Brigitte Bardot
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- Filmographie
- Discographie

C'est un peu notre Marilyn Monroe française, icône des sixties au visage poupon, malicieuse et sensuelle à l'écran comme derrière le micro. Son nom ? Brigitte Bardot. La Camille du "Mépris" de Godard et l'ingénue qui n'avait besoin de personne en Harley Davidson.
Quand
on
pense
à
Brigitte
Bardot
on
pense
immédiatement
au
cinéma
des
années
1950,
à
son
allure
si
désinvolte
et
emblématique
avec
sa
choucroute
sur
la
tête
et
sa
blondeur
surnaturelle.
Mais
aussi
à
une
certaine
libération
sexuelle,
à
sa
courte
relation
avec
Serge
Gainsbourg
et
à
ses
collaborations
immortelles
avec
Roger
Vadim
et
les
réalisateurs
de
la
Nouvelle
Vague.
Mais
bien
avant
de
percer
au
cinéma,
c'est
sur
les
podiums
que
Brigitte
Anne-Marie
Bardot
s'illustre.
Elle
n'a
alors
que
15
ans
et
éblouit
déjà
par
sa
présence
de
babydoll.
Une
femme-enfant
que
tous
aimeraient
protéger.
Chouchoute
du
magazine
Elle,
BB,
issue
d'une
famille
bourgeoise
dont
elle
a
reçu
une
éducation
des
plus
strictes,
va
se
prendre
de
passion
pour
la
danse
classique,
discipline
à
laquelle
elle
se
formera
dès
1949
au
Conservatoire
de
Paris.
Dans
les
rangs
se
trouvent
une
autre
actrice
qui
fera
fureur
aux
Etats-Unis
avec
Gene
Kelly.
Une
certaine
Leslie
Caron.
À
peine
trois
ans
plus
tard,
des
réalisateurs
commencent
à
saisir
cette
beauté
unique
au
corps
de
rêve
à
l'écran,
et
faire
par-delà
même
d'elle
un
objet
de
fantasme.
C'est
Marc
Allégret,
en
1950,
qui
la
remarque
en
premier
et
lui
propose
un
rôle
dans
son
prochain
film,
"Les
lauriers
sont
coupés".
Si
le
long-métrage
ne
voit
pas
le
jour,
elle
lui
fait
rencontrer
Roger
Vadim,
réalisateur
de
22
ans
dont
elle
tombera
folle
amoureuse.
Sa
première
apparition
à
l'écran
se
fera
sous
l'égide
de
Jean
Boyer,
qui
lui
met
le
pied
à
l'étrier
en
1952
avec
son
film
"Le
trou
normand",
où
elle
partage
l'affiche
avec
Bourvil.
L'année
suivante,
elle
débarque
au
Festival
de
Cannes,
volant
la
vedette
aux
stars
de
la
Croisette
que
les
paparazzis
ont
délaissée
pour
capturer
la
beauté
insolente
de
cette
femme
impudique
et
provocatrice.
Les
rôles
affluent
alors,
souvent
au
premier
plan
:
fille
belle
et
pure
d'un
gardien
de
phare
dans
"Manina,
la
fille
sans
voile"
(1953),
Anna,
promise
à
deux
frères
dans
"Haine,
amour
et
trahison"
(1954),
naïve
Pilar
dans
"Le
Fils
de
Caroline
Chérie"
(1955)
ou
encore
Brigitte
Latour,
diabolique
séductrice
dans
"Cette
sacré
gamine"
(1956).
À
chaque
fois,
Bardot
illumine
par
sa
présence
magnétique
avec
cette
façon
si
singulière
qu'elle
a
d'avoir
été
comme
créée
par
les
Dieux.
Ce
n'est
d'ailleurs
pas
pour
rien
que
Roger
Vadim
la
sollicita
en
1956
pour
le
film
"Et
Dieu...
créa
la
femme".
Sur
une
musique
d'Ennio
Morricone,
la
starlette
joue
Juliette,
une
femme
très
libre
notamment
sur
le
plan
sexuel,
aux
côtés
de
Jean-Louis
Trintignant.
Tourné
dans
le
port
de
Saint-Tropez,
encore
peu
connu
à
l'époque,
Bardot
la
scandaleuse,
comme
elle
se
fait
surnommer
avec
ce
film,
se
trémousse
ici
sur
un
mambo
endiablé
et
fredonne
dans
sa
robe
rouge
"moi
je
m'en
fous,
je
m'en
contrefous".
Les
Français
eux
ne
s'en
fichent
guère,
agacés
par
la
voix
femme-enfant
de
BB.
Outre-Atlantique
en
revanche,
c'est
l'hystérie,
notamment
aux
Etats-Unis.
Les
scènes
de
nu
se
voient
censurées
dans
certains
pays
mais
ce
parfum
de
scandale
va
lui
être
bénéfique
et
la
propulser
au
sommet.
Considérée
avec
ce
film
comme
une
icône
de
l'émancipation
féminine,
elle
qui
a
décomplexé
les
femmes
des
années
1960
avec
son
bikini,
devient
synonyme
d'une
certaine
révolution
des
moeurs
comme
Marilyn
Monroe
qui,
en
1959,
provoque
également
des
émois
dans
"Certains
l'aiment
chaud"
de
Billy
Wilder.
Dix
ans
plus
tard,
elle
devient
même
la
première
femme
choisie
pour
symboliser
Marianne,
figure
de
la
République.
