Blanche Gardin
- En bref
- 12 news
- 20 vidéos
- 3 photos
- Filmographie
- Discographie

Auteur, scénariste mais surtout humoriste sans filtres, Blanche Gardin secoue depuis 2006 le petit monde du stand-up français, avec ses sketchs acides, trash et corrosifs, aussi noirs que peuvent être ses robes colorées. Son credo : parler de sujets que l'on aborde jamais en société, encore moins sur scène, comme l'agonie, la pédophilie et même le papillomavirus.
C'est
pourtant
le
thème
universel
de
l'amour,
enfin
plutôt
de
la
rupture
amoureuse
et
des
plaies
qu'elle
ouvre,
qui
l'amène
à
monter
sur
scène.
Chez
Blanche
Gardin
tout
est
vrai.
À
commencer
par
ses
drôles
d'expériences
de
vie
-
incroyables,
mais
vraies
-
qu'elle
clame
sur
scène,
seule
derrière
un
pied
de
micro,
le
sourire
souvent
en
bandoulière,
l'humour
noir
toujours
plein
les
poches
de
ses
robes.
Mais
avant
l'humour
noir,
Blanche,
comme
on
la
surnomme
dans
le
métier,
a
comme
qui
dirait
eu
mille
vies.
Des
vies
pas
toujours
drôles,
comme
sa
fugue
à
17
ans
qui
la
conduit
à
Naples
pendant
neuf
mois
avec
une
copine.
N'osant
pas
lui
dire,
le
lendemain
de
leur
soirée
planante,
qu'elle
avait
oublié
leur
délire
de
la
veille,
l'ado
a
préféré
détruire
la
vie
de
ses
parents,
selon
ses
termes,
plutôt
que
de
laisser
sa
comparse
partir
toute
seule.
Adolescente
difficile
donc
-
on
ne
peut
pas
en
dire
autant
de
son
frère
devenu
prof
et
sa
soeur
juge
-
Blanche
voit
le
jour
un
3
avril
de
l'année
1977,
alors
que
la
fratrie
et
les
cousins
sont
déjà
très
liés.
Se
frayant
laborieusement
une
place
dans
cette
bande
de
grands,
la
cadette
de
la
famille
se
sent
déjà
différente.
Décrochant
en
pleine
volée
son
baccalauréat
au
retour
de
sa
fugue
après
deux
semaines
intenses
à
revoir
le
programme
complet
avec
son
père,
professeur
de
linguistique,
Blanche
rêve
d'un
métier
manuel.
Ce
sera
le
travail
du
bois.
Mais
le
CFA
d'ébénisterie
ne
l'apercevra
dans
ses
rangs
que
six
petits
mois.
En
effet,
déjà
forte
tête,
Blanche
supporte
mal
les
réflexions
racistes
de
son
employeur
et
claque
la
porte.
Direction
les
bancs
de
l'université
de
Paris
X
Nanterre
et
le
département
des
sciences
humaines.
Elle
qui
ne
se
passionnait
pas
pour
grand-chose
trouve
enfin
un
truc
qui
la
botte
:
la
sociologie.
Première
de
sa
promo,
elle
en
ressort
avec
un
BAC+5
et
un
DEA
dûment
mérité.
Dûment
mérité
car
pour
valider
son
DEA,
l'étudiante
a
déjà
dû
réaliser
une
thèse.
À
contre-courant
des
sujets
choisis
par
ses
camarades
de
classe,
l'étudiante
met
elle
le
doigt
d'abord
sur
l'ultra-marge,
les
toxicomanes,
qu'elle
a
fréquenté
pendant
sa
fugue,
suivi
de
l'ultra-norme,
à
savoir
la
police.
Mais
pour
en
savoir
un
peu
plus
sur
la
culture
policière,
à
part
l'intégrer,
il
n'y
a
pas
grand-chose
à
faire,
car
l'institution
est
discrète
sur
ses
pratiques.
Avide
de
nouveaux
défis
Blanche
se
dit
pourquoi
pas
?
Et
rentre
dans
les
rangs
en
tant
qu'adjoint
de
sécurité.
Elle
restera
au
total
six
mois
dans
la
police.
Armé
de
son
DEA
-
et
non
plus
de
son
arme
de
service
-
la
sociologue
trouve
rapidement
du
travail
comme
éducatrice,
poste
qu'elle
officiera
pendant
quatre
ans.
En
parallèle
des
précieux
conseils
qu'elle
livre
aux
jeunes,
la
trublionne
réalise
quelques
sketchs
avec
sa
bande
baptisée
Les
Intermythos.
Si
personne
dans
la
bande
ne
prend
vraiment
au
sérieux
ces
sketchs
décousus,
le
caméraman
qui
les
filme
lui,
Ali
Arhabh,
croit
en
leur
talent.
Voilà
comment,
après
avoir
envoyé
des
DVD
de
leurs
performances
à
droite
à
gauche,
Les
Intermythos
se
retrouvent
sur
Canal+.
D'abord
repéré
par
Karl
Zéro,
qui
les
prend
sous
son
aile
sur
la
dernière
période,
de
son
émission
Le
Vrai
Journal
en
2006,
suivi
du
Grand
Journal,
c'est
ensuite
au
tour
de
Kader
Aoun,
co-fondateur
du
Jamel
Comedy
Club.
Cette
troupe
qui
prend
ses
sources
dans
la
tradition
du
stand-up
à
l'américaine,
de
croire
au
potentiel
de
Blanche
et
de
ses
acolytes.
