Cary Grant
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Archibald Leach devient Cary Grant dans les années 1930. Cet acteur reste aux yeux du public l'incarnation de l'homme à l'élégance totale, gentleman aux costumes impeccables et à la diction parfaite. Il suffit à Cary Grant de quatre collaborations exceptionnelles avec Alfred Hitchcock pour inspirer toute une génération d'acteurs.
Archibald
Alexander
Leach
voit
le
jour
en
1904,
dans
un
foyer
instable,
presque
sordide,
en
Angleterre
au
début
du
siècle.
C'est
à
Bristol
qu'Elsie
et
Elias
Leach
tentent
d'élever
Archie.
Son
enfance
difficile
en
rappelle
une
autre
toute
aussi
célèbre,
celle
de
Charlie
Chaplin.
Elsie,
sa
mère,
est
enfermée
dans
une
institution
psychiatrique
pour
démence
alors
que
son
fils
n'est
qu'un
petit
garçon.
Son
père,
quant
à
lui,
a
pour
réputation
d'être
particulièrement
dur,
voire
tyrannique.
L'homme
déscolarise
vite
Archie
et
le
fait
engager
dans
la
compagnie
de
cirque
des
Knockabout
gérée
par
l'acteur
Bob
Pender.
Il
travaille
la
pantomime,
il
jongle,
fait
parfois
le
clown,
il
se
tient
encore
loin
de
l'acteur
classique
et
parfois
poseur
des
années
1950...
Cependant,
tout
cet
apprentissage
lui
confère
cette
capacité
à
se
mouvoir
intelligemment
à
l'écran,
sachant
se
placer
et
créer
la
surprise,
loin
des
acteurs
"immobiles"
que
l'on
peut
voir
dans
les
années
1940.
Inspiré
toute
sa
vie
par
la
carrière
de
Chaplin,
dans
lequel
il
se
retrouve
dans
les
origines
modestes,
Archie
pense
que
l'Amérique
peut
le
sortir
de
sa
situation
encore
fragile.
En
1920,
toute
la
troupe
prend
par
chance
le
bateau
pour
New
York
pour
paraître
à
Broadway.
Pour
l'anecdote,
Mary
Pickford
et
Douglas
Fairbanks,
le
tout
premier
couple
glamour
d'acteurs
à
Hollywood
est
sur
le
même
bateau
que
lui.
Le
coup
de
foudre
avec
cette
ville
est
immédiat
:
le
jeune
homme
travaille
à
Coney
Island
le
jour
et
se
produit
sur
scène
le
soir,
et
traîne
dans
les
nightclubs
de
la
ville.
Il
partage
à
l'époque
un
appartement
avec
le
futur
costumier
le
plus
influent
d'Hollywood,
Orry-Kelly,
qui
permet
à
Archie
de
rencontrer
des
agents
et
des
metteurs
en
scène
de
Broadway.
Orry-Kelly
propose
à
Archie
de
le
suivre
à
Los
Angeles
pour
ses
affaires.
Sur
place,
il
décroche
des
auditions,
essentiellement
des
comédies
un
peu
potaches
telles
que
"She
Done
Him
Wrong"
(1933)
avec
Mae
West
qui
décèle
en
lui
un
potentiel
intéressant.
Il
enchaîne
avec
"Topper"
et
"Philadelphia
Story".
Il
signe
alors
avec
la
Paramount
qui
lui
suggère
de
changer
ce
nom
trop
anglais
que
l'on
pourrait
croire
imaginé
par
Charles
Dickens
lui-même,
en
quelque
chose
de
plus
américain.
Cary
Grant
voit
le
jour.
Ce
pseudonyme
a
toujours
provoqué
chez
l'acteur
une
sorte
de
schisme
entre
sa
personnalité
publique
et
privée,
très
différente
de
l'image
qu'il
projette
au
public.
