Chris Columbus
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- Filmographie
- Discographie

Sans doute le scénariste, réalisateur et producteur américain le plus influent à Hollywood avec son compère Steven Spielberg, Chris Columbus est à l'origine des plus gros succès du cinéma de ces trente dernières années, des "Gremlins" aux "Goonies", en passant par "Maman j'ai raté l'avion" et la saga "Harry Potter". Compagnon de jeu préféré des enfants d'hier comme d'aujourd'hui, le gamin de Pennsylvanie, né le 10 septembre 1958, n'a jamais vraiment grandit. Et c'est tant mieux.
Quand
je
serai
grand...
Les
enfants
que
nous
avons
été
peuvent
remercier
deux
films,
responsables
quelque
part
du
parcours
emblématique
de
Chris
Columbus
derrière
le
stylo,
la
caméra
et
à
la
production.
Le
premier
est
le
western
américain
"Butch
Cassidy
et
le
Kid"
(1969),
l'un
des
films
qu'il
a
visionné
à
ses
10
ans
lors
de
ses
sorties
quotidiennes
le
samedi
après-midi,
dans
un
cinéma
de
l'Ohio
où
il
a
grandi.
Le
second
survient
cinq
ans
plus
tard.
Avec
"Le
Parrain"
(1972),
qu'il
voit
pour
la
première
fois
à
ses
15
ans,
le
cinéma
va
devenir
plus
qu'une
passion.
Un
objectif
de
vie.
Plutôt
destiné
à
suivre
les
traces
de
ses
parents,
c'est-à-dire
travailler
dans
une
usine
automobile
ou
d'aluminium,
Chris
rêve
lui
de
cinéma
certes
mais
aussi
de
bandes
dessinés.
Grand
fan
des
comics
Marvel,
il
se
met
très
tôt
à
dessiner
des
story-boards
et
à
réaliser
des
films
en
Super
8
dans
la
foulée.
Ses
parents
cèdent
finalement
et
l'inscrivent
à
la
Tisch
School
of
the
Arts
de
New
York.
C'est
là
qu'il
va
écrire
son
tout
premier
scénario,
la
comédie
"Jocks",
l'histoire
d'un
lycéen
catholique
rêvant
de
devenir
footballeur.
Spielberg,
fidèle
camarade
de
jeu
Un
fois
diplômé,
il
tente
en
vain
de
vendre
son
quatrième
scénario,
"Les
Gremlins",
dont
l'idée
de
base
lui
est
venue
alors
qu'il
habitait
un
appartement
new-yorkais
miteux
grouillant
de
souris
qui
lui
rendaient
régulièrement
visite.
En
vain
jusqu'à
ce
qu'un
certain
Steven
Spielberg
mette
une
option
dessus.
Écrit
à
l'origine
comme
une
sombre
satire
de
"La
vie
est
belle"
(1946)
de
Frank
Capra,
et
comprenant
de
nombreuses
scènes
de
violence
-
la
mère
se
faisait
décapiter,
le
chien
manger
tout
cru
et
Gizmo
se
transformait
en
l'horrible
Stripe
-
Spielberg
lui
demande
de
réécrire
le
scénario
pour
en
faire
un
film
tout
public.
Installé
à
Los
Angeles
dans
le
bungalow
du
réalisateur
situé
dans
les
studios
Universal,
il
tricote
et
détricote
son
histoire
de
petits
monstres
aussi
voraces
qu'imbéciles
que
Joe
Dante
réalise
en
1984
et
que
Spielberg
produit.
"Les
Gremlins"
se
place
à
la
quatrième
place
du
box-office,
derrière
"Le
Flic
de
Beverly
Hills",
"Ghostbusters"
et
"Indiana
Jones
et
le
Temple
maudit".
Cette
année-là
sort
aussi
"Reckless",
également
scénarisé
par
Columbus,
mais
le
drame,
inspiré
de
son
expérience
dans
une
usine
de
l'Ohio,
passe
inaperçu.
Content
du
film,
malgré
les
quelques
scènes
de
violence
restantes
que
Joe
Dante
a
gardé
(on
se
souvient
tous
de
la
scène
du
micro-onde
!)
et
l'avertissement
de
la
Motion
Picture
Association
of
America
qui,
après
ce
film
instaure
une
nouvelle
classification,
PG-13,
pour
les
films
déconseillé
au
moins
de
13
ans.
Notons
qu'à
sa
sortie
Les
Gremlins
étaient
classés
dans
la
catégorie
PG,
autrement
dit
tous
publics.
Cela
n'empêchera
pas
Spielberg
de
commander
dans
un
premier
temps
un
autre
scénario
à
Columbus
:
ce
sera
"Les
Goonies".
Le
triomphe
des
enfants
sur
les
adultes
"Les
Goonies"
font
une
sortie
remarquée
en
1985.
