Aloe Blacc
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De son vrai nom Egbert Nathaniel Dawkins III, le chanteur américain connu pour ses tubes "I Need A Dollar" puis "The Man", ainsi qu'un featuring sur le titre phare "Wake me Up" d'Avicii, naît le 7 janvier 1979 à Orange County en Californie.
Aloe
Blacc
sait
se
démarquer,
ne
serait-ce
parce
qu'il
cultive
déjà
un
certain
sens
de
la
sape.
Ses
costards
bien
taillés,
agrémentés
d'une
cravate,
noeud
pap'
ou
foulard
autour
du
cou,
ainsi
qu'une
casquette
de
Gavroche
ou
un
authentique
Panama
vissé
sur
la
tête,
lui
donnent
un
look
rétro
toujours
impeccable.
Sa
musique,
aussi,
a
un
goût
de
vintage,
inspirée
de
courants
aussi
divers
que
le
rock,
la
soul
ou
le
hip-hop
de
son
enfance
passée
dans
la
banlieue
californienne
d'une
part,
et
la
salsa,
le
merengue,
le
calypso
ou
encore
le
reggae
de
son
héritage
panaméen
d'autre
part.
Ses
parents
sont
effectivement
originaires
de
la
petite
république
située
entre
les
Amériques
du
Nord
et
du
Sud,
entre
la
mer
des
Caraïbes
et
l'océan
Pacifique.
Lui,
naît
et
grandit
sur
la
côte
Ouest
des
États-Unis.
Élève
assidu,
Aloe
Blacc
obtient
après
le
lycée
une
bourse
pour
étudier
la
communication
et
la
psycholinguistique
à
l'Université
de
Californie
du
Sud.
Celui
qui
"joue
avec
les
mots",
comme
il
le
dit
lui-même
à
un
journaliste
du
Guardian,
est
aussi
musicien
:
il
apprend
la
trompette
dès
le
plus
jeune
âge
puis
se
met,
étudiant,
au
piano
et
à
la
guitare.
Avant
de
devenir
le
crooner
que
le
monde
découvre
en
2010
avec
le
tube
I
Need
A
Dollar,
Aloe
Blacc
est
un
MC.
Un
rappeur,
donc,
méconnaissable
sur
"Imaginery
Friends",
première
mixtape
qu'il
enregistre
en
1996
avec
un
certain
DJ
dénommé
Exile,
sous
le
nom
de
groupe
Emanon
-
soit
"No
name"
inversé.
C'est
à
ce
moment-là
d'ailleurs
que
celui
qui
n'est
encore
que
lycéen
choisit
son
propre
nom
de
scène...
Une
référence
directe
à
la
plante
succulente,
puisque
son
style
est
"aussi
doux
que
de
la
lotion",
dit-il.
Ainsi
à
deux
doigts
de
s'appeler
littéralement
"Aloe
Noire",
il
a
préféré,
encore
par
souci
de
douceur,
troquer
l'austère
"k"
de
"black"
pour
un
deuxième
"c"
plus
douillet.
Après
quelques
autres
enregistrements
underground
avec
son
acolyte,
le
rappeur
décide
au
début
des
années
2000
de
changer
de
cap.
S'il
y
reviendra
plus
tard
-
le
public
d'Emanon
attend
encore
un
album
inachevé
intitulé
"Bird's
Eye
View"
-
Aloe
Blacc
ne
se
sentait
plus
trop
à
l'aise
dans
ce
registre
devenu
selon
lui
"violent
et
misogyne",
loin
de
l'âge
d'or
porté
par
des
groupes
comme
A
Tribe
Called
Quest
et
De
La
Soul
qu'il
affectionnait
tant.
Alors
Aloe
Blacc
se
met
à
chanter.
Et
publie
en
2006
un
premier
album
solo,
"Shine
Through",
qui
annonce
déjà
sa
patte
musicale,
un
genre
rétro-soul,
mais
dont
la
partie
vocale
reste
encore
à
travailler...
Chose
faite
quatre
ans
plus
tard,
puisque
le
chanteur
revient
avec
un
deuxième
opus,
"Good
Things",
sur
lequel
il
exploite
enfin
sa
voix,
si
reconnaissable
aujourd'hui,
notamment
sur
son
tube
I
Need
A
Dollar.
Accueilli
comme
un
hymne
dans
un
monde
post-crise
financière,
ce
dernier
est
diffusé
en
boucle
dans
l'Hexagone
et
se
voit
utilisé
outre-Atlantique
pour
le
générique
de
la
série
HBO
"How
to
...
Fort de ce succès, Aloe Blacc entame en 2011 une tournée avec des scènes remarquées comme au Festival de Jazz de Montreux. Deux ans plus tard, il revient dans les bacs avec une collaboration aussi surprenante que lucrative. Toujours enclin à l'expérimentation musicale, il enregistre Wake me Up en featuring sur le premier album du DJ suédois Avicii. Le single se voit propulsé en pôle position des charts de vingt-deux pays et parvient même à rentrer dans le Top 5 du classement américain.
Mais c'est avec son troisième album, sorti fin 2013, que le chanteur atteint de nouveaux sommets personnels. "Lift Your Spirit", son premier opus signé auprès d'un grand label - Interscope -, bénéficie de collaborations avec quelques producteurs de taille comme Pharrell Williams et DJ Khalil (qui a travaillé avec quelques artistes comme Eminem ou 50 Cent). Et le résultat est là : s'il avait déjà conquis les auditeurs européens, Aloe Blacc restait encore peu connu dans sa propre patrie... Jusqu'à The Man, son premier hit single aux États-Unis, certifié platine à peine un mois après sa sortie. Alors que l'album, lui, décroche une nomination aux prestigieux Grammy Awards dans la catégorie R&B.
Fort de ce nouveau succès, le chanteur s'ouvre à d'autres horizons, faisant ses premiers pas d'acteur en 2014 dans "Get on Up". Pour ce biopic consacré à James Brown, réalisé par Tate Taylor, il se glisse dans la peau de Nafloyd Scott, un des membres du groupe The Famous Flames qui a fait les débuts du célèbre Père de la funk et Parrain de la soul. Comme inspiré par cette expérience cinématographique, Aloe Blacc collabore de nouveau à un film en 2016, mais seulement sur la bande originale : il signe le titre Let the Games Begin pour "La Couleur de la Victoire" de Stephen Hopkins, encore un biopic, qui retrace cette fois le parcours de l'athlète afro-américain Jesse Owens jusqu'aux Jeux Olympiques de 1936.
Refaisant ainsi surface trois ans après la parution de son dernier album, le chanteur américain semble encore plein de projets. On a pu l'entendre à travers plusieurs autres chansons au cours de l'année : sur le titre Candyman, enregistré pour les 75 ans des bonbons M&M's, sur une version (très calme) du Billy Jean de Michael Jackson, réalisée dans le cadre de l'album caritatif "The Time Is Now" aux bénéfices de la recherche contre le sida, et sur un duo avec la chanteuse mexicaine Ceci Bastida pour son titre Un Sueño. Sans compter un nouveau single 100 % Aloe Blacc, Broke, sorti en août 2016... Les prémices d'un nouvel opus, peut-être ?
Discographie :
2013 : Lift Your Spirit
2010 : Good Things
2006 : Shine Through
Filmographie :
2014 : Get on Up, de Tate Taylor