Culture Club
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Formé par le chanteur Boy George et le bassiste Mikey Craig, Culture Club voit le jour en 1981, année où le batteur Jon Moss et le guitariste Roy Hay rejoignent le groupe. Avec plus de 30 millions d'albums à leur actif, le quatuor s'est imposé comme un groupe majeur de la new wave britannique des années 1980.
Impossible
pour
Culture
Club
de
passer
inaperçu
avec
les
looks
haut
en
couleur
de
son
leader,
l'icône
gay
Boy
George.
En
effet,
dès
les
débuts
du
groupe,
qui
se
produit
principalement
dans
de
petits
bars
anglais,
le
chanteur
à
la
voix
lancinante
mais
puissante
fait
des
étincelles,
tant
visuelles
qu'auditives.
Repéré
par
le
label
EMI,
Culture
Club
ne
signera
pourtant
pas
leur
premier
album
avec
lui
mais
avec
Virgin,
qui
les
prend
sous
son
aile
en
1982.
"Kissing
to
Be
Clever"
sort
cette
année-là
dans
les
bacs
et
frappe
fort
avec
son
troisième
single,
Do
you
really
want
to
hurt
me,
dont
les
tonalités
reggae
raisonnent
encore
aujourd'hui
sur
nos
ondes.
Vendu
à
6,5
millions
d'exemplaires
et
classé
aux
sommets
des
charts
anglais,
américains
et
canadiens,
cette
complainte
mélancolique
d'un
rasta
blanc
établit
leur
notoriété
dans
le
monde
entier.
Sur
les
chapeaux
de
roue,
le
quatuor
sort
son
deuxième
opus
dès
l'année
suivante.
Baptisé
"Colour
by
Numbers"
et
enregistré
de
l'autre
côté
de
l'Atlantique,
il
rencontre
un
beau
succès
aux
Etats-Unis
mais
aussi
en
Europe,
notamment
grâce
au
premier
single,
Church
of
the
Poison
Mind,
sur
lequel
participe
la
chanteuse
anglaise
Helen
Terry
mais
surtout
grâce
à
Karma
Chameleon,
morceau
culte
avec
ses
airs
d'harmonica
et
ses
mélodies
dansantes.
Vendu
à
7
millions
d'exemplaires,
il
est
suivi
des
titres
Victims,
Miss
Me
Blind
et
It's
a
Miracle,
qui
reçoivent
tous
trois
un
bel
accueil.
On
ne
pourra
pas
en
dire
autant
de
leur
troisième
opus.
S'il
était
difficile
pour
eux
d'égaler
les
16
millions
d'exemplaires
de
leur
album
précédent,
"Waking
Up
with
the
House
on
Fire"
ne
passera
même
pas
les
3
millions
d'exemplaires.
Un
échec
avant
le
déclin.
Mais
avant
la
chute,
le
quatuor
participe
à
la
bande
originale
du
film
"Electric
Dreams",
écrivant
les
titres
The
Dream
et
Love
Is
Love.
Quant
à
Boy
George,
il
amorce
ses
premières
collaborations
en
solo
à
l'occasion
du
premier
album
d'Helen
Terry
et
du
Passing
Friend
des
Beach
Boys.
Même
chose
pour
l'album
suivant,
"From
Luxury
to
...
Il y aura bien par la suite pléthores de tentatives de reformation, comme en 1989, mais ce n'est qu'à la fin de la décennie suivante que Culture Club renaît véritablement de ses cendres avec le hit I just wanna be loved. Chapeau rasta vissé sur la tête et rythmes langoureux, le morceau n'est pas sans rappeler les titres de leurs débuts. Le succès est au rendez-vous, mais sans égaler leurs coups de maître des années 1980, et un album voit le jour en 1999. Mais "Don't Mind If I Do", au lieu de les relancer, sonne une nouvelle séparation fatale. Le groupe n'intéresse plus que les tabloïds, guettant les moindres frasques de Boy George, tombé dans la spirale infernale de la drogue.
Il ne s'en relèvera pas totalement mais fera savoir dès 2014 que Culture Club est de nouveau en studio. Si le single More Than Silence fait mouche l'année suivante, l'album Tribes, jamais sorti à ce jour, plonge Culture Club dans le silence. Le silence de George, victime d'un polype et de problèmes aux cordes vocales. Mais la patience a du bon puisque le groupe donne de plus en plus de dates en 2016 et a fait appel à la générosité de leurs fans pour la sortie de "Tribes".
Discographie :
1999 : Don't Mind If I Do
1986 : From Luxury to Heartache
1984 : Waking Up with the House on Fire
1983 : Colour by Numbers
1982 : Kissing to Be Clever