Celia Cruz
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Celle que l'on surnomme "La Guarachera de Cuba", figure proéminente de la musique latine, réputée tant pour ses tenues extravagantes que pour la communion qu'elle crée systématiquement avec son public sur scène, naît le 21 octobre 1925 à La Havane de Cuba.
Celia
Cruz
grandit
dans
le
barrio
de
Suantos
Suárez
auprès
de
ses
quatorze
frères,
soeurs,
cousins,
neveux
et
nièces.
C'est
elle
qui
est
chargée
de
bercer
tous
ces
enfants
au
lit,
faisant
déjà
preuve
d'un
don
pour
la
chanson.
Par
ailleurs,
imprégnée
depuis
toute
petite
du
climat
musical
qui
règne
à
Cuba,
elle
ne
commence
toutefois
à
rêver
d'une
carrière
sur
scène
qu'à
22
ans,
lorsqu'elle
remporte
un
concours
de
chant
organisé
à
la
radio.
Alors
que
les
contrats
défilent
pour
qu'elle
chante
sur
les
ondes
locales,
la
jeune
femme
poursuit
en
parallèle
son
chemin
académique
vers
l'enseignement.
Poussée
par
son
père,
qui
espère
la
voir
choisir
cette
voie
plus
traditionnelle,
elle
ne
continue
d'apparaître
à
la
radio
que
pour
payer
ses
livres
et
subvenir
à
ses
besoins.
Au
vu
de
sa
popularité
grimpante,
et
sur
les
bons
conseils
d'un
de
ses
professeurs,
elle
finit
toutefois
par
se
laisser
tenter
et
abandonne
son
cursus
à
l'Université
nationale
des
enseignants
pour
y
préférer
le
Conservatoire
de
La
Havane.
Après
trois
années
d'études,
Celia
Cruz
se
lance
corps
et
âme
dans
la
musique.
Elle
chante
d'abord
auprès
de
la
troupe
de
danse
Las
Mulatas
de
Fuego,
puis
de
l'orchestre
Gloria
Matancera,
avant
de
gravir
les
échelons
en
1950
:
la
jeune
artiste
est
choisie
pour
remplacer
Myrta
Silva,
chanteuse
de
La
Sonora
Matancera,
célèbre
orchestre
cubain.
Si
ce
changement
est
au
départ
vu
d'un
mauvais
oeil
par
le
public,
la
présence,
si
chaleureuse,
de
Celia
Cruz
sur
scène
ne
tarde
pas
à
conquérir
tous
les
esprits.
Le
groupe
fait
un
carton,
prenant
régulièrement
la
tête
d'affiche
du
fameux
Tropicana
Club,
apparaîssant
dans
quelques
films
du
grand
écran
et
achevant
surtout
des
tournées
à
travers
les
Amériques
-
dont
les
Etats-Unis
-
tout
le
long
des
années
1950.
Marquée
par
l'ascension
du
communisme
à
Cuba,
avec
l'arrivée
de
Fidel
Castro
au
pouvoir
en
1959,
la
fin
de
la
décennie
est
aussi
bientôt
celle
de
la
collaboration
entre
les
artistes.
Plusieurs
membres
de
La
Sonora
Matancera,
dont
Celia
Cruz,
profitent
d'une
tournée
pour
s'exiler
au
Mexique
puis
rejoindre,
quelques
années
plus
tard,
la
patrie
de
l'Oncle
Sam.
La
chanteuse
devient
ainsi
citoyenne
américaine
en
1961,
ce
qui
ne
manque
pas
de
faire
enrager
Castro,
qui
l'interdit
de
territoire
:
elle
ne
pourra
plus
jamais
mettre
un
pied
sur
le
sol
cubain,
même
pour
assister
à
l'enterrement
de
son
père.
Encore
méconnue
par
sa
terre
d'accueil,
Celia
Cruz
connaît
quelques
premières
années
difficiles.
Du
moins
en
terme
professionnel...
Dans
le
privé,
au
contraire,
elle
épouse
en
1962
celui
qui
a
été
depuis
14
ans
à
ses
côtés,
le
trompettiste
de
La
Sonora
Matancera
Pedro
Knight,
qui
devient
par
la
suite
son
manager.
Alors
qu'elle
continue
d'enregistrer
une
multitude
d'albums,
ce
n'est
qu'au
milieu
des
années
1960
que
la
chanteuse
cubaine
commence
à
se
faire
un
nom
aux
Etats-Unis,
lorsqu'elle
rencontre
le
légendaire
Tito
Puente.
Naît
alors
une
fructueuse
et
longue
collaboration
puisqu'elle
enregistrera
avec
le
"Roi
du
Latin
Swing"
un
total
de
huit
albums,
dont
le
titre
"Guantanamera",
célèbre
cantique
cubain
qu'ils
reprennent
avec
brio
en
1967.
