En 1982, il délaisse ce choix professionnel et entre chez Radio 7 et France Inter où il est chargé de réaliser quelques reportages. TF1 est la première chaîne qui l'embauche et lui confie la présentation du jeu Super Défi un programme où l'on s'affronte sur des jeux vidéo. Sur Canal+, il anime une rubrique dans l'émission 7/9 de Michel Denisot.
Convivial et enjoué, le présentateur rejoint France 2, pour un talk-show diffusé l'après-midi. Devenue chaîne privée, TF1 souhaite revoir l'animateur et lui offre l'émission qui participe activement à sa notoriété Ciel, mon mardi !, attirant une très forte audience (6 millions de téléspectateurs). Devenu populaire, Christophe Dechavanne monte sa boite de production, Coyote, et lance son propre programme Coucou c'est nous, véritable succès médiatique. Son visage devient une image incontournable du paysage télévisé.
Peu adepte de la routine, il quitte son émission et s'engage dans d'autres voies. Il anime aux côtés de Fréderic Mitterrand le tout premier Sidaction en 1994 et n'hésite pas à conclure ses fins d'émissions par l'interjection "Sortez couverts !". Puis il quitte la petite lucarne et la chaine TF1 pour la radio (RTL et Europe 1).
L'année 2001 marque son retour dans le paysage audiovisuel. Pour redynamiser sa carrière, il participe à une l'émission de télé-réalité Nice people. Réconcilié avec sa chaine de prédilection, elle lui confie émissions, prime times, et surtout jeux télévisés (La Ferme Célébrités, La Roue de la fortune et Une famille en or).
© BestImage, Guirec Coadic
Christophe Dechavanne : à l'aise dans le milieu automobile
Dans une interview à au site Caradisiac au début des années 2000, Christophe Dechavanne est revenu sur son amour pour la course automobile - "Vers 18-19 ans, avec la Daf Variomatic de ma grand-mère, je m'amusais à montrer à mes copains comment conduire sur la neige. J'ai bien dû casser une ou deux jantes. Ensuite, il a fallu attendre 1992 pour que je fasse mes débuts en compétition dans la coupe Catherham" -, mais aussi sur le regard que lui portent les autres pilotes : "Dans ce milieu, on ne regarde ni le nom, ni le physique, mais seulement les chronos. Ce sont donc eux les juges."
Christophe Dechavanne à l'avant-première du film "The Revenant" au Grand Rex à Paris, le 18 janvier 2016.
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