Camille Chamoux
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Électron libre de l'humour français, Camille Chamoux voit le jour sous la présidence de Valérie Giscard d'Estaing le 22 septembre 1977 à Paris. Que ce soit par ses scénarios ("Les Gazelles"), ses rôles au cinéma ("Les Tribulations d'une caissière", "Rupture pour tous") ou ses seules en scène ("Née sous Giscard"), elle tend chaque fois à projeter au public un drôle de miroir de sa génération, faite de névroses et de contradictions. La génération Y.
Petite-fille
de
l'helléniste
François
Chamoux,
Camille
se
destine
comme
son
grand-père
vers
de
grandes
études.
Après
une
Hypokhâgne
et
khâgne,
c'est
vers
l'Ecole
Normale
Supérieure
(ENS)
qu'elle
se
dirige,
mais
elle
échoue
au
concours
et
se
retrouve
finalement
sur
les
bancs
de
la
fac.
Sans
grande
conviction.
Le
théâtre
apparait
alors
comme
une
voie
possible
pour
se
reconvertir,
elle
qui
adore
se
mettre
en
scène
devant
sa
famille
et
qui
pourrait
parler
sans
s'arrêter
pendant
des
heures.
Dès
1996,
elle
suit
une
formation
au
conservatoire
du
7eme
arrondissement
de
Paris,
puis
participe
à
des
ateliers
orchestrés
au
Théâtre
du
Rond-Point
après
avoir
subie
un
deuxième
échec
en
ratant
des
concours
d'art
dramatique.
Engagée
dans
la
foulée
au
sein
de
la
troupe
du
Théâtre
Sylvia
Monfort,
dans
le
15ème
arrondissement,
elle
crée
la
compagnie
L'oeil
du
guetteur
et
se
produit
en
continu
dans
des
pièces
au
début
des
années
2000,
notamment
mises
en
scène
par
Régis
Santon
("L'Ecole
des
femmes",
"Love
and
Fish",
"Britannicus").
En
2012,
elle
rejoint
le
casting
de
la
pièce
"Les
Bonobos",
mise
en
scène
par
Laurent
Baffie
au
Théâtre
du
Palais-Royal.
Entre-temps,
Camille
Chamoux
se
fait
repérer
par
la
télévision
(L'Edition
spéciale
sur
Canal+)
et
la
radio
(Faites
entrer
l'invité
de
Michel
Drucker
sur
Europe
1)
mais
surtout
joue
dans
son
premier
one
woman
show,
"Camille
attaque",
qu'elle
joue
sur
la
scène
de
théâtres
parisiens
(Théâtre
des
Blancs-Manteaux,
Théâtre
du
Point-Virgule,
L'Européen,
Le
Splendid,
Bobino)
de
2006
à
2011.
Critique
envers
elle-même
et
sa
génération,
la
trublionne,
qui
ne
se
dit
ni
humoriste
ni
comédienne
mais
bel
et
bien
artiste,
livre
un
point
de
vue
acide
mais
toujours
bienveillant
sur
les
pathologies
d'une
trentenaire
urbaine,
de
la
mythomanie
à
la
paranoïa,
en
passant
par
l'hypocondrie.
En
2012,
elle
met
en
scène
son
deuxième
spectacle
:
"Née
sous
Giscard".
"Je
suis
née
dans
une
époque
médiocre
dont
le
symbole
est
Giscard"
débute
l'artiste
sur
scène.
Pour
promouvoir
ce
spectacle,
dans
lequel
elle
se
glisse
dans
la
peau
d'une
candidate
aux
élections
municipales,
elle
placarde
le
métro
d'affiches
de
son
spectacle
où
elle
pose,
sourire
mièvre
et
diadème
clinquant,
à
la
façon
d'une
Miss.
La
publicité
a
si
bien
marchée
que
l'ancien
président
français
l'a
appelée
et
s'est
déplacé
en
personne
pour
voir
son
spectacle
avant
de
l'inviter
à
diner
!
Et
après
Giscard,
c'est
le
cinéma
qui
l'invite
dans
ses
rangs.
À
l'affiche
en
2011
des
remarqués
"Tribulations
d'une
caissière"
et
"Bye
Bye
Blondie",
elle
rejoint
par
la
suite
les
séries
"Clem"
et
"Workingirls",
deux
séries
où
les
femmes
ont
toute
leur
place.
Où
les
femmes
prennent
leur
place
dans
la
société.
Les
femmes,
et
...
En effet, dans "Les Gazelles" (2014) de Mona Achache, c'est le point de vue d'une poignée de femmes, toutes plus névrosées les unes que les autres, qu'elle dessine de sa plume. Film féminin mais ne se revendiquant pas féministe, il collectionne les scènes cultes comme lorsque le personnage joué par Camille s'épile en quatrième vitesse après que son aventure du soir lui ait susurré à l'oreille qu'elle devait avoir la peau douce. Cette année-là, elle obtient aussi un petit rôle chez Dany Boon ("Supercondriaque") mais récolte surtout le trophée Femme en or pour son spectacle "Née sous Giscard".
Depuis, de plus en plus sollicitée par le cinéma français, Camille Chamoux continue de tracer sa route dans de drôle de productions. En 2016, elle est à l'affiche de trois films : "Rupture pour tous", et son agence se chargeant d'annoncer les ruptures sentimentales à la place des concernés, "L'Invitation", qui remet en question l'amitié et "Maman a tort", un adieu bouleversant à l'enfance.
L'année suivante, tout en jouant son nouveau spectacle, "L'esprit de contradiction", au Théâtre du Petit Saint Martin sur une mise en scène signée Camille Cottin, la "connasse" de Canal+, l'artiste pétillante s'affiche dans les comédies "Mes Trésors" et "Faut pas lui dire".
Dans la première, elle est une informaticienne introvertie se retrouvant du jour au lendemain aux côtés d'un père qu'elle n'a jamais vu (Jean Reno) et d'une soeur pickpocket (Reem Kherici) à devoir voler un Stradivarius de 15 millions d'euros. Dans la seconde, une mère de famille calculant les moindres recoins de sa vie. Aux côtés de Jenifer Bartoli et de Tania Garbarski, elle va aider leur petite cousine à garder un secret la veille de son mariage. Camille Chamoux est définitivement la copine qu'on aimerait toutes avoir.
Filmographie :
2017 : Faut pas lui dire, de Solange Cicurel
2017 : Mes trésors, de Pascal Bourdiaux
2016 : L'Invitation, de Michaël Cohen
2016 : Rupture pour tous, d'Éric Capitaine
2016 : Maman a tort, de Marc Fitoussi
2014 : Les Gazelles, de Mona Achache
2014 : Supercondriaque, de Dany Boon
2014 : France Kbek (Série TV)
2014 : Workingirls (Série TV)
2011-2012 : Clem (Série TV)
2011 : Merci Patron, de Pierre Joassin (Téléfilm)
2011 : La Grève des femmes, de Stéphane Kappes (Téléfilm)
2011 : Les Tribulations d'une caissière, de Pierre Rambaldi
2011 : Bye Bye Blondie, de Virginie Despentes
2011 : Et soudain, tout le monde me manque, de Jennifer Devoldère
Récompense :
2014 : Trophée Femme en or dans la catégorie spectacle pour "Née sous Giscard"
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