Le
réel
succès
ne
vient
toutefois
qu'à
partir
des
années
1970
pour
la
chanteuse,
qui
à
travers
diverses
autres
collaborations,
dont
Johnny
Pacheco,
les
Fania
All-Stars
et
Ray
Barretto,
explose
auprès
des
nostalgiques
des
sons
afro-cubains
comme
d'un
public
plus
jeune,
transporté
par
le
rythme
effréné
de
sa
salsa.
Celia
Cruz
se
fait,
par
ailleurs,
une
grande
réputation
pour
ses
performances
sur
scène,
qui
vont
de
paire
avec
l'excentricité
de
ses
tenues
et
perruques
:
un
goût
pour
la
fantaisie
qu'elle
maintiendra
intact,
...
Sur un total dépassant les soixante-dix albums enregistrés depuis ses premiers pas dans les studios, la diva latine signe quelque vingt-trois disques d'or avec des hits comme "Quimbara", "Toro mata" ou "La vida es un carnaval", remporte pas moins de quatre Latin Grammy Awards et trois Grammy Awards - puis un quatrième à titre posthume - et se voit ainsi couronnée "Reine de la Salsa".
Un statut qu'elle conserve encore, plus d'une décennie après sa mort le 16 juillet 2003, des suites d'une tumeur cérébrale. En témoignent tous les hommages qui continuent de pleuvoir, comme les nombreuses chansons écrites en son nom, la reprise de ses plus grand tubes par Jennifer Lopez sur la scène des American Music Awards en 2013, la telenovela "Celia, la série" diffusée sur Telemundo en 2015... Sans compter tous les best-of qui continuent de se vendre, comme le dernier en date, "Celia Cruz Para la Eternidad", sorti en 2016.
Discographie sélective :
2004 : Dios Disfrute a la Reina
2003 : Regalo del alma
2001 : La negra tiene tumbao
2000 : Siempre viviré
1998 : Mi vida es cantar
1994 : Irrepetible
1993 : Azúcar negra
1993 : ¡Azúcar!
1988 : Ritmo en el corazón (avec Ray Barretto)
1987 : The Winners
1986 : La candela
1986 : De nuevo (avec Johnny Pacheco)
1983 : Tremendo trío (avec Ray Barretto)
1982 : Feliz encuentro
1981 : Celia & Willie (avec Willie Colón)
1980 : Celia, Johnny & Pete (avec Johnny Pacheco)
1979 : La ceiba (avec la Sonora Ponceña)
1978 : Eternos (avec Johnny Pacheco)
1978 : A todos mis amigos (avec la Sonora de Memo Salamanca)
1977 : Sólo ellos, pudieron hacer éste álbum (avec Willie Colón)
1976 : Recordando el ayer (avec Johnny Pacheco)
1975 : Tremendo caché (avec Johnny Pacheco)
1974 : Celia & Johnny (avec Johnny Pacheco)
1972 : Algo especial para recordar (avec l'Orchestre de Tito Puente)
1971 : Nuevos éxitos (avec la Sonora de Memo Salamanca)
1970 : Etc., etc., etc (avec Lino Frías et orchestre)
1969 : Quimbo Quimbumbia (avec l'Orchestre de Tito Puente)
1967 : Son con guaguancó (avec la Sonora de Memo Salamanca)
1967 : A ti México (avec la Sonora de Memo Salamanca)
1967 : Bravo (avec la Sonora de Memo Salamanca)
1966 : Cuba y Puerto Rico son... (avec l'Orchestre de Tito Puente)
1965 : Canciones que yo quería haber grabado primero (avec l'Orchestre de Vicentico Valdés)
Filmographie :
1997 : El alma no tiene color (série TV)
1995 : La famille Perez, de Mira Nair
1993 : Valentina (série TV)
1992 : Les mambo kings, d'Arne Glimcher
1964 : Premier Orfeon (série TV)
1961 : Amorcito corazón, de Rogelio A. González
1957 : Affair in Havana, de Laslo Benedek
Récompenses :
2016 : Grammy Award d'honneur, pour l'ensemble de sa carrière
2004 : Latin Grammy Award posthume, du Meilleur album salsa, pour "Regalo del Alma"
2003 : Grammy Award du Meilleur album salsa ou merengue, pour "Regalo del Alma"
2003 : Grammy Award du Meilleur album salsa, pour "La Negra Tiene Tumbao"
2002 : Latin Grammy Award du Meilleur album salsa, pour "La Negra Tiene Tumbao"
2001 : Latin Grammy Award du Meilleur album traditionnel tropical, pour "Siempre Vivire"
2000 : Latin Grammy Award de la Meilleure performance salsa, pour "Celia Cruz and Friends"
1989 : Grammy Award du Meilleur album latino tropical, pour "Ritmo En El Corazon"
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Soul Power - Extrait 1 - VO - (2008)
