Bob Marley
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Première grande star internationale à émerger d'un pays du tiers-monde, celui qui parviendra à populariser le reggae grâce à des titres comme "No Woman, No Cry", "Jammin'" ou "Redemption Song", mais aussi à insuffler un message de paix autour du globe, naît le 6 février 1945 dans la paroisse de Saint Ann en Jamaïque.
Robert
Nesta
Marley
naît
d'une
liaison
entre
Cedella
Malcolm,
jeune
afro-caribéenne
d'à
peine
19
ans,
et
d'un
contremaître
blanc
d'origine
anglaise,
Norval
Marley,
deux
fois
plus
âgé,
qui
quitte
bientôt
sa
femme
et
son
enfant
pour
un
poste
à
Kingston.
Le
petit
Bob
vit
les
premières
années
de
sa
vie
dans
la
communauté
rurale
de
Nine
Miles,
puis
se
voit
rapatrié
à
ses
5
ans
par
son
père
dans
la
capitale
jamaïcaine.
Mais
lorsqu'elle
apprend
que
son
fils
vit
en
réalité
auprès
d'un
vieux
couple
et
ne
va
pas
à
l'école,
Cedella
le
ramène
à
Saint
Ann
et
coupe
définitivement
les
liens
avec
son
mari.
La
famille
retourne
finalement
à
Kingston,
dans
l'espoir
d'une
vie
meilleure,
lorsque
Bob
a
14
ans.
Elle
est
accompagnée
du
nouveau
compagnon
de
sa
mère
et
du
fils
de
ce
dernier,
un
certain
Bunny
Livingston,
avec
qui
le
petit
Marley
a
noué
une
forte
amitié
autour
de
la
musique.
Alors
qu'ils
évoluent
dorénavant
dans
le
climat
de
violence
urbaine
du
quartier
de
Trench
Town,
les
deux
adolescents
rêvent
d'un
avenir
musical.
Un
rêve
qui
ne
tarde
pas
à
devenir
réalité...
Grâce
à
sa
rencontre
avec
Jimmy
Cliff
alors
qu'il
n'a
encore
que
17
ans,
Bob
Marley
est
présenté
au
producteur
local
Leslie
Kong
qui
publie
en
1962
son
premier
single,
Judge
Not.
Le
jeune
chanteur
s'entoure
par
la
suite
de
ses
amis
Bunny
Livingston
et
Peter
McIntosh
pour
former
les
Wailing
Wailers.
Après
un
premier
single,
Simmer
Down,
devenu
en
1964
un
hit
instantané
en
Jamaïque,
l'album
éponyme
du
groupe
sort
deux
ans
plus
tard
et
contribue
d'autant
plus
à
sa
notoriété.
Mais
alors
qu'il
ne
récupère
pas
grand-chose
des
profits
générés
d'autres
tubes
comme
Rude
Boy
ou
une
première
version
de
One
Love,
le
trio
finit
par
se
disperser.
Bob
Marley
emménage
aux
Etats-Unis
pour
rejoindre
sa
mère
dans
le
Delaware,
et
épouse
Rita
Anderson
en
février
1966.
Seulement
huit
mois
s'écoulent
toutefois
avant
qu'il
ne
revienne
en
Jamaïque
et
reforme
le
groupe,
sous
le
simple
nom
des
Wailers,
avec
ses
fidèles
acolytes.
S'ils
étaient
jusque-là
largement
influencés
par
le
ska,
les
récemment
convertis
au
Rastafarisme
introduisent
dorénavant
un
message
de
paix,
sur
un
tempo
davantage
emprunt
de
rocksteady,
pour
évoluer
vers
ce
qui
deviendra
plus
tard
le
reggae.
Après
avoir
été
associés
à
Johnny
Nash
puis
Lee
"Scratch"
Perry,
sur
des
hits
comme
Stir
It
Up
ou
Trench
Town
Rock,
les
Wailers
obtiennent
au
début
des
années
1970
un
contrat
avec
le
label
Island
qui
croit
en
leur
capacité
à
populariser
ce
nouveau
son
jamaïcain.
La
société
de
production
fait
la
promotion
de
l'album
"Catch
a
Fire"
(1973),
qui
comprend
une
reprise
de
Stir
It
Up
et
le
prochain
tube
que
sera
Concrete
Jungle,
en
organisant
des
tournées
à
travers
la
Grande
Bretagne
et
les
États-Unis.
Dans
la
patrie
de
l'Oncle
Sam,
les
Wailers
font
notamment
la
première
partie
de
Bruce
Springsteen.
Leur
titre
I
Shot
The
Sheriff,
tiré
de
l'album
"Burnin'",
est
par
ailleurs
popularisé
par
une
reprise
d'Eric
Clapton
en
1974.
Mais
alors
qu'ils
commencent
ainsi
à
connaître
un
succès
international,
ceux
qui
se
font
désormais
appelés
Bunny
Wailer
et
Peter
Tosh
quittent
le
groupe
chacun
leur
tour.
Le
premier,
souffrant
du
mal
du
pays,
n'a
même
pas
participé
à
la
tournée
américaine.
Le
second
s'est
quant
à
lui
lassé
de
voir
les
feux
des
projecteurs
se
braquer
sur
Bob
Marley.
Loin
de
se
laisser
abattre,
ce
dernier
s'entoure
d'un
nouveau
trio
-
féminin
cette
fois,
les
I-Threes,
avec
notamment
sa
femme
Rita
-
et
renomme
la
formation
Bob
Marley
and
the
Wailers.