Porté
par
de
jeunes
acteurs
aux
parents
célèbres
à
Hollywood
−
Martha
Plimpton
est
la
fille
de
Keith
Carradine,
Josh
Brolin
le
fils
de
James
Brolin
et
Sean
Astin
celui
de
John
Astin
et
Patty
Duke
-
les
aventures
de
ces
sept
gamins
d'Astoria
en
BMX,
partie
sur
les
traces
d'un
pirate
nommé
Willy
Le
Borgne,
marque
toute
une
génération
et
devient
comme
"Les
Gremlins"
un
classique
des
années
1980.
Comment
oublier
le
Bouffi-Bouffon
de
Choco,
les
frères
Fratteli,
le
difforme
mais
gentil
monstre
Sinok
et
les
inventions
délirantes
de
Data
?
La
patte
Spielberg
est
ici
de
nouveau
facilement
reconnaissable
et
avec
Columbus
il
forme
un
duo
qui
n'a
pas
perdu
son
âme
d'enfant.
Loin
de
là.
Comme
le
père
de
famille
des
"Gremlins",
cet
inventeur
farfelu
aux
créations
plus
que
douteuses,
on
retrouve
dans
"Les
Goonies"
cet
amour
pour
les
drôles
d'inventions.
Tout
deux
amateurs
des
gadgets
de
la
saga
James
Bond,
ils
dotent
ici
l'un
des
gamins
de
la
bande,
Data,
de
bric
et
de
broc
excentriques
avec
lesquels
il
fabrique
des
objets
parfois
utiles,
parfois...
totalement
bancales
!
Au-delà
de
ces
gimmick
loufoques,
Spielberg
et
Columbus,
des
"Gremlins
aux
Goonies"
en
passant
plus
tard
par
"Maman,
j'ai
raté
l'avion"
et
"Madame
Doubtfire",
déclinent
à
chaque
fois
des
enfants
très
courageux
se
montrant
capables,
par
la
force
du
destin,
d'affronter
et
de
surmonter
des
épreuves
à
hauteur
d'adultes
(des
créatures
imprévisibles
dans
"Les
Gremlins",
une
famille
de
frapadingues
dans
"Les
Goonies",
deux
cambrioleurs
pas
très
fûtés
dans
"Maman,
j'ai
raté
l'avion",
un
divorce
douloureux
dans
"Madame
Doubtfire"...).
Moteur...
Action
!
Le
stylo
entre
les
mains,
Chris
Columbus
poursuit
son
bonhomme
de
chemin
à
Hollywood,
écrivant
le
scénario
du
"Secret
de
la
pyramide"
(1985),
un
film
d'aventures
réalisé
par
Barry
Levinson
et
produit
par...
Steven
Spielberg.
Recevant
un
accueil
critique
plutôt
défavorable,
il
ne
rapporte
que
19
739
millions
de
dollars
pour
un
budget
de
18
millions.
Après
cet
échec,
le
touche-à-tout
décide
de
passer
à
son
tour
derrière
la
caméra,
afin
de
pouvoir
maîtriser
un
film
de
A
à
Z.
La
comédie
d'aventures
"Nuit
de
folie"
voit
le
jour
en
1987.
Elisabeth
Shue
y
campe
une
baby-sitter
en
vadrouille
à
la
recherche
de
sa
meilleure
amie
restée
coincée
dans
une
gare
routière
à
Chicago.
Le
film
ne
marque
pas
les
esprits,
tout
comme
"L'homme
bicentenaire"
(1988),
sa
deuxième
réalisation,
adaptée
d'une
nouvelle
d'Asimov
et
d'un
roman
"The
Positronic
Man",
co-écrit
par
Asimov
et
Robert
Silverberg.
Comme
résigné
à
retourner
à
l'écriture,
il
croise
sur
sa
route
John
Hughes,
scénariste
et
réalisateur
de
"Breakfast
Club"
1985),
qui
lui
propose
de
lire
...
Keviiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !
Fasciné depuis tout petit par la période de Noël, le scénario de "Maman, j'ai raté l'avion" résonne tout de suite en lui. Adieu donc "Reach the Rock" et bonjour Kevin McCallister, un gamin de 8 ans abandonné involontairement par sa (grande) famille, partie fêter Noël à Paris. Pensant pouvoir jouer tranquillement avec l'araignée de son frère, regarder des films d'horreur dans le lit de ses parents et manger pénard des sucreries, Kevin va finalement jouer les aventuriers lorsque deux cambrioleurs (les Casseurs Flotteurs Harry et Marv) s'immiscent chez lui.
