melville
qui
lui
offre
l'opportunité
de
tourner
avec
ses
idoles,
Bourvil
et
Yves
Montand
dans
Le
Cercle
Rouge,
considéré
comme
un
chef-d'oeuvre
du
genre.
En
1970,
il
partage
l'affiche
avec
une
autre
icône,
Jean-Paul
Belmondo
dans
Borsalino.
En
1976,
Alain
Delon
opte
pour
un
choix
difficile,
qui
fera
office
de
tournant
dans
sa
carrière,
révélant
d'autres
facettes
de
son
jeu.
Il
apporte
une
couleur
sombre
à
sa
filmographie,
couleur
qui
tranche
avec
les
films
plein
de
panache
du
début
des
années
1960.
Dans
Monsieur
Klein
de
Joseph
Losey,
il
campe
un
marchand
d'art
parisien
dont
le
nom
est
utilisé
par
un
homonyme
juif,
sur
fond
d'Occupation.
Dès
lors,
il
se
lance
à
sa
recherche.
Alain
Delon
produira
ce
projet
qui
lui
tient
à
coeur
et
travaillera
ce
rôle
complexe
avec
ferveur,
ce
qui
lui
fera
gagner
le
respect
de
ses
pairs
et
du
public,
mais
hélas
aucune
récompense
ne
viendra
auréoler
ce
grand
succès
critique.
Par
la
suite,
il
enchaîne
les
succès
populaires,
souvent
grâce
à
des
rôles
de
flics.
Les
années
1980
et
1990
sont
cependant
marquées
par
un
certain
ralentissement.
Nouvelle
vague
(1990)
de
Jean-Luc
Godard
a
les
faveurs
de
la
critique
mais
pas
celles
de
public.
Entre
ombre
et
lumière,
il
gagne
son
seul
César
en
1984
avec
Notre
histoire
de
Bertrand
Blier
et
connaît
aussi
de
nombreux
échecs,
dont
Le
jour
et
la
nuit
(1997)
de
Bernard-Henri
Levy.
En
1998,
il
retrouve
Jean-Paul
Belmondo
pour
1
chance
sur
2
de
Patrice
Leconte
et
auprès
de
Vanessa
Paradis.
En
1999,
il
annonce
qu'il
se
retire
du
milieu
du
cinéma
mais
l'année
suivante,
il
apparaît
dans
Les
Acteurs
de
Bertrand
Blier.
Durant
sa
carrière,
Alain
Delon
s'essaiera
à
la
réalisation
avec
Les
Granges
Brûlées
(1973),
Pour
la
peau
d'un
flic
(1981)
et
Le
Battant
(1983).
Enfin,
2008
marque
son
grand
retour
au
cinéma
avec
Astérix
aux
Jeux
Olympiques
où
il
incarne
Jules
César.
Dans
le
film,
il
déclame
un
monologue
se
comparant
à
un
samouraï
ou
un
guépard,
...
Alain Delon aura également joué au théâtre. La première fois remonte en 1961 dans Dommage qu'elle soit une putain de John Ford. Puis en 1968 dans Les yeux crevés de Jean Cau, et douze années plus tard dans Variations énigmatiques d' Eric Emmanuel Schmitt.
En 2004, il jouait dans Les Montagnes russes d' Eric Assous, Sur la route de Madison (2007), Love Letters (2008) et enfin Une journée ordinaire (2011-2013) également mis en scène par Eric Assous, sur les relations père-fille, pièce dans laquelle il retrouve sa fille Anouchka.
Alain Delon a eu trois enfants : Anthony lui-même acteur, Anouchka et Alain-Fabien Delon.
En 2013, le Festival de Cannes lui rend hommage en projetant Plein Soleil (1960) en version remasterisée. Une scène phare de ce film est d'ailleurs peinte sur l'un des immeubles de la ville.
Alain Delon jouit encore d'une grande popularité en Europe, mais il est célébré avec ferveur dans des pays tels que le Japon.