Leur
premier
album,
"Natty
Dread",
sorti
à
l'automne
1974,
dévoile
l'inquiétude
du
chanteur
jamaïcain
quant
aux
tensions
politiques
qui
subsistent
dans
son
pays
en
raison
de
la
rivalité
entre
le
People's
National
Party
(PNP)
et
le
Jamaica
Labor
Party
(JLP).
Des
violences
dont
il
a
lui-même
été
victime
à
l'aube
de
l'élection
présidentielle
de
1972,
aussi
son
titre
Revolution
est-il
souvent
interprété
comme
un
soutien
envers
le
parti
social-démocrate
PNP.
Mais
s'il
y
a
bien
un
single
qui
ressort
de
cet
opus,
c'est
incontestablement
le
fameux
No
Woman,
No
Cry
qui
devient
vite
un
tube
international
-
et
dont
la
version
la
plus
connue
est
celle
enregistrée
lors
d'un
concert
en
Angleterre
sur
l'album
"Live!"
(1975).
Avec
"Rastaman
...
En Jamaïque, où il est dorénavant lui-même idolâtré par le peuple, Bob Marley vit toutefois une réalité bien éloignée de ses aspirations utopistes. Alors qu'ils se préparent à un concert organisé pour apaiser les tensions avant la prochaine élection législative, Bob, sa femme Rita et son manager Don Taylor sont victimes d'un assaut organisé sur la maison des Marley, criblée de balles par des tireurs soupçonnés d'être liés au parti conservateur JLP. Tous blessés, ils n'en annulent pas la représentation pour autant et Bob Marley monte sur scène deux jours plus tard, affichant ses bandages aux quelques 80 000 spectateurs d'autant plus électrifiés par la persévérance de leur icône adorée.
Ne se sentant plus en sécurité dans son pays natal, le chanteur jamaïcain plie néanmoins bagages juste après le concert, et part s'exiler en Angleterre. Il y enregistre un album au titre on-ne-peut-plus révélateur, "Exodus", qui sera bientôt considéré comme sa plus grande oeuvre, et même l'une des plus importantes jamais réalisées dans l'industrie musicale. De cet opus émergent notamment quatre nouveaux tubes : le single titre d'abord, mais aussi Waiting in vain, One Love/People Get Ready, et bien sûr le célèbre Jammin'.
S'en suit à peine un an plus tard "Kaya", composé de morceaux enregistrés au moment d'"Exodus" mais gardés au chaud pour réaliser cet album sur le thème de l'amour - qui comprend notamment l'hymne intemporel de Bob Marley, Is This Love. Tout juste un mois après sa sortie, le chanteur fait son grand retour en Jamaïque pour un nouveau concert de paix entre partisans socialistes et conservateurs. Avec ce "One Love Peace Concert", il construit d'autant plus son image de pacificateur - et sa légende - en invitant les leaders rivaux Michael Manley (PNP) et Edward Seaga (JLP) à venir se serrer la main sur scène, alors qu'il est en pleine interprétation de son tube Jammin'.
La même année, Bob Marley s'envole pour la première fois sur le continent noir. Une expérience qui lui inspire "Survival", sorti en 1979, un album particulièrement engagé pour la cause panafricaine qui donne entre autres lieu aux titres Africa Unite et Zimbabwe. C'est notamment grâce à ce dernier que le chanteur jamaïcain est invité, dans la nuit du 17 avril 1980, à donner un concert exceptionnel pour célébrer l'indépendance du pays, anciennement nommé Rhodésie du Sud.
Toujours auprès des Wailers, Bob Marley sort quelques mois plus tard l'opus "Uprising", sur lequel figurent les tubes Could You Be Loved et Redemption Song. Dernier morceau de ce qui sera le dernier album de son vivant, ce titre acoustique apparaît comme un dernier souffle appelant, encore et toujours, à la paix. Et sera classé, près d'un quart de siècle plus tard, parmi les "500 meilleures chansons de tous les temps" sélectionnées par le magazine Rolling Stone.
Souffrant d'un cancer généralisé (pourtant découvert quatre ans plus tôt après une blessure au pied, qu'il a toutefois refusé d'amputer étant donné ses croyances), le chanteur jamaïcain meurt en pleine tournée aux Etats-Unis le 11 mai 1981. Après des funérailles nationales organisées à Kingston, où ont assisté des centaines de milliers de personnes, Bob Marley est enterré dans son village natal de Nine Miles. S'il laisse un large héritage derrière lui - tant musical que familial, avec au moins sept enfants officiellement reconnus, dont les artistes Ziggy, Stephen, Ky-Mani et Damian "Jr. Gong" - nul ne pourra jamais lui prendre le titre, ô combien mérité, de Roi du Reggae.
Discographie :
1985 : Bob, Peter, Bunny & Rita
1983 : Confrontation
1980 : Uprising
1979 : Survival
1978 : Kaya
1977 : Exodus
1976 : Rastaman Vibration
1974 : Natty Dread
1973 : Burnin'
1973 : Catch a Fire
1971 : Soul Revolution Part II
1970 : Soul Rebels
1966 : The Wailing Wailers
Distinctions :
1994 : Rock and Roll Hall of Fame
1981 : Ordre du Mérite jamaïcain
1980 : Médaille de la Paix décernée par les Nations unies
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