Écrite et produit par John Hughes, cette comédie familiale sortie en 1990 marque le premier succès de Columbus en tant que réalisateur. Un succès tellement conséquent - il reste à l'affiche de novembre 1990 à l'été 1991 aux Ètats-Unis et se classe numéro 1 au box-office pendant 12 semaines - et record pour son petit budget (15 millions de dollars) et ses grosses entrées mondiales (533 millions de dollars), qu'une suite verra le jour en 1992 ("Maman, j'ai encore raté l'avion"). Pourtant pas le premier choix de Columbus, Macaulay Culkin et ses mimiques de sale gosse, est érigé au rang de star et remporte au total 4,5 millions de dollars pour les deux films. Aujourd'hui, et ce chaque année, "Maman, j'ai raté l'avion" réunit des familles entières françaises comme américaines devant leur poste en période de fêtes.
Doué pour déceler le potentiel comique des acteurs, après Macaulay Culkin c'est sur Robin Williams, repéré dans des clubs de comédie de Los Angeles, qu'il jette son dévolu. Enfin sa caméra. Choisi pour incarner ce père de famille se déguisant en vieille gouvernante attachante pour voir le plus possible ses enfants après un divorce douloureux, Robin Williams avec son regard triste et sa mélancolie profonde, donne une portée plus adulte au film. En effet, contrairement à ses films précédents, Chris Columbus joue ici sur la corde sensible en abordant de front les séquelles d'un divorce. Il collaborera à deux autres reprises avec Robin Williams, pour "Neuf mois aussi" (1995) et "L'homme bicentenaire" (1999).
Dans le monde magique d'Harry Potter
Célèbre à Hollywood pour sa faculté à diriger de jeunes acteurs sur un plateau de tournage, Chris Columbus entend parler d'une adaptation qui pourrait tout à fait lui convenir : celle des romans "Harry Potter" signés J.K. Rowling. Après que Steven Spielberg se soit finalement détaché du projet, Columbus, soutenu par ses enfants qui ont adoré les livres, rencontre l'écrivaine en Angleterre. En lice aux côtés d'autres réalisateurs de renom pour décrocher le sésame, il finit par convaincre l'auteur à succès, en lui promettant notamment de filmer la globalité de ce premier film en Angleterre et de réunir uniquement à l'écran un casting britannique.
Voilà comment Chris Columbus est devenu le seul réalisateur américain à avoir piloté un épisode d'Harry Potter. Et même deux puisqu'après s'être attaché à "Harry Potter à l'école des sorciers" (2001), il est reconduit sur le deuxième opus de la franchise, "Harry Potter et la chambre des secrets" (2002). Un temps considéré sur le troisième volet, il retourne finalement aux États-Unis se consacrer à sa famille, qu'il a peu vue les années passées puisqu'il vivait en Angleterre pour les besoins des tournages. Il produit néanmoins l'opus, via sa société 1492 Pictures, réalisé par Alfonso Cuaron.
Les folles aventures des trois héros Harry, Ron et Hermione, l'école de magie Poudlard, les parties mouvementées de Quidditch, les monstres étranges, la musique de John Williams (déjà attaché à "Maman, j'ai raté l'avion"). Tous les ingrédients du succès sont là. Les spectateurs, petits comme grands, sont plus de 6 milliards à se déplacer dans les salles du cinéma du monde entier, grandissant avec Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint et s'arrachant livres comme goodies, de la baguette magique d'Harry Potter à l'écharpe Gryffondor. Les enfants de Columbus les premiers. Ils apparaissent même tous les quatre à un moment donné de la saga.
Et après ?
Depuis l'ouragan Harry Potter, Chris Columbus a principalement porté sa casquette de producteur. "La nuit au musée" (2009), "Percy Jackson" (2010) − dont il réalise le premier volet − "La couleur des sentiments" (2011) et "Tallulah" (2016) sont autant de films à succès qu'il chapote en tant que producteur. En 2015, il repasse derrière la caméra pour le divertissant "Pixels", dans lequel l'espèce humaine se voit attaquer par des personnages de jeu vidéo tels que Pacman et Donkey Kong... On vous l'avait bien dit, Chris Columbus n'a pas grandi. S'il n'a pas découvert l'Amérique comme son homologue Christophe Colomb (en anglais son nom se prononce Christopher Columbus), il aura contribué à la rendre meilleure.
Filmographie :
2015 : Pixels
2012 : Applebaum (Téléfilm)
2010 : Percy Jackson : Le voleur de foudre
2009 : I Love You, Beth Cooper
2005 : Rent
2002 : Harry Potter et la chambre des secrets
2001 : Harry Potter à l'école des sorciers
1999 : L'homme bicentenaire
1998 : Ma meilleure ennemie
1995 : Neuf mois aussi
1993 : Madame Doubtfire
1992 : Maman, j'ai encore raté l'avion
1991 : Ta mère ou moi !
1990 : Maman, j'ai raté l'avion !
1988 : Heartbreak Hotel
1987 : Nuit de folie
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