Anouk Grinberg
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Fille d'intellectuels de gauche, Anouk Grinberg fait ses débuts de comédienne en montant sur les planches dès l'âge de 12 ans. La comédienne belge, née le 20 mars 1963, fait ses premières apparitions au cinéma dans Mon coeur est rouge (1977) et Tapage Nocturne (1979), avant de devenir la muse de Bertrand Blier dans les années 1990.
Elle
a
12
ans
lorsqu'un
ami
de
son
père,
Jacques
Lassalle,
rend
visite
à
ce
dernier
et
propose
à
sa
fille,
alors
renfermée
sur
elle-même
et
solitaire,
de
monter
sur
scène
dans
la
pièce
Remagen
d'Anna
Seghers.
Anouk
apprendra
sur
le
tard
que
son
père,
quand
il
ne
gère
pas
l'entreprise
Gillette
le
jour,
écrit
des
pièces
de
théâtre
au
coucher
du
soleil
sous
le
pseudonyme
de
Michel
Vinaver.
Etudiante
en
ethnologie,
Anouk
ment
à
ses
parents
en
prétendant
aller
aux
manifestations
alors
qu'elle
se
rend
au
catéchisme
:
"A
la
maison,
c'était
tabou
d'aimer
le
bon
Dieu.
Fallait
tout
réfléchir
et
pas
prier"
confiait-elle
à
Libération
en
1996.
Le
théâtre,
va
devenir
son
exutoire
et
sa
façon
de
s'ouvrir
au
monde.
Elle
décroche
rapidement
de
grands
rôles,
du
diable
dans
"Faust
ou
la
fête
électrique"
sous
la
direction
de
Richard
Foreman
à
Agnès
dans
"L'École
des
femmes"
de
Molière,
mise
en
scène
par
Bernard
Sobel.
Elle
collabore
également
à
trois
reprises
avec
Alain
Françon
dont
"L'Ordinaire"
et
"Les
Voisins",
deux
pièces
écrites
par
son
père.
Le
cinéma
n'est
pas
en
reste
puisqu'elle
prête
sa
voix
si
singulière
et
sa
sensibilité
à
fleur
de
peau
à
des
seconds
rôles
dans
le
rock'n
roll
"Last
Song"
(1986),
"La
Vallée
fantôme"
(1987),
sur
la
difficulté
de
faire
un
film,
"L'enfant
de
l'hiver"
(1989),
d'Olivier
Assayas,
ou
encore
"J'entends
plus
la
guitare"
(1991),
de
Philippe
Garrel.
En
1991,
elle
rencontre
Bertrand
Blier,
qui
la
fait
connaître
du
grand
public
et
qui
fait
d'elle
sa
muse.
Il
la
dirige
ainsi
dans
"Merci
la
vie"
(1991),
"Un,
deux,
trois,
soleil"
(1993),
avec
Claude
Brasseur
et
Patrick
Bouchitey
et
"Mon
homme"
(1996).
Ce
dernier,
dans
lequel
elle
campe
le
rôle
de
Marie,
une
femme
libre
se
livrant
à
la
prostitution
par
choix,
lui
vaut
un
Ours
d'argent
mais
surtout
de
nombreuses
critiques
portant
sur
la
vision
que
le
film
donnait
de
la
prostitution,
qui
n'était
pas
ici
de
l'esclavage
mais
un
choix
qui
pouvait
conduire
au
bonheur.
S'en
suit
alors
un
passage
à
vide
pour
l'actrice,
qui
se
fait
même
agresser
dans
un
restaurant
des
Champs-Elysées
pour
sa
prestation
jugée
honteuse.
De
retour
sur
le
devant
de
la
scène
cinématographique
chez
Jacques
Audiard
dans
"Un
héros
très
discret",
Anouk
Grinberg
tourne
par
la
suite
chez
Gilles
Bourdos
("Disparus")
et
donne
la
réplique
à
Bernadette
Lafont
dans
"Les
Petites
couleurs"
(2001).
De
moins
en
moins
présente
au
cinéma,
on
a
toutefois
pu
la
voir
dernièrement
à
l'affiche
de
"Sea,
No
Sex
and
Sun"
(2012),
une
comédie
portée
par
Fred
Testot.
