Arthur Jugnot

Si son père avoue lui-même ne pas avoir été très présent durant son enfance, Arthur Jugnot ne semble pas rancunier pour autant. Au contraire, il suit l'exemple en se tournant à son tour vers une carrière de comédien. Et ce, dès ses 17 ans, lorsqu'il intègre l'École d'art dramatique Jean Perimony.

Au tournant du nouveau millénaire, le jeune homme se lance à la fois au théâtre et au cinéma. Son premier film ? "Meilleur espoir féminin", réalisé par... Gérard Jugnot. Si ce ne sera toujours que dans des petits rôles, Arthur tournera encore sous la direction de son paternel à quelques reprises : tout juste deux ans plus tard dans "Monsieur Batignole", en 2009 dans "Rose & Noir", puis en 2017 dans "C'est beau la vie quand on y pense".

Mais leur ... collaboration la plus marquante à l'écran se fait sous la houlette de Patrice Leconte, pour "Les Bronzés 3", dans lequel Arthur ne joue autre que le fils de Gérard Jugnot et Josiane Balasko, alias Bernard et Nathalie Morin. Ce troisième volet aux aventures culte du Splendid demeure par ailleurs le plus grand succès commercial du jeune acteur.

Ce dernier connaît davantage de succès sur le petit écran, notamment dans la série "Vaugand", et surtout sur les planches, recevant une nomination aux Molière en 2009 pour son second rôle dans "Chat en poche". À la fois acteur, comédien et metteur en scène, Arthur Jugnot dirige aussi trois théâtres, à Avignon et Paris. Depuis 2013, il jouit en outre d'une autre fonction : papa du petit Célestin, né de sa relation avec Cécilia Cara.