Filmographie :
2012 : Final cut - Hölgyeim és uraim
2010 : Un mari de trop, de Louis Choquette
2008 : Annie Girardot, ainsi va la vie, de Nicolas Beaulieu
2008 : Astérix aux Jeux Olympiques, de Thomas Langmann, Frédéric Forestier
2004 : Frank Riva (Série TV)
2003 : Frank Riva (Série TV)
2001 : Fabio Montale (Série TV)
2000 : Les acteurs, de Bertrand Blier
1998 : 1 chance sur 2, de Patrice Leconte
1996 : Le jour et la nuit, de Bernard-Henri Lévy
1994 : Les cent et une nuits de Simon Cinéma, d'Agnès Varda
1993 : L'Ours en peluche, de Jacques Deray
1992 : Le Retour de Casanova, d'Edouard Niermans
1992 : Un Crime, de Jacques Deray
1990 : Dancing machine, de Gilles Béhat
1990 : Nouvelle Vague, de Jean-Luc Godard
1988 : Ne réveillez pas un flic qui dort, de José Pinheiro
1985 : Parole de flic, de José Pinheiro
1984 : Le Passage, de René Manzor
1984 : Notre histoire, de Bertrand Blier
1984 : Un Amour de Swann, de Volker Schlöndorff
1983 : Le Battant
1982 : Le Choc, de Robin Davis
1981 : Pour la peau d'un flic
1980 : Trois hommes à abattre, de Jacques Deray
1979 : Airport 80 Concorde, de David Lowell Rich
1980 : Teheran 43. Nid d'espions, d'Alaeksandr Alov, Vlamdimir Naumov
1979 : Le Toubib, de Pierre Granier-Deferre
1978 : Attention, les enfants regardent, de Serge Leroy
1977 : Le Gang, de Jacques Deray
1977 : Mort d'un pourri, de Georges Lautner
1976 : Armaguedon, d'Alain Jessua
1976 : Comme un boomerang, de José Giovanni
1976 : L'Homme pressé, d'Edouard Molinaro
1976 : Monsieur Klein, de Joseph Losey
1975 : Flic Story, de Jacques Deray
1975 : Le Gitan, de José Giovanni
1975 : Zorro, de Duccio Tessari
1974 : Borsalino, de Jacques Deray
1974 : Les Seins de glace, de Georges Lautner
1973 : Big Guns - Les Grands fusils, de Duccio Tessari
1973 : La race des seigneurs, de Pierre Granier-Deferre 1973 : Les Granges brûlées
1973 : Scorpio, de Michael Winner
1973 : Traitement de choc, d'Alain Jessua
1972 : Il était une fois un flic, de Georges Lautner
1972 : Le Professeur, de Valerio Zurlini
1971 : Fantasia chez les ploucs, de Gérard Pirès
1971 : La Veuve Couderc, de Pierre Granier-Deferre
1971 : L'Assassinat de Trotsky, de Joseph Losey
1971 : Soleil Rouge, de Terence Young
1971 : Un flic, de Jean-Pierre Melville
1970 : Borsalino, Jacques Deray
1970 : Doucement les basses, de Jacques Deray
1970 : Le Cercle Rouge, de Jean-Pierre Melville
1969 : Jeff, de Jean Herman
1969 : La Piscine, de Jacques Deray
1969 : Le Clan des Siciliens, d'Henri Verneuil
1969 : Madly, de Roger Kahane
1968 : Adieu l'ami, de Jean Herman
1968 : Histoires extraordinaires, de Federico Fellini et Louis Malle
1968 : Diaboliquement vôtre, de de Julien Duvivier
1967 : La Motocyclette, de Jack Cardiff
1967 : Le Chien, de François Chalais
1967 : Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville
1967 : Les Aventuriers, de Robert Enrico
1966 : Les Centurions, de Mark Robson
1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément
1966 : Texas nous voilà, de Michael Gordon
1965 : La Rolls-Royce jaune, d'Anthony Asquilth
1965 : Les Tueurs de San Francisco, de Ralph Nelson
1964 : Les Félins, de René Clément
1964 : L'Insoumis, d'Alain Cavalier
1963 : Carambolages, de Marcel Bluwal
1963 : La Tulipe noire, de Christian-Jaque
1963 : Le Guépard, de Luchino Visconti
1963 : Mélodie en sous-sol, d'Henri Verneuil
1962 : L'Amour à la mer, de Guy Gilles
1962 : Le Diable et les dix Commandements, de Julien Duvivier
1962 : L'Eclipse, de Michaelangelo Antonioni
1962 : Marco Polo, de Christian-Jaque
1961 : Amours célèbres, de Michel Boisrond
1961 : Quelle joie de vivre, de René Clément
1960 : Plein soleil, de René Clément
1960 : Rocco et ses frères, de Luchino Visconti
1959 : Faibles femmes, de Michel Boisrond
1959 : Le Chemin des écoliers, de Michel Boisrond
1958 : Christine , Pierre Gaspard-Huit
1957 : Quand la femme s'en mêle, d'Yves Allégret
1957 : Sois belle et tais-toi, de Marc Allégret
Récompenses :
1995 : Ours d'or d'honneur de la Berlinale
1985 : César du meilleur acteur pour Notre Histoire
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Astérix aux Jeux Olympiques - Extrait 11 - VF - (2008)