Trouble
qui
lui
fait
prononcer
par
la
suite
cette
phrase
célèbre
:
"Tout
le
monde
veut
être
Cary
Grant,
même
moi..."
Il
forme
un
tandem
détonant
avec
l'athlétique
Katharine
Hepburn,
duo
glamour
adoubé
par
le
tout
Hollywood,
mais
dont
les
films
n'ont
pas
le
succès
escompté.
Il
tourne
avec
elle
"Sylvia
Scarlett",
ou
"L'impossible
Monsieur
Bébé"
(1938).
Par
la
suite,
Howard
Hawks
le
prend
sous
son
aile
et
le
fait
tourner
dans
"His
Girl
Friday"
en
1940,
ambigüe
histoire
de
triangle
amoureux.
Pour
Grant,
le
succès
est
fulgurant,
il
est
l'acteur
le
mieux
payé
de
l'âge
d'or,
dépassant
même
son
modèle,
Chaplin.
On
lui
présente
un
autre
brillant
réalisateur
dont
le
nom
n'est
plus
à
faire
et
qui
vient
lui
aussi
de
Grande-Bretagne.
Il
aime
le
suspens,
les
fins
de
films
glorieuses
et
inattendues...
Alfred
Hitchcock
sert
la
main
de
Grant
en
1940.
Un
an
plus
tard,
il
le
fait
tourner
avec
Joan
Fontaine
dans
"Soupçons",
long-métrage
qui
amorce
une
belle
collaboration
entre
les
deux
hommes.
Dans
"Soupçons",
l'acteur
pose
les
bases
de
l'image
Cary
Grant
que
tout
le
monde
aime
voir
:
séducteur
implacable
mais
élégant,
coqueluche
de
ces
dames,
homme
porté
sur
l'oisiveté,
parfois
superficiel.
Ses
personnages
détiennent
surtout
un
secret
qu'ils
tentent
de
cacher
à
tout
prix.
Les
récompenses
l'ignorent,
Joan
Fontaine
remporte
l'Oscar
de
la
meilleure
actrice.
En
1944,
Grant
revient
à
la
comédie
avec
la
sautillante
création
de
Frank
Capra,
"Arsenic
et
vieilles
dentelles",
scénario
imprégné
de
vaudeville
avec
ses
cadavres
dans
les
placards
et
ses
charmantes
interprétations.
Il
retrouve
vite
"Hitch",
pour
qui
il
tourne,
avec
l'actrice
suédoise
préférée
d'Hollywood
Ingrid
Bergman
dans
"Les
Enchaînés".
Cette
mise
à
l'épreuve
amoureuse
entre
les
deux
personnages
sur
fond
d'espionnage
est
l'un
des
meilleurs
cocktails
de
suspens
jamais
pensé
par
le
maître
Alfred.
Cary
Grant
apprécie
l'exigence
des
scenarii
que
le
réalisateur
lui
soumet
et
cherche
à
se
dépasser
dans
son
travail
d'interprétation.
Hawks
rappelle
Cary
Grant
pour
"I
Was
a
Male
War
Bride"
en
1949,
et
se
retrouve
à
jouer
avec
une
nouvelle
starlette
d'Hollywood,
la
jeune
Marilyn
Monroe,
dans
"Chérie,
je
me
sens
rajeunir"
en
1952.
Mais
à
déjà
presque
45
ans,
Cary
ne
supporte
plus
les
comédies
et
refuse
tout
en
bloc.
Il
dit
oui
à
un
tandem
avec
son
équivalent
féminin,
la
superbe
Grace
Kelly
pour
"La
Main
au
Collet"
en
1955,
l'un
des
meilleurs
Hitchcock
à
n'en
point
douter.
Quelques
années
plus
tard,
c'est
"North
by
Nothwest"
("La
Mort
aux
Trousses")
et
sa
célèbre
scène
de
traque
par
un
mitrailleur
ailé.
Cary
reste
au
sommet
de
sa
carrière,
en
artisan
du
frisson
Hitchcockien.
