Brian Jones
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- Discographie

Le célèbre membre fondateur des Rolling Stones, musicien virtuose qui se démarque par ses jeux de slide guitare comme par sa pratique de nombreux autres instruments, souvent exotiques, sur la première douzaine d'albums du groupe, fait partie de ces légendes du rock qui ont quitté ce monde bien trop tôt, à tout juste 27 ans.
Lewis
Brian
Hopkin
Jones,
de
son
nom
complet,
naît
au
sein
d'une
famille
aisée
le
28
février
1942
à
Cheltenham,
dans
le
comté
de
Gloucestershire
en
Angleterre.
Ses
parents,
tous
deux
musiciens,
soutiennent
son
goût
prononcé
pour
la
musique
acquis
dès
le
plus
jeune
âge.
Alors
qu'il
chante
déjà
dans
la
chorale
de
son
école,
joue
de
l'orgue
et
du
piano,
il
reçoit
pour
ses
15
ans
un
saxophone,
puis
pour
ses
17
ans
une
guitare
acoustique.
Aussi,
si
son
père
souhaiterait
le
voir
poursuivre
un
chemin
plus
académique,
l'élève
doué
mais
indiscipliné
-
par
ailleurs
géniteur
de
trois
enfants
avant
ses
vingt
ans
-
préfère
s'en
aller
pour
Londres
à
la
conquête
des
clubs
musicaux.
Tombé
amoureux
du
blues
à
l'adolescence
grâce
à
un
vinyle
de
Charlie
Parker,
celui
qui
raccourcira
bientôt
son
nom
pour
devenir
Brian
Jones
se
spécialise
dans
le
slide.
L'effet,
emprunté
au
grand
joueur
de
blues
américain
Elmore
James,
consiste
à
glisser
sur
le
manche
de
la
guitare
à
l'aide
d'un
bottleneck
enfilé
sur
le
doigt.
Encore
peu
répandu
en
Angleterre
à
cette
époque,
la
technique
ne
manque
pas
de
faire
remarquer
l'artiste
en
herbe
au
début
des
années
1960
:
au
Ealing
Blues
Club,
où
il
joue
parfois
auprès
d'Alexis
Korner,
deux
autres
jeunes
musiciens
sont
particulièrement
épatés
par
son
jeu.
Il
s'agit
de
Mick
Jagger
et
Keith
Richards.
Les
trois
amoureux
du
blues
américain
forment
bientôt,
avec
le
pianiste
Ian
Stewart,
un
groupe
nommé
d'après
une
chanson
de
Muddy
Waters
:
les
Rolling
Stones.
Ils
jouent
leur
premier
concert
le
12
juillet
1962
au
Marquee
Club
et
sont
bientôt
rejoints
par
le
bassiste
Bill
Wyman
puis
le
batteur
Charlie
Watts.
Si
Brian
Jones
est
définitivement
le
leader
de
la
formation
à
ses
balbutiements,
il
va
petit
à
petit
reculer
dans
l'ombre
de
Mick
Jagger
et
Keith
Richards,
le
tandem
de
génie
derrière
les
compositions
originales
qui
font
rapidement
leur
succès
international,
notamment
avec
le
fameux
(I
Can't
Get
No)
Satisfaction
en
1965.
Reste
que
lui
sait
se
distinguer
à
la
fois
pour
son
sens
aigu
du
style,
ses
airs
de
dandy
fascinant
les
jeunes
âmes
rock
&
roll
des
années
1960,
mais
aussi
et
surtout
pour
son
indéniable
talent
de
musicien.
Multi-instrumentiste,
Brian
Jones
joue
de
son
fameux
slide
guitare
sur
des
titres
comme
Little
Red
Rooster
et
No
Expectations,
de
la
sitar
sur
Street
Fighting
Man
ou
Paint
It
Black,
de
l'orgue
sur
Let's
Spend
the
Night
Together,
du
marimba
(une
sorte
de
xylophone
répandue
en
Amérique
Latine)
sur
Under
My
Thumb,
de
la
flûte
sur
Ruby
Tuesday,
du
clavecin
sur
Lady
Jane,
du
saxophone
et
du
hautbois
sur
Dandelion,
du
mellotron
sur
She's
a
Rainbow,
ou
encore
de
l'harmonica
notamment
sur
Not
Fade
Away.