Blanche
monte
alors
pour
la
toute
première
fois
sur
scène,
notamment
en
première
partie
de
Tomer
Sisley.
L'expérience
est
douloureuse
mais
enrichissante.
Elle
qui
ne
s'était
jamais
imaginé
une
seule
seconde
monter
sur
scène
pour
faire
le
clown,
va
rester
trois
ans
dans
l'écurie
Debbouze.
Avec
le
Jamel
Comedy
Club,
Blanche
Gardin
découvre
toute
la
scène
stand-up
américaine,
qui
ne
comporte
que
très
peu
de
filles
à
l'époque,
et
plus
globalement
l'univers
humoristique
de
Louis
C.K,
ce
comique
passé
maître
dans
l'art
de
faire
grincer
des
dents.
Comme
son
modèle,
Blanche
va
poser
un
regard
moralisateur
sur
la
société,
tout
en
se
moquant
d'elle-même.
Cru,
caustique,
violent...
les
adjectifs
...
En effet, après avoir décroché quelques petits rôles sur grand écran - notamment chez ses anciens acolytes du JCC Fabrice Eboué et Thomas Ngijol pour la comédie "Case départ" (2011) - l'humoriste obtient en 2012 un rôle récurrent dans la série décomplexée du clitoris "WorkinGirls". Prenant part à deux saisons de cette série à succès diffusée sur Canal+, Blanche Gardin y campe Hélène Grilloux, une fille loin d'être sociable, avec ses allures de vieille fille, son dos recroquevillé et ses cheveux plaqués. Plus à l'aise avec les chats, qu'elle collectionne sur son bureau, qu'avec les humains qui l'entourent, Hélène paraît finalement presque normale parmi ces nymphomanes et autres filles tordues qui animent ce bureau vraiment pas comme les autres.
La série fait un carton et permet à Blanche de gagner un peu plus en visibilité. On l'apercevra en 2013 chez David Moreau en photographe insupportable face à Pierre Niney et Virginie Efira pour "20 ans d'écart", puis deux ans plus tard sous la direction de Jean-Paul Rouve dans "Les Souvenirs". Aussi pluridisciplinaire que sa mère, tour à tour auteure, traductrice, documentaliste et iconographe, elle créé en 2007 pour l'émission hebdomadaire Ligne Blanche, toute une galerie de personnages loufoques, dont Marjorie Poulet, une cagole à l'accent du sud, qui fait du roller sur le sable et a sa propre perception de l'écologie. En 2013, elle écrit également des épisodes du programme court de France 2 "Parents mode d'emploi".
Après quoi, Blanche saute le pas à la rentrée 2014 avec son premier one-woman-show : "Il faut que je vous parle !" Interdit aux moins de 16 ans, le spectacle, né après une rupture mal digérée, montre une Blanche qui pousse le bouchon loin, parfois même jusqu'au malaise. Les insanités, dites toujours sur un ton très calme, témoignent d'une écriture quasi-chirurgicale. Postée avec une féminité sans détour et droite comme un I derrière un pied de micro, elle parle avec pessimisme - bon d'accord avec cynisme - de sa vie de trentenaire larguée et désabusée, seule au moment même où elle rêvait de bébé.
Elle remet le couvert au début de l'année 2016 avec le spectacle "Je parle toute seule". Interdit cette fois aux moins de 17 ans - sa nièce va sur ses 17 ans et ne pourra toujours pas voir le show - le clown cynique y évoque cette fois les bonnes raisons d'être dépressive. Ambiance. Mais son humour plaît si bien qu'on la décrit aujourd'hui comme une "star de l'humour trash au féminin" dans l'Hexagone, au même titre qu'Amy Schumer, Amy Poehler ou Lena Dunham outre-Atlantique. C'est d'ailleurs outre-Atlantique, dans la Mecque du stand-up, au Comedy Cellar de New York, qu'elle se produit à l'été 2016.
L'année suivante, c'est comme scénariste et actrice principale qu'elle revient sur le devant de la scène cinématographique avec "Problemos", la nouvelle comédie signée Eric Judor. L'histoire ? Une communauté zadiste anti-capitaliste vivant dans des lieux reculés proches de la nature et coupés de la société moderne. Lorsqu'un virus va décimer la race humaine, cette communauté sera la seule survivante. Blanche Gardin la seule survivante ? On prend !
Filmographie :
2017 : Problemos, d'Eric Judor
2016 : Damoclès, de Manuel Schapira (Téléfilm)
2016 : Tamara, d'Alexandre Castagnetti
2016 : Adopte un veuf, de François Desagnat
2016 : La Dream Team, de Thomas Sorriaux
2015 : Les Souvenirs, de Jean-Paul Roove
2013 : 20 ans d'écart, de David Moreau
2013 : Des frères et des soeurs, d'Anne Giafferi (Téléfilm)
2012-2014 : WorkinGirls (Série TV)
2011 : Bref (Série TV)
2011 : La part des anges, de Sylvain Monod (Téléfilm)
2011 : Les livres qui tuent, de Denys Granier-Deferre (Téléfilm)
2011 : La Guerre est déclarée, de Valérie Donzelli
2011 : Case départ, de Lionel Steketee, Fabrice Eboué et Thomas Ngijol
2011 : Low Cost, de Maurice Barthélémy
2011 : La Lisière, de Géraldine Bajard
2012 : L'Homme sans nom, de Sylvain Monod
2010 : Happy Few, d'Antony Cordier
2009 : Le Chihuahua de Beverly Hills
2008 : Rien dans les poches, d'Olivier Braumstein (Téléfilm)
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