Elle
a
également
fait
quelques
apparitions
télévisées
ces
dernières
années
comme
aux
côtés
de
Jacques
Weber
dans
le
téléfilm
"Joseph
l'Insoumis".
Du
côté
des
planches,
elle
a
fait
son
grand
retour
en
1998
pour
"Chaos
debout",
une
pièce
de
Jacques
Lassalle,
son
mentor
de
théâtre
comme
a
pu
l'être
Blier
au
cinéma.
Elle
y
campe
le
personnage
de
Katia,
jeune
ouvrière
moscovite
qui
tente
de
sauver
son
mati
d'un
mutisme
alcoolisé.
À
l'affiche
en
2015
de
la
...
Dessinatrice à ses heures perdues, la comédienne ne part jamais bien loin dans sa boîte de peinture. Elle expose régulièrement ses oeuvres dans des galeries. Une façon pour elle d'être libre, loin des contraintes que peuvent lui imposer le théâtre et le cinéma.
Filmographie :
2016 : Money, de Géla Babluani
2012 : Sea, No Sex & Sun, de Christophe Turpin
2011 : Joseph l'insoumis, de Caroline Glorion (Téléfilm)
2010 : Les fausses confidences, de Don Kent (Téléfilm)
2010 : Camus, de Laurent Jaoui (Téléfilm)
2007-2009 : Kaamelott (Série TV)
2008 : Voici venir l'orage... (Série TV)
2006 : Les fragments d'Antonin, de Gabriel Le Bomin
2006 : Le procès de Bobigny, de François Luciani (Téléfilm)
2005 : Ma meilleure amie, d'Elisabeth Rappeneau (Téléfilm)
2004 : Nuit noire, de Daniel Colas
2004 : Une vie à t'attendre, de Thierry Klifa
2003 : Les enquêtes d'Eloïse Rome (Série TV)
2003 : La prophétie des grenouilles, de Jacques-Rémy Girerd (Film d'animation)
2003 : Marylin et ses enfants, de Charli Beléteau (Téléfilm)
2003 : Une preuve d'amour, de Bernard Stora (Téléfilm)
2002 : Entre chiens et loups, d'Alexandre Arcady
2002 : Les petites couleurs, de Patricia Plattner
2000 : Denti, de Gabriele Salvatores
1999 : Vacanza a Ciro (Collectif)
1998 : Disparus, de Gilles Bourdos
1996 : Un héros très discret, de Jacques Audiard
1996 : Mon homme, de Bertrand Blier
1995 : Sale gosse, de Claude Mouriéras
1995 : La grande collection (Série TV)
1993 : Un, deux, trois, soleil, de Bertrand Blier
1992 : Le temps et la chambre, de Patrice Chéreau (Téléfilm)
1991 : Le cri du lézard, de Bertrand Theubet
1991 : Août, d'Henri Herré
1991 : J'entends plus la guitare, de Philippe Garrel
1991 : Merci la vie, de Bertrand Blier
1990 : La fille du magicien, de Claudine Bories
1990 : Les matins chagrins, de Jean-Pierre Gallepe
1989 : Embrasse-moi, de Michèle Rosier
1989 : L'enfant de l'hiver, d'Olivier Assayas
1987 : La vallée fantôme, d'Alain Tanner
1987 : Les fortifs, de Marco Pico (Téléfilm)
1987 : L'heure Simenon (Série TV)
1987 : Last Song, de Dennis Berry
1979 : Tapage nocturne, de Catherine Breillat
1976 : Mon coeur est rouge, de Michèle Rosier
Récompenses :
2010 : Prix du Syndicat de la critique de la meilleure comédienne pour Les Fausses Confidences
1996 : Ours d'argent pour Mon homme
1995 : Meilleure interprétation féminine au Festival international du film de Thessalonique pour Sale gosse
1992 : Prix Romy-Schneider pour Merci la vie
1991 : Prix du Syndicat de la critique de la meilleure comédienne pour la pièce La Maman et la Putain
1991 : Prix Arletty pour Merci la vie
1990 : Prix Michel Simon pour La Fille du magicien
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