Bardot
tournera
par
la
suite
avec
son
premier
mari
à
cinq
autres
reprises
("Les
bijoutiers
du
clair
de
lune",
"La
bride
sur
le
cou",
"Le
repos
du
guerrier",
"Histoires
extraordinaires",
"Don
Juan
ou
Si
Don
Juan
était
une
femme"),
tandis
que
les
réalisateurs
de
la
Nouvelle
Vague
s'emparent
de
ses
atouts.
Absence
de
jeu,
spontanéité,
façon
d'être...
:
elle
est
l'actrice
idéale
comme
ont
pu
l'être
Jeanne
Moreau,
Bernadette
Lafont
ou
Anna
Karina,
pour
ce
mouvement
dont
fait
notamment
parti
Jean-Luc
Godard.
Leur
seule
et
unique
collaboration,
en
1963
pour
"Le
Mépris",
suffit
à
entrer
dans
l'histoire
du
cinéma.
Notamment
grâce
à
cette
scène
culte
où
elle
demande,
allongée
nue
sur
un
lit,
à
Michel
Piccoli
s'il
aime
ses
fesses.
...
Ses dix dernières années de comédienne sont ensuite consacrées à des réalisateurs comme Edouard Molinaro pour "Une ravissante idiote" avec Anthony Perkins, Michel Deville pour "L'ours et la poupée", avec Jean-Pierre Cassel, ou encore Christian-Jacques qui l'immortalise avec Claudia Cardinale dans "Les Pétroleuses". En parallèle de ses dernières apparitions, la star fait la une de la presse à scandales, qui relate ses multiples unions, de son deuxième mariage avec Jacques Charrier, qui lui donnera son premier et unique enfant, à sa troisième union avec le play-boy allemand Gunter Sachs.
Un autre homme va compter dans sa vie : Serge Gainsbourg. Ce dernier va lui écrire ses plus grands succès musicaux. Car oui, Bardot s'affirme également derrière le micro avec sa voix mutine. Perchée sur une moto pour "Harley Davidson", elle est la Bonnie de "Bonnie and Clyde" et se promène au bord de la mer pour "Sur la plage abandonnée". Au total, elle ne chantera pas moins de 80 morceaux. Le double des films dans lesquels elle s'est illustrée.
Depuis qu'elle a claqué la porte du show-business en 1973 à l'âge de 39 ans, Brigitte Bardot a créé sa Fondation pour la protection des animaux sauvages et domestiques. Fervente militante du droit des animaux depuis les années 1960, elle consacre aujourd'hui toute son énergie à cette cause. La Fondation Brigitte Bardot est reconnue d'utilité publique par le Conseil d'Etat en 1992. Cette année-là, elle rencontre Bernard d'Ormale, avec qui elle partage encore sa vie. Une vie qu'elle passe désormais en retrait des médias. Comme le chantait Dario Moreno en 1961 : "Je connais beaucoup de femmes / Qui voudraient bien te ressembler / Mais aucune n'a, comme toi/ Ce petit je ne sais quoi / Qui fait que c'est toi, BB / Il aurait fallu t'inventer / Si tu n'avais pas existé".
Filmographie :
1973 : L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise, de Nina Companeez
1973 : Don Juan ou Si Don Juan était une femme..., de Roger Vadim
1971 : Les pétroleuses, de Christian-Jacque
1971 : Boulevard du Rhum, de Robert Enrico
1970 : Les novices, de Guy Casaril et Claude Chabrol
1970 : L'ours et la poupée, de Michel Deville
1969 : Les femmes, de Jean Aurel
1968 : Shalako, d'Edward Dmytryk
1968 : Histoires extraordinaires, de Federico Fellini, Louis Malle et Roger Vadim
1967 : A coeur joie, de Serge Bourguignon
1965 : Viva Maria!, de Louis Malle
1964 : Une ravissante idiote, d'Edouard Molinaro
1963 : Le mépris, de Jean-Luc Godard
1962 : Le repos du guerrier, de Roger Vadim
1962 : Vie privée, de Louis Malle
1961 : Amours célèbres, de Michel Boisrond
1961 : La bride sur le cou, de Roger Vadim
1960 : La vérité, d'Henri-Georges Clouzot
1959 : Voulez-vous danser avec moi, de Michel Boisrond
1959 : Babette s'en va-t-en guerre, de Christian-Jaque
1959 : La femme et le pantin, de Julien Duvivier
1958 : En cas de malheur, de Claude Autant-Lara
1958 : Les bijoutiers du clair de lune, de Roger Vadim
1957 : Une parisienne, de Michel Boisrond
1956 : Et Dieu... créa la femme, de Roger Vadim
1956 : La mariée est trop belle, de Pierre Gaspard-Huit
1956 : En effeuillant la marguerite, de Marc Allégret
1956 : Les week-ends de Néron, de Steno
1956 : Cette sacré gamine, de Michel Boisrond
1956 : Hélène de Troie, de Robert Wise
1955 : La lumière d'en face, de Georges Lacombe
1955 : Les grandes manoeuvres, de René Clair
1955 : Rendez-vous à Rio, de Ralph Thomas
1955 : Futures vedettes, de Marc Allégret
1955 : Le fils de Caroline chérie, de Jean-Devaivre
1954 : Haine, amour et trahison, de Mario Bonnard
1954 : Si Versailles m'était conté, de Sacha Guitry
1953 : Un acte d'amour, d'Anatole Litvak
1953 : Le portrait de son père, d'André Berthomieu
1953 : Les dents longues, de Daniel Gélin
1952 : Manina... La fille sans voile, de Willy Rozier
1952 : Le trou normand, de Jean Boyer
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