Cat Stevens
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Avant de se faire connaître sous le pseudonyme de Cat Stevens, puis de se faire appeler Yusuf depuis sa conversion à l'Islam, le célèbre chanteur folk à qui l'on doit des tubes comme "Wild World" ou "Lady D'Arbanville" naît sous le nom de Stephen Demetre Georgiou le 24 juillet 1948 à Londres.
Ce
cadet
de
trois
enfants,
d'un
père
grec
et
d'une
mère
suédoise,
grandit
au
coeur
du
quartier
théâtral
londonien
de
West
End,
dans
un
petit
appartement
de
la
Shaftsbury
Avenue
au-dessus
du
restaurant
familial.
Élevé
à
la
fois
dans
la
religion
orthodoxe,
à
la
maison,
et
dans
la
religion
catholique,
à
l'école,
le
petit
développe
vite
un
goût
pour
la
musique
folk,
qu'elle
soit
grecque,
britannique
ou
américaine.
À
ses
15
ans,
ce
fan
des
Beatles
qui
s'est
déjà
formé
au
piano
convainc
son
père
de
lui
acheter
une
guitare.
Il
commence
alors
à
composer
ses
propres
morceaux.
En
1964,
l'élève
de
16
ans
de
l'Hammersmith
Art
College
fait
ses
débuts
sur
scène
dans
un
bar
local
dénommé
le
Black
Horse.
L'année
suivante,
il
signe
un
contrat
de
parolier
et
commence
déjà
à
se
faire
connaître,
sous
le
nom
de
Cat
Stevens,
grâce
à
un
tube
vendu
pour
la
modique
somme
de
40
dollars
à
la
chanteuse
soul
P.
P.
Arnold
:
The
First
Cut
is
the
Deepest,
qui
sera
repris
par
des
artistes
aussi
célèbres
que
Rod
Stewart
et
Sheryl
Crow.
Repéré
par
un
producteur
dénommé
Mike
Hurst,
le
jeune
prodige
signe
chez
Decca
Records
à
tout
juste
18
ans.
Son
premier
album,
"Matthew
and
Son"
(1967),
porté
par
le
single
I
Love
My
Dog,
se
hisse
en
deuxième
position
du
classement
britannique.
Cat
Stevens
fait
d'emblée
sensation,
notamment
auprès
d'un
jeune
public.
Mais
alors
que
son
label
espère
fidéliser
cette
audience,
lui
rêve
de
projets
plus
sérieux.
Après
un
deuxième
album,
"New
Masters"
(1967)
passé
largement
inaperçu,
si
ce
n'est
pour
sa
propre
reprise
de
The
First
Cut
is
the
Deepest,
le
jeune
artiste
refréné
dans
son
ambition
par
ses
producteurs
noie
sa
peine
dans
l'alcool
et
sombre
dans
la
dépression.
Son
état
de
santé
commence
alors
à
décliner,
jusqu'en
1968
où
il
se
voit
hospitalisé
pour
la
tuberculose.
Durant
plus
d'un
an
de
convalescence,
celui
qui
s'était
habitué
à
la
débauche
revoit
son
mode
de
vie
et
travaille
sur
un
nouvel
opus.
Après
avoir
signé
auprès
de
Island
Records,
Cat
Stevens
revient
dans
les
bacs
en
1970
avec
"Mona
Bone
Jackson",
lequel
reçoit
un
accueil
critique
des
plus
chaleureux.
Mais
c'est
avec
le
suivant,
"Tea
for
the
Tillerman",
diffusé
la
même
année,
qu'il
rencontre
son
premier
vrai
succès
outre-Atlantique.
Porté
par
son
célèbre
Wild
Word,
celui-ci
entre
dans
le
Top
10
américain,
se
voit
certifié
disque
d'or,
et
relance
son
prédécesseur,
avec
notamment
le
titre
Lady
D'Arbanville
qui
fait
également
un
carton
aux
États-Unis.
Le
chanteur
britannique
renforce
son
statut
de
vedette
internationale
dès
l'année
suivante
avec
"Teaser
and
the
Firecat"
(1971),
qui
entre
en
troisième
position
des
charts
grâce
à
des
titres
comme
Peace
Train,
Morning
Has
Broken
et
Moonshadow.
S'il
ne
produit
pas
de
nouveaux
tubes,
son
successeur
"Catch
Bull
at
Four"
(1972)
reste
pour
sa
part
trois
semaines
à
la
tête
du
classement
Billboard.
Depuis
le
début
des
années
1970,
chaque
album
de
Cat
Stevens
-
presque
un
par
an
-
reçoit
ainsi
la
certification
disque
d'or.
Lui,
parti
s'exiler
au
Brésil,
reverse
une
grande
partie
des
gains
à
quelques
organismes
de
charité
comme
l'Unesco.
Or
plus
l'artiste
fait
dans
le
conceptuel
-
avec
"Foreigner",
déjà,
en
1973,
puis
surtout
"Numbers"
en
1975
-
plus
son
succès
s'essouffle.
Fortement
encouragé,
si
ce
n'est
obligé,
par
son
label
à
revenir
à
un
son
plus
pop,
le
chanteur
britannique
retrouve
les
louanges
des
critiques
avec
"Izitso"
en
1977.
Mais
alors
qu'elle
vient
de
prouver
qu'elle
est
encore
une
valeur
sûre,
la
star
internationale
tire
sa
révérence.
