Albert Camus
- En bref
- 3 news
- vidéos
- photos
- Filmographie
- Discographie

Symbole de l'homme de lettres, combattant pour une justice entre les hommes, concerné par la guerre d'Algérie, son pays de naissance et patrie de son coeur pour la vie, Albert Camus est un auteur, romancier, metteur en scène, philosophe, journaliste politique et essayiste français. Il marque l'histoire de la littérature grâce à des écrits aussi majeurs que nécessaires comme La Peste ou L'Etranger. Il est également récipiendaire du Prix Nobel de littérature, en 1957.
Albert
Camus
voit
le
jour
à
Mondovi
en
Algérie
en
1913
d'un
père,
Lucien,
qu'il
connaît
à
peine
et
qui
meurt
à
la
guerre,
et
d'une
mère
servante,
illettrée.
Entouré
de
son
frère,
de
sa
mère
et
de
sa
grand-mère,
une
femme
pour
qui
l'éducation
peut
rimer
avec
coups,
Albert
est
un
enfant
qui
aime
vivre,
lire
et
faire
du
sport.
Doué
à
l'école,
son
instituteur
Louis
Germain,
ne
lâche
pas
Albert
qu'il
pousse
à
décrocher
une
bourse
pour
étudier.
Avant
ses
18
ans,
il
contracte
la
tuberculose.
Malgré
une
longue
convalescence,
il
passe
son
bac
en
1932,
puis
entame
des
études
de
philosophie.
À
peu
près
au
même
moment,
il
épouse
une
vedette,
Simone
Hié
avec
qui
le
mariage
n'aboutit
qu'à
un
divorce
à
cause
des
diverses
addictions
de
celle-ci.
Albert
Camus
fonde
après
avoir
adhéré
au
Parti
Communiste
(1935),
le
Théâtre
du
Travail
et
écrit
"La
révolte
des
Asturies"
avec
trois
compagnons.
Au
théâtre,
il
occupe
essentiellement
la
fonction
de
metteur
en
scène
et
fait
jouer
du
Malraux,
un
auteur
qu'il
considère
comme
un
maître.
Cinq
ans
plus
tard,
il
rencontre
sa
femme
Francine.
Le
couple,
parents
de
jumeaux,
vit
à
Paris.
Cette
dernière
développe
une
fragilité
préoccupante
:
clairement
dépressive,
elle
souffre
certainement
du
succès
de
son
mari,
se
sentant
parfois
à
l'écart
de
son
monde,
bien
qu'elle
soit
une
talentueuse
pianiste.
Albert
Camus,
infidèle
impénitent,
plonge
à
cause
ou
malgré
lui
son
épouse
dans
un
désarroi
dont
elle
se
remet
très
difficilement,
ayant
essayé
de
mettre
fin
à
ses
jours.
L'état
de
Francine,
de
plus
en
plus
préoccupant,
lui
vaut
même
un
internement
à
un
moment
de
sa
vie.
Parmi
les
maîtresses
les
plus
célèbres
de
Camus,
Maria
Casarès,
flamboyante
actrice
d'origine
espagnole,
véritable
star
des
années
1940
avec
qui
il
vit
une
passion
brûlante.
Il
la
met
notamment
en
scène
en
1944
pendant
les
répétitions
de
la
pièce
"Le
Malentendu".
D'autres
femmes
ont
également
constellé
sa
vie
sentimentale,
notamment
Mi,
une
jeune
danoise
qui
reste
sa
dernière
liaison
avant
sa
mort.
En
1942,
il
arrive
à
faire
publier
la
même
année
chez
Gallimard
"L'Etranger"
et
"Le
Mythe
de
Sisyphe",
deux
piliers
de
la
bibliographie
de
Camus.
Deux
années
plus
tard,
l'écrivain
fait
une
rencontre
majeure,
le
chef
de
file
des
existentialistes
et
créateur
de
Libération,
...
Il écrit "Caligula" en 1945, une pièce en quatre actes sur l'empereur romain. Ce drame révèle également au public du théâtre Hébertot à Paris un tout jeune acteur, éternel jeune premier, l'acteur de théâtre et plus tard de cinéma, Gérard Philipe. L'auteur livre dix ans plus tard une lecture jouée au théâtre des Noctambules.
Nous sommes au lendemain de la guerre, en 1947 et Camus signe sa troisième oeuvre essentielle, "La Peste", et fonde le journal Combat. À ce moment de sa vie, Camus ressent le besoin d'exprimer ses vues sur la guerre qui sévit en Algérie, retourne même sur place à Alger, livre un discours enflammé et vit ce drame comme un chapitre infiniment douloureux, mais sa parole n'a guère d'impact. En 1956, "La Chute" est probablement son livre le plus inquiétant.
Albert Camus est consacré de son vivant en recevant le prix ultime, le Nobel de la littérature à Stockholm le 10 octobre 1957. Son discours, l'un des premiers à être filmé, est intense, sublimement écrit et est aujourd'hui encore considéré comme résolument moderne. En voici un extrait tout à fait marquant : "Le rôle de l'écrivain, du même coup, ne se sépare pas de devoirs difficiles. Par définition, il ne peut se mettre aujourd'hui au service de ceux qui font l'histoire : il est au service de ceux qui la subissent. Ou, sinon, le voici seul et privé de son art. Toutes les armées de la tyrannie avec leurs millions d'hommes ne l'enlèveront pas à la solitude, même et surtout s'il consent à prendre leur pas. Mais le silence d'un prisonnier inconnu, abandonné aux humiliations à l'autre bout du monde, suffit à retirer l'écrivain de l'exil, chaque fois, du moins, qu'il parvient, au milieu des privilèges de la liberté, à ne pas oublier ce silence et à le faire retentir par les moyens de l'art."
En 1960, c'est à bord de l'auto de Michel Gallimard, l'un de ses meilleurs amis qu'Albert Camus meurt après que le véhicule ait quitté la route vers la ville de Sens. Auprès de lui, le manuscrit du "Premier Homme" gît avec le génie...
Ses dernières news
Toutes ses news
Rentrée littéraire : 10 romans à lire d'urgence