En
1958,
on
l'approche
pour
incarner
un
agent
secret
british
séducteur
et
brillant,
ce
cher
James
Bond,
personnage
pensé
par
Ian
Fleming,
directement
inspiré
par
Cary
Grant.
Il
refuse
les
avances
et
le
rôle
échoit
au
très
plaisant
et
presque
inconnu,
Sean
Connery.
Il
prend
sa
retraite
d'acteur
dans
les
années
1960.
Toute
sa
vie,
Cary
Grant
a
défié
les
ors
d'Hollywood
en
refusant
de
faire
partie
de
l'Académie
des
Oscars.
Position
qui
lui
a
valu
d'être
longtemps
boudé
par
ses
pairs
jusqu'en
1970,
quand
il
reçoit
l'Oscar
d'honneur
pour
l'ensemble
de
sa
carrière
des
mains
d'une
autre
légende,
Frank
Sinatra.
L'acteur
disparaît
en
1986.
En
1981,
il
épouse
Barbara
Harris
la
dernière
de
ses
cinq
épouses.
Les
mariages
et
la
vie
privée
de
Cary
Grant
ont
longtemps
été
l'objet
de
ragots
et
ont
fait
les
choux
gras
de
la
presse
à
scandale.
Son
premier
mariage
s'est
notamment
soldé
par
un
divorce
à
cause
de
violences
conjugales
de
la
part
de
l'acteur
sur
sa
femme
Virginia
Cherrill.
En
1966,
sa
troisième
femme
lui
donne
une
petite
fille,
Jennifer
Grant,
mais
le
mariage
finit
également
par
exploser.
Des
rumeurs
attestant
que
Grant
était
homosexuel
ont
toujours
jalonnées
sa
carrière,
chose
qui
n'a
...
Encore aujourd'hui présenté comme le meilleur acteur de tous les temps (tous styles de jeu confondus) par le site de référence IMDB, il devance James Stewart, un autre acteur fétiche d'Hitchcock, Marlon Brando, Errol Flynn ou même... son modèle, Charlie Chaplin. L'élève a peut-être dépassé le maître.
Filmographie :
1966 : Rien ne sert de courir (Walk Don't Run), de Charles Walters
1964 : Grand méchant loup appelle (Father Goose), de Ralph Nelson
1963 : Charade, de Stanley Donen
1962 : Un soupçon de vison (That Touch of Mink), de Delbert Mann
1960 : Ailleurs l'herbe est plus verte (The Grass Is Greener), de Stanley Donen
1959 : La Mort aux trousses (North by Northwest), d'Alfred Hitchcock
1959 : Opération jupons (Operation Petticoat), de Blake Edwards
1958 : Indiscret (Indiscreet), de Stanley Donen
1958 : La Péniche du bonheur (Houseboat), de Melville Shavelson
1957 : Elle et lui (An Affair to Remember), de Leo McCarey
1957 : Orgueil et Passion (The Pride and the Passion), de Stanley Kramer
1957 : Embrasse-la pour moi (Kiss Them for Me), de Stanley Donen
1955 : La Main au collet (To Catch a Thief), d'Alfred Hitchcock
1953 : La Femme rêvée (Dream Wife), de Sidney Sheldon
1952 : Cette sacrée famille (Room for One More), de Norman Taurog
1952 : Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business), d'Howard Hawks
1951 : On murmure dans la ville (People Will Talk), de Joseph L. Mankiewicz
1950 : Cas de conscience (Crisis), de Richard Brooks
1949 : Allez coucher ailleurs (I Was a Male War Bride), d'Howard Hawks
1948 : Un million clé en main (Mr. Blandings Builds His Dream House), de Henry C. Potter
1948 : La Course aux maris (Every Girl Should Be Married), de Don Hartman
1947 : Deux soeurs vivaient en paix (The Bachelor and the Bobby-Soxer), d'Irving Reis
1947 : Honni soit qui mal y pense (The Bishop's Wife), de Henry Koster
1946 : Sans réserve (Without Reservations), de Mervyn LeRoy