Après
avoir
eu
une
révélation
en
réchappant
de
justesse
d'une
noyade,
le
jeune
homme
de
29
ans,
profondément
marqué
par
une
copie
du
Coran
offerte
en
cadeau
d'anniversaire
par
son
frère,
se
convertit
à
l'Islam.
Cat
Stevens
n'est
plus
:
il
prend
dès
lors
le
nom
de
Yusuf
Islam
et
tourne
le
dos
à
l'industrie
musicale,
revendant
même
ses
(nombreux)
disques
d'or
aux
enchères.
L'année
suivante,
A&M
Records
diffuse
"Back
to
Earth"
(1978),
réalisé
à
partir
de
titres
précédemment
enregistrés.
Mais
l'album
rencontre
un
succès
mitigé
et
le
chanteur
poursuit
son
chemin
religieux
:
il
épouse
Fawziah
Ali,
avec
qui
il
aura
bientôt
cinq
enfants,
fonde
une
école
musulmane
dans
les
environs
de
Londres
et
...
En 1987, 10,000 Maniacs reprend Peace Train. L'année suivante, Maxi Priest entre dans le Top 10 britannique grâce à sa version reggae de Wild World. Mais Yusuf Islam vient couper court à la renaissance de Cat Stevens en 1989, lorsqu'il fait l'objet d'une controverse concernant l'écrivain Salman Rushdie, auteur des "Versets sataniques" interprétés par certaines figures muslmanes comme un blasphème. Accusé d'avoir soutenu sa peine de mort, l'ancien chanteur se défend en disant avoir été mal compris. Reste que sa musique se voit retirée des ondes américaines et, lui, blacklisté de l'industrie musicale.
Aussi fonde-t-il au milieu des années 1990 son propre label, Mountain of Light, via lequel il se met à sortir des albums religieux, à la fois de spoken word et de chansons éducatives sur le Coran. Véritable philanthrope, il fonde par ailleurs l'association Small Kindness pour venir en aide notamment aux enfants durant le conflit des Balkans. Or ses efforts ne parviennent à redorer son image... L'ancienne star des années 1970 se voit même interdire l'entrée aux États-Unis à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001, qu'il a pourtant condamnées avec fermeté.
C'est néanmoins peu après que Cat Stevens, toujours sous le nom de Yusuf, revient sur les devants de la scène musicale (non-religieuse). En 2004, il s'associe au chanteur pop irlandais Ronan Keating pour revisiter sa chanson Father and Son, tirée de l'album "Tea for the Tillerman" qui lui avait permis de percer dans le pays de l'Oncle Sam quelque 34 ans auparavant. Après quoi l'Agence des Nations unies pour les réfugiés l'invite à chanter The Little Ones lors d'un concert de charité organisé en soutien aux "Voix du Darfour". Puis l'ASCAP - la Sacem américaine - rend hommage à son tout premier tube, The First Cut is the Deepest, et le nomme parolier de l'année en 2005.
De quoi encourager l'artiste à sortir un nouvel album de pop folk, sous son nom musulman et auprès d'un grand label, Atlantic Records. "An Other Cup" (2006) est salué des critiques ; Yusuf Islam est enfin accepté. Aussi revient-il en 2009 avec "Roadsinger" et une grande tournée à travers l'Europe. Après une chanson, My People, écrite en l'honneur du Printemps arabe en 2011, et une comédie musicale, Moonshadow, lancée en 2012 en Australie, l'auteur-compositeur publie un dernier album, "Tell 'Em I'm Gone" en 2014. Alors qu'il est introduit cette année-là au fameux Rock & Roll Hall of Fame, il entame sa première tournée américaine depuis 1976.
Celui qu'on a depuis l'habitude d'appeler par ses deux noms, Yusuf/Cat Stevens, diffuse un nouveau titre en 2016 : inspiré d'une visite dans les camps turcs de réfugiés syriens, He Was Alone fait partie d'une nouvelle campagne caritative intitulée "#YouAreNotAlone" de son association Small Kindness. Quelques mois plus tard, le chanteur annonce une tournée événement aux États-Unis et au Royaume-Uni, A Cat's Attic Tour, organisée pour le cinquantième anniversaire de son premier single, I Love My Dog. Comme à son habitude, l'artiste philanthrope reversera une partie des recettes à l'Unicef et à l'International Rescue Committee pour soutenir les enfants affectés par la crise migratoire syrienne.
Discographie :
Sous le nom de Yusuf :
2014 : Tell 'Em I'm Gone
2009 : Roadsinger
2006 : An Other Cup
Sous le nom de Yusuf Islam (albums religieux) :
2014 : The Story of Adam and Creation
2008 : I Look, I See 2
2006 : Footsteps in the Light
2004 : Night of Remembrance
2003 : I Look I See
2002, In Praise of the Last Prophet
2001 : Bismillah
2000 : A Is for Allah
1999 : Prayers of the Last Prophet
1998 : I Have No Cannons that Roar
1995 : The Life of the Last Prophet
Sous le nom de Cat Stevens :
1978 : Back to Earth
1977 : Izitso
1975 : Numbers
1974 : Buddha and the Chocolate Box
1973 : Foreigner
1972 : Catch Bull at Four
1971 : Teaser and the Firecat
1970 : Tea for the Tillerman
1970 : Mona Bone Jakon
1967 : New Masters
1967 : Matthew and Son
Récompense :
2014 : Rock & Roll Hall of Fame
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