Bunny Wailer
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Dernier survivant des Wailers, celui qui n'aura jamais su égaler la notoriété de ses amis Bob Marley et Peter Tosh, mais aura néanmoins apporté une large contribution au reggae jamaïcain, naît sous le nom de Neville O'Riley Linvingston le 10 avril 1947 à Kingston.
Celui
que
l'on
connaîtra
sous
le
nom
de
Bunny
Livingston,
ou
Bunny
Wailer,
grandit
dans
la
communauté
rurale
de
Nine
Miles
où
son
père
rencontre
la
mère
d'un
certain
Bob
Marley.
Les
deux
enfants
grandissent
ensemble,
comme
des
frères,
déménageant
à
Kingston
à
leur
adolescence.
Si
la
vie
dans
le
quartier
de
Trench
Town
n'est
pas
tous
les
jours
facile,
eux
s'évadent
grâce
à
la
musique.
Ils
côtoient
notamment
un
de
leurs
voisins,
le
musicien
Joe
Higgs,
de
quelques
années
leur
aîné.
C'est
lors
de
sessions
tutorielles
organisées
à
l'improviste
dans
le
jardin
de
ce
dernier
qu'ils
rencontrent
un
dénommé
Peter
Tosh.
Le
fameux
trio
des
Wailers
est
né.
Les
jeunes
hommes,
méconnaissables
dans
leurs
costumes
et
coiffures
(cheveux
courts)
bien
soignés,
rencontrent
un
premier
succès
avec
le
single
Simmer
Down
en
1964.
Deux
ans
plus
tard,
l'album
"The
Wailing
Wailers"
confirme
leur
talent,
mais
le
trio
ne
récupère
aucun
bénéfice
de
tubes
comme
Rude
Boy.
Après
avoir
fait
bande
à
part
pendant
un
temps
-
quelques
mois
durant
lesquels
Bunny
Wailer
se
voit
emprisonné
pour
possession
de
marijuana
-
les
trois
amis
reviennent
sur
les
devants
de
la
scène
en
tant
que
Rastafaris
convertis,
avec
un
nouveau
style
musical
:
le
reggae.
Le
groupe
ne
tarde
pas
à
renouer
avec
le
succès,
devenant
même
un
véritable
phénomène
en
Jamaïque
et
bientôt
à
l'international,
avec
des
tubes
comme
Stir
It
Up,
Trench
Town
Rock,
ou
encore
I
Shot
The
Sheriff,
rendu
populaire
par
une
reprise
signée
Eric
Clapton
en
1974.
Le
trio
se
lance
alors
dans
des
tournées
de
plus
en
plus
importantes,
sur
des
distances
de
plus
en
plus
longues.
Mais
c'en
est
de
trop
pour
Bunny
Wailer
qui,
après
avoir
voyagé
jusqu'au
Royaume-Uni,
refuse
de
participer
à
la
tournée
américaine
prévue
dans
la
foulée.
Alors
que
lui
préfère
rester
dans
sa
Jamaïque
natale,
Peter
Tosh
vient
mettre
un
terme
définitif
aux
Wailers
en
claquant
la
porte
en
1973.
Chacun
suit
donc
son
propre
chemin,
celui
de
Bunny
Wailer
passant
par
la
création
de
son
propre
label,
Solomonic
-
un
adjectif
anglais
pour
qualifier
une
grande
sagesse.
Le
chanteur
et
auteur-compositeur
publiera
sur
celui-ci
la
majorité
de
ses
travaux,
à
commencer
par
un
premier
single
solo
intitulé
Searching
for
Love
en
1973.
S'en
suivent
quatre
autres
l'année
suivante,
dont
le
fameux
Pass
It
On,
puis
l'apparition
dans
les
bacs
de
"Blackheart
Man"
en
1976,
premier
album
solo
pour
lequel
l'artiste
jamaïcain
n'a
pas
pu
s'empêcher
d'inviter
ses
anciens
acolytes
des
Wailers.
Porté
par
deux
nouveaux
singles,
Battering
Down
Sentence
et
le
célèbre
Rasta
Man,
l'opus
est
acclamé
comme
un
véritable
chef-d'oeuvre.
Celui-ci,
ni
les
prochains,
ne
parviennent
toutefois
à
rencontrer
le
même
succès
que
ceux
de
Peter
Tosh,
et
encore
moins
Bob
Marley.