1946 : Nuit et Jour (Night and Day), de Michael Curtiz
1946 : Les Enchaînés (Notorious), d'Alfred Hitchcock
1944 : Étrange histoire (Once Upon a Time), d'Alexander Hall
1944 : Rien qu'un coeur solitaire (None But the Lonely Heart), de Clifford Odets
1944 : Arsenic et vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace), de Frank Capra
1943 : Pile ou face (Mister Lucky), de H.C. Potter
1943 : Destination Tokyo, de Delmer Daves
1942 : Lune de miel mouvementée (Once Upon a Honeymoon), de Leo McCarey
1941 : La Chanson du passé (Penny Serenade), de George Stevens
1941 : Soupçons (Suspicion), d'Alfred Hitchcock
1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday), de Howard Hawks
1940 : Mon épouse favorite (My Favorite Wife), de Garson Kanin
1940 : Howard le révolté (The Howards of Virginia), de Frank Lloyd
1940 : Indiscrétions (The Philadelphia Story), de George Cukor
1939 : Gunga Din, de George Stevens
1939 : Seuls les anges ont des ailes (Only Angels Have Wings), de Howard Hawks
1939 : L'Autre (In Name Only), de John Cromwell
1939 : Fantômes en croisière (Topper Takes a Trip), de Norman Z. McLeod
1938 : L'Impossible monsieur Bébé (Bringing Up Baby), de Howard Hawks
1938 : Vacances (Holiday), de George Cukor
1937 : Le Coeur en fête (When You're in Love), de Robert Riskin
1937 : Le Couple invisible (Topper), de Norman Z. McLeod
1937 : L'Or et la femme (The Toast of New York), de Rowland V. Lee
1937 : Cette sacrée vérité (The Awful Truth), de Leo McCarey
1936 : Empreintes digitales (Big Brown Eyes), de Raoul Walsh
1936 : Suzy, de George Fitzmaurice
1936 : La Chasse aux millions (The Amazing Quest of Ernest Bliss), d'Alfred Zeisler
1936 : Bonne blague (Wedding Present), de Richard Wallace
1935 : Les Ailes dans l'ombre (Wings in the Dark), de James Flood
1935 : Intelligence Service (The Last Outpost), de Charles Barton et Louis Gasnier
1935 : Sylvia Scarlett, de George Cukor
1934 : Princesse par intérim (Thirty Day Princess), de Marion Gering
1934 : Born to Be Bad, de Lowell Sherman
1934 : Kiss and Make Up, de Harlan Thompson
1934 : La Demoiselle du téléphone (Ladies Should Listen), de Frank Tuttle
1934 : Caprice de femmes (Enter Madame), d'Elliott Nugent
1933 : Lady Lou (She Done Him Wrong), de Lowell Sherman
1933 : Celle qu'on accuse (The Woman Accused), de Paul Sloane
1933 : L'Aigle et le Vautour (The Eagle and the Hawk), de Stuart Walker
1933 : Gambling Ship, de Louis Gasnier et Max Marcin
1933 : Je ne suis pas un ange (I'm No Angel), de Wesley Ruggles
1933 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland), de Norman Z. McLeod
1932 : La Belle Nuit (This Is the Night), de Frank Tuttle
1932 : Sinners in the Sun, d'Alexander Hall
1932 : Singapore Sue, de Casey Robinson
1932 : Merrily We Go to Hell, de Dorothy Arzner
1932 : Le Démon du sous-marin (Devil and the Deep), de Marion Gering
1932 : Blonde Vénus (Blonde Venus), de Josef von Sternberg
1932 : Hot Saturday, de William A. Seiter
1932 : Madame Butterfly, de Marion Gering
Récompenses :
1970 : Oscar d'honneur
1960 : Etoile sur le Hollywood Walk of Fame
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