Babyshambles

En 2003, alors que son groupe The Libertines est en plein succès après la sortie de Up The Bracket, Pete Doherty est ravagé par la drogue. Il est petit à petit mis à l'écart du groupe, puis il est finalement renvoyé au mois de juin. Cette éviction, le chanteur la voit comme une trahison de la part de son acolyte Carl Barât, le co-leader des Libertines.

Déçu, il décide de monter un nouveau groupe qu'il appelle Babyshambles, mais il tient une rancoeur tenace contre Barât. Il est d'ailleurs condamné à six mois de prison (réduit à deux mois après appel) pour avoir cambriolé l'appartement de son ancien ami. Malgré tout, les deux chanteurs se réconcilient durant sa peine, et Pete Doherty réintègre les Libertines.

Malgré un deuxième album éponyme convaincant, les Libertines se séparent de nouveau en 2004 et Pete Doherty a désormais le champ libre pour se consacrer à son nouveau groupe. Le premier album des Babyshambles, Down in Albion, sort en 2005 et il est immédiatement remarqué par les ... amateurs de rock indé grâce aux singles Fuck Forever et Killamangiro. Mais les mauvaises ventes, ainsi que les frasques de Doherty qui s'étalent dans la presse poussent son label Rough Trade Records à rompre son contrat en 2006.

Les Babyshambles signent alors chez Parlophone (EMI) et sortent un premier EP, The Blinding, suivi de leur deuxième album studio Shotter's Nation (2007). Portés par de très bons titres comme Delivery, You Talk, French Dog Blues, le disque est acclamé par la critique en Angleterre et se classe en 5ème position des charts. Les Babyshambles entament alors une longue tournée qui leur donne l'occasion de sortir le CD/DVD live Oh ! What a Lovely Tour en 2008.

En 2013, après cinq ans d'absence, les Babyshambles annoncent leur retour avec l'album Sequel to the Prequel. Le disque ne fait pas aussi bien que son prédécesseur, mais arrive tout de même à atteindre la dixième position des charts en Angleterre.

Discographie :

2013 : Sequel to the Prequel
2007 : Shotter's Nation
2005 : Down in Albion