Or
le
jeune
homme
est
aussi
brillant
qu'insupportable.
Bill
Wyman
commentera
plus
tard,
dans
son
autobiographie
"Stone
Alone"
:
"Il
y
avait
au
moins
deux
côtés
à
la
personnalité
de
Brian.
L'un
des
Brian
était
introverti,
timide,
sensible,
profondément
réfléchi.
L'autre
était
un
paon
enorgueilli,
grégaire,
artistique,
avec
le
besoin
désespéré
de
l'approbation
de
ses
pairs."
Difficile,
narcissique,
et
certainement
jaloux
de
n'avoir
qu'une
petite
place
sur
les
devants
de
la
scène
face
aux
personnalités
flamboyantes
de
ses
partenaires,
il
devient
l'objet
de
tensions.
Voir
sa
compagne
Anita
Pallenberg
le
quitter
en
1967,
pour
aller
dans
les
bras
de
Keith
Richards,
n'arrange
certainement
pas
ses
relations
avec
...
La version officielle ne dira pas que Brian Jones a ainsi été évincé, mais plutôt qu'il a lui-même souhaité prendre un autre chemin. Il est vrai que la tendance plus rock qu'empruntent graduellement les Rolling Stones convient moins au musicien virtuose, qui s'est déjà adonné à quelques projets parallèles. Entre autres collaborations, il a joué tantôt du saxophone pour les Beatles (You Know My Name), tantôt des percussions pour Jimi Hendrix (All Along the Watchtower). Il a également signé la bande originale de "Vivre à tout prix" (1967), un film de Volker Schlöndorff dans lequel jouait sa compagne d'alors, Anita Pallenberg. Et, se fascinant de plus en plus pour les instruments exotiques, il est parti en 1968 dans un village au Maroc enregistrer la performance d'un groupe local dénommé Master Musicians of Joujouka. L'artiste ne verra toutefois pas le résultat de ses travaux, diffusés seulement trois ans plus tard sous le titre "Brian Jones Presents the Pipes of Pan at Joujouka".
Tout juste un mois après son départ du légendaire groupe de rock, le 3 juillet 1969, le musicien émérite est en effet retrouvé noyé au fond de la piscine de sa maison à Hartfield, dans le Sussex de l'Est en Angleterre. Sa mort, à 27 ans, a été déclarée accidentelle - même si certaines théories complotistes évoqueront un meurtre... Les Rolling Stones, qui avaient prévu de monter sur scène deux jours après pour introduire Mick Taylor comme leur nouveau membre, dédient ce concert à Hyde Park à la mémoire de leur ancien partenaire.
Interrogé en 1995 par le magazine Rolling Stone sur un possible sentiment de culpabilité face à la tournure tragique des événements, Mick Jagger répondra : "J'ai le sentiment que j'ai agi de façon très infantile, nous étions très jeunes et d'une certaine façon on s'en prenait à lui. Mais, malheureusement, il se faisait lui-même une cible facile ; il était très, très jaloux, très difficile, très manipulateur, et agir ainsi dans ce genre de groupe de gens, c'est le chercher, soyons honnêtes. Je n'avais pas bien saisi son addiction aux drogues. Personne ne semblait connaître grand-chose à cette époque sur le sujet. Des choses comme le LSD venaient d'émerger. Personne ne savait le mal que cela engendrait".
Discographie :
Avec les Rolling Stones :
1969 : Let It Bleed
1968 : Beggars Banquet
1967 : Their Satanic Majesties Request
1967 : Between the Buttons
1966 : Got Live If You Want It !
1966 : Aftermath
1965 : December Children
1965 : Out of Our Heads
1965 : Five by Five
1965 : The Rolling Stones, Now !
1965 : The Rolling Stones No.2
1964 : 12x5
1964 : The Rolling Stones
En solo :
1967 : A Dregree of Murder (Bande originale)
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