Brandon Cronenberg

Se rêvant peintre, écrivain ou musicien - il pratique la basse et le piano - Brandon Cronenberg commence par suivre des études littéraires et philosophiques avant de se tourner vers le cinéma comme son modèle Stanley Kubrick. L'aîné des Cronenberg part donc étudier les rouages du 7ème Art sur les bancs de l'Université Ryerson de Toronto et travaille ensuite sur de nombreux courts-métrages, les siens ("Broken Tulips", "The Camera and Christopher Merk") comme ceux des autres ("Intuition" de Grant Patten, "My Dad Ralph" de Nicholas Wrong, "Snapshot" de Daniel J. Ricottone).

Après quoi il réalise son premier long-métrage en 2012, "Antiviral". Abordant frontalement le culte des célébrités au travers d'une clinique de chirurgie esthétique, "Antiviral" aborde des thèmes proches de l'univers de David Cronenberg : la ... science, le gore, le rapport entre l'homme et la machine ou encore la sexualité. Présenté dans la section Un Certain Regard à Cannes et concourant pour la Caméra d'or, le film est notamment porté par l'interprétation de Caleb Landry Jones. Et comme pour boucler la boucle, le film est projeté en avant-première au Festival International du Film de Toronto.

Piercing au nez et dos voûté, on ne sait que peu de choses sur Brandon Cronenberg, aussi énigmatique que son paternel (et son cinéma). Et puisque chez les Cronenberg le cinéma est une affaire de famille, sa soeur, photographe de plateau, a fait ses armes sur "Antiviral", comme Brandon avait fait les siennes sur "eXistenZ". Un virus, le cinéma ?

Filmographie :

2012 : Antiviral