Aussi
le
chanteur
décide-t-il
de
revenir
à
la
source
:
il
reprend
en
1980
les
tubes
qui
ont
fait
la
gloire
du
trio
dans
l'album
"Bunny
Wailer
Sings
the
Wailers".
Lorsque
le
leader
de
l'ancienne
formation
meurt
des
suites
d'un
cancer,
quelques
mois
plus
tard,
son
ami
lui
rend
hommage
avec
"Tribute
to
the
Hon
Nesta
Marley".
À
travers
ces
nouvelles
reprises,
Bunny
Wailer
montre
son
souhait
le
plus
grand
qu'est
de
faire
perdurer
la
mémoire
du
...
Mais le chanteur ne fait pas que languir dans le passé, s'aventurant même dans la musique de la nouvelle génération avec un album dancehall, "Rock'n'Groove", sorti en 1981. S'il ne maîtrise toutefois pas encore le genre, il s'y reprendra à quelques reprises au fil des années, alternant avec des opus plus traditionnels de roots reaggae. D'aucun ne rencontrent toutefois un grand succès, et c'est finalement sur scène que l'artiste fera toute sa notoriété. Alors qu'il n'y était pas monté depuis une réunion des Wailers en 1975, Bunny Wailer donne un concert phénoménal à Kingston à la fin de l'année 1982, immortalisé dans un "Live Album" (1983) anthologique. Alors qu'en studio il tente encore tant bien que mal de s'adapter aux nouveaux courants musicaux, l'artiste se résoud finalement à mettre un pas en dehors de la Jamaïque : treize ans après celle qui l'avait fait quitter son groupe, Bunny Wailer entame en 1986 une tournée... aux États-Unis.
Fort du succès de cette dernière, il revient l'année suivante dans les bacs avec deux albums dancehall, "Rootsman Skanking" et "Rule Dance Hall", cette fois bien accueillis. Mais c'est en revenant à un son roots qu'il reçoit les plus beaux éloges avec "Liberation" (1989). S'en suit un nouvel opus en hommage à son ami d'enfance, "Time Will Tell : A Tribute to Bob Marley" (1990), qui lui vaut le Grammy Award du Meilleur album reggae. Bunny Wailer remportera quelques années plus tard deux autres de ces prestigieuses statuettes, pour "Crucial! Roots Classics" (1995) puis de nouvelles reprises dans "Hall of Fame : A Tribute to Bob Marley's 50th Anniversary" (1996).
Le chanteur délaisse par la suite les studios pour s'impliquer davantage dans la vie politique de son pays, fondant même son propre parti, United Progressive Party (UPP). Ce n'est finalement qu'en 2000 qu'il se remet à la musique, diffusant une poignée de nouveaux albums dans la première décennie du nouveau millénaire. Si son rythme ralentit, l'artiste de près de soixante-dix ans n'est pour autant pas prêt à prendre sa retraite. En témoignent un impressionnant double-album de cinquante titres inédits, "Reincarnated Souls" en 2013, puis une nouvelle tournée événement aux États-Unis en 2016, à l'occasion des 40 ans de son premier album solo et l'un de ses plus grands chefs-d'oeuvre, "Blackheart Man".
Discographie :
2013 : Reincarnated Souls
2009 : Cross Culture
2007 : Rub-A-Dub
2003 : World Peace
2000 : Communication
1996 : Hall Of Fame : A Tribute to Bob Marley's 50th Anniversary
1993 : Just Be Nice
1992 : Dance Massive
1911 : The Never Ending Wailers
1990 : Gumption
1990 : Time Will Tell : A Tribute to Bob Marley
1989 : Liberation
1987 : Rule Dance Hall
1987 : Rootsman Skanking
1985 : Marketplace
1983 : Roots Radics Rockers Reggae
1982 : Hook Line & Sinker
1981 : Tribute
1981 : Rock'n'Groove
1980 : Bunny Wailer Sings the Wailers
1979 : In I Father's House
1978 : Struggle
1977 : Protest
1976 : Blackheart Man
Avec les Wailers :
1973 : Burnin'
1972 : Catch A Fire
1971 : Soul Revolution Part II
1970 : Soul Rebels
1966 : The Wailing Wailers