Bernard Pivot
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Pendant des décennies, il a été celui qui incarnait la culture à la télévision, le verbe, le savoir, la lecture. Il a la tête - et les lunettes - dans les livres depuis 1958, depuis son entrée au Figaro Littéraire. Depuis, Bernard Pivot reste aux yeux des Français une certaine idée de la télévision intelligente et utile, qui se parcoure comme un bon bouquin.
Avant
d'animer
Apostrophes
(1975-1990)
et
par
la
suite
Bouillon
de
Culture
(1991-2001),
sur
Antenne
2
puis
France
2,
Bernard
Pivot
voit
le
jour
dans
la
belle
ville
de
Lyon
en
1935.
Il
grandit
dans
un
milieu
modeste
élevé
par
des
épiciers,
Charles
et
Marie-Louise.
Plus
portés
sur
la
culture
populaire,
les
Pivot
se
rendent
au
théâtre
et
au
cinéma.
Bernard
lui,
"(...)
essaie
d'achever
chaque
jour
les
mots-croisés
du
Progrès
(quotidien
lyonnais)",
confie-t-il
au
M,
le
Magazine
du
Monde
en
2016.
Concernant
ses
études,
il
fait
du
droit
à
Lyon,
puis
à
Paris
où
il
intègre
le
CFJ
(Centre
de
Formation
des
Journalistes).
Cependant
il
n'aura
jamais
fait
d'études
de
lettres,
ce
qu'il
souligne
toujours
comme
une
force,
notamment
au
Mag
de
France
5
:
"Ma
chance,
c'est
de
ne
pas
avoir
fait
d'études
supérieures
de
lettres".
L'écrivain
et
ami
Jorge
Semprun
est
également
de
cet
avis,
explique-t-il
toujours
au
Monde
de
mai
2016
:
"Le
succès
d'Apostrophes
s'explique
par
le
fait
que
Bernard
n'a
pas
fait
d'études
et
aborde
les
sujets
avec
fraîcheur".
A
Paris,
il
tente
sa
chance
au
Figaro
Littéraire,
où
le
rédacteur
en
chef
teste
le
jeune
homme
sur
ses
connaissances
en
lectures,
mais
les
réponses
sont
évasives...
A
deux
doigts
de
se
faire
remercier,
Pivot
tourne
les
talons
jusqu'à
ce
que
le
responsable
de
la
rubrique
interroge
le
Lyonnais
sur
ses
connaissances
sur
le
Beaujolais...
Une
fois
le
test
réussi,
Pivot
fait
son
entrée
au
Figaro
Littéraire
où
il
siégera
jusqu'en
1974,
notamment
en
tant
que
chef
de
service.
C'est
en
1975
qu'il
fonde
avec
son
ami
Jean-Louis
Servan-Schreiber
le
magazine
Lire
où
Pivot
occupe
divers
postes
jusqu'en
1998.
Homme
de
presse
certes,
c'est
néanmoins
avec
la
télévision
que
Bernard
Pivot
atteint
sa
notoriété.
Il
anime
sur
l'unique
chaîne
de
l'ORTF,
Ouvrez
les
guillemets,
une
émission
littéraire.
Un
an
plus
tard,
l'ORTF
fait
place
à
trois
chaînes
distinctes
:
TF1,
Antenne
2
et
France
3.
Pivot
installe
le
plateau
de
son
nouveau
programme
sur
"
la
deux
"
et
présente
alors
Apostrophes,
grand-messe
des
passionnés
de
(belles)
lettres.
Les
auteurs
les
plus
incontournables
se
pressent
alors
pour
aller
"chez
Pivot"
:
Marguerite
Yourcenar,
Vladimir
Nabokov,
Serge
Gainsbourg,
Umberto
Ecco,
Ivan
Cloulas
mais
aussi
John
le
Carré
ou
encore
François
Truffaut...
Impossible
de
réunir
tous
les
noms
qui
ont
foulé
le
plateau
de
l'émission,
parlant
littérature
et
courants
de
pensée,
entre
bouffées
de
fumée
et
pages
écornées.
Le
point
final
à
724
émissions
est
mis
en
1991.
Le
monde
de
l'édition
est
presque
en
deuil,
la
portée
de
l'émission
de
Bernard
Pivot
permettait
à
beaucoup
d'auteurs
une
très
grande
publicité.
Toujours
fort
de
son
succès,
il
...
L'émission finit de bouillonner en 2001 et par la suite il anime le divertissement Double Jeu, toujours sur France 2 (2002-2005).
Hormis sa carrière télévisée, Bernard Pivot est auteur d'ouvrages, notamment de "Remontrance à la ménagère de moins de cinquante ans" ou encore du "Dictionnaire amoureux du vin", lui-même passionné par la région du Beaujolais.
Il est également le créateur des championnats du monde d'orthographe, les Dicos d'or, entre 1985 et 2005, où figurait la fameuse et redoutée "Dictée de Pivot". Le journaliste a également pensé, imaginé et conçu le "Questionnaire de Pivot" qui consiste à répondre à des questions très simples et courtes pour dessiner le portrait d'une personnalité : "Quel mot préférez-vous ?", "Votre juron favori ?" ou encore "Votre drogue favorite ?"
James Lipton, éminent présentateur de télévision et spécialiste du cinéma aux Etats-Unis, soumet régulièrement ses prestigieux invités au "Questionnaire de Pivot". Robin Williams ou John Cusack en ont été les cobayes parmis tant d'autres. Woody Allen s'est lui-même soumis à l'exercice, devant Bernard Pivot en personne.
Loin d'être nostalgique de la grande littérature, Bernard Pivot est depuis quelques années un incontournable membre du réseau social Twitter, s'y rendant dès potron-minet pour y exprimer ses pensées, ses idées, des anecdotes, à la manière d'un petit éditorial. Très scruté sur Internet, il sème ces petites pépites : "Le retweet est la forme moderne de l'écho des montagnes" (23 octobre 2013) ou encore récemment la très remarquée poétique définition imaginée par ses soins : "Cahuzaquer. Verbe irrégulier. Jurer les yeux dans les yeux. (...)"
En 2013, il fait d'ailleurs publier l'ouvrage "Les Tweets sont des chats". Le Pape français de l'orthographe fut néanmoins piégé par des internautes vigilants - et sans pitié - qui ont relevé l'unique erreur de français (connue) du journaliste, en juin 2015. Ayant omis un "t" à la terminaison d'un verbe, l'animateur plaidera avec humour un réveil difficile...
Le journaliste a changé de registre et de plateau, Bernard Pivot est actuellement sur scène avec une conférence-spectacle intitulé : "Au secours ! Les mots m'ont mangé".
Les Minikeums, programme pour enfants crée par Alain Duverne en 1993, imagine la marionnette Bernard, le petit intello de la bande, en hommage à l'amoureux des livres...
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