Anton Newcombe
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Anton Newcombe grandit sur la côte Ouest américaine dans les années 1960. L'esprit contestataire développé dans la région à cette époque est depuis gravé dans son ADN. Ajouté à cela une enfance bercée par le rock psychédélique, mais aussi troublée par un père schizophrène alcoolique et une mère absente, pas étonnant qu'il soit devenu ce génie musical torturé, fondateur d'un des meilleurs groupes revivalistes des sixties, The Brian Jonestown Massacre.
Originaire
de
Newport
Beach,
c'est
lorsqu'il
emménage
à
San
Francisco
qu'Anton
Newcombe
fonde
son
groupe
en
1990.
Les
BJM,
comme
on
les
appelle
communément,
changeront
sans
cesse
de
formation,
voyant
au
fil
des
années
jusqu'à
une
cinquantaine
de
musiciens
défiler
auprès
de
celui
qui
restera
ainsi
la
seule
et
unique
incarnation
du
fameux
groupe
de
rock
psychédélique.
Sa
musique,
qui
rappelle
celle
des
années
1960
donc,
est
dès
les
premières
heures
encensée
par
les
critiques.
Et
lui,
reconnu
pour
son
génie.
Mais
derrière
tout
génie
se
trouve
un
personnage
complexe.
Celui
qui,
sur
scène
reste
pourtant
dans
un
coin
pour
laisser
son
joueur
de
tambourin
briller,
a
bien
connaissance
de
son
talent
et
fait
preuve
d'un
ego
surdimensionné.
Anton
Newcombe
transparaît
alors
comme
un
leader
tyrannique
envers
les
membres
de
son
groupe,
un
qui,
nourri
aux
drogues
et
à
l'alcool,
en
vient
régulièrement
aux
mains
-
la
raison
peut-être
de
tous
ces
allers
et
venues
au
sein
de
la
formation.
De
même
que,
souhaitant
garder
tout
contrôle
sur
sa
musique,
il
refuse
de
se
laisser
embarquer
dans
le
diktat
de
l'industrie
du
disque,
qu'il
méprise
depuis
toujours.
C'est
pourquoi
The
Brian
Jonestown
Massacre
reste
peu
connu
du
grand
public
pendant
ses
dix
premières
années
d'exercice,
malgré
une
production
des
plus
prolifiques
-
trois
albums
rien
qu'en
1996
-
et
le
soutien
des
critiques.
C'est
un
documentaire,
diffusé
en
2004,
qui
replace
Anton
Newcombe
et
son
groupe
sur
les
devants
de
la
scène,
alors
même
qu'il
dépeint
pourtant
un
sombre
tableau.
"Dig!",
réalisé
par
Ondi
Timoner,
suit
pendant
sept
ans
l'évolution
des
BJM
en
parallèle
à
celle
de
leurs
amis
devenus
ennemis,
les
Dandy
Warhols
menés
par
Courtney
Taylor.
Alors
que
ces
derniers
signent
auprès
d'un
grand
label,
les
autres
tombent
dans
l'auto-destruction.
Mais,
aussi
peu
flatteur
soit-il,
le
portrait
d'Anton
Newcombe
montre
aussi
son
talent
indéniable,
qui
a
de
quoi
susciter
l'intérêt
d'un
plus
large
public.
Aussi
le
leader
emblématique
des
Brian
Jonestown
Massacre
a-t-il
su
braver
la
tempête
pour
connaître
ses
plus
belles
heures
de
gloire
sur
le
tard.
Aujourd'hui
désintoxiqué,
moins
amaigri
et
...
À près de cinquante ans, Anton Newcombe commence par ailleurs à s'ouvrir à de nouveaux horizons. Celui qui vit dorénavant une vie de famille paisible avec sa femme et son fils à Berlin - alors qu'il ne parle pas un mot d'Allemand, ce qui lui permet de rester déconnecté du monde médiatique et publicitaire - ne s'est émancipé des BJM qu'en 2015. Après avoir collaboré cette année-là avec la chanteuse canadienne Tess Parks sur l'album "I Declare Nothing", il revient en solo en 2016 pour composer la bande originale du film indépendant "Moon Dogs", réalisé par Philip John. Mais il n'en oublie pas pour autant son groupe, auprès de qui il est également attendu en 2016 pour un seizième opus intitulé "Third World Pyramid".
Discographie :
2016 : Moon Dogs (bande originale)
Avec Tess Parks :
2015 : I Declare Nothing
Avec The Brian Jonestown Massacre :
2016 : Third World Pyramid
2015 : Mini Album Thingy Wingy
2015 : Musique de Film Imaginé
2014 : Revelation
2012 : Aufheben
2010 : Who Killed Sgt. Pepper ?
2008 : My Bloody Underground
2003 : ... And This Is Our Music
2001 : Bravery, Repetition and Noise
1998 : Strung Out in Heaven
1997 : Give it Back !
1996 : Thank God for Mental Illness
1996 : Take It From the Man !
1996 : Their Satanic Majesties' Second Request
1995 : Methodrone
1995 : Spacegirl and Other Favorites