David Byrne
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Celui qui s'est fait connaître dès la fin des années 1970 en tant que leader emblématique des Talking Heads, et qui a depuis exploré de nombreux autres horizons, tant dans sa carrière solo qu'en tant que compositeur pour le cinéma ou encore artiste visuel, naît le 14 mai 1952 à Dumbarton en Écosse.
Exilé
depuis
tout
petit
outre-Atlantique,
d'abord
au
Canada
à
ses
2
ans
avant
que
ses
parents
ne
s'installent
définitivement
dans
le
Maryland
six
ans
plus
tard,
David
Byrne
se
lance
dans
la
musique
alors
qu'il
est
encore
étudiant
à
l'École
du
design
de
Rhode
Island.
Il
y
rencontre
Chris
Frantz
et
sa
petite-amie
Tina
Weymouth,
avec
qui
il
s'envole
bientôt
pour
New
York
et
fonde
Talking
Heads
en
1974.
Le
groupe,
dont
il
est
à
la
fois
chanteur
est
guitariste,
est
lancé
dans
les
bacs
trois
ans
plus
tard
avec
"Talking
Heads
'77",
qui
comprend
déjà
le
classique
Psycho
Killer.
S'en
suivront
par
la
suite
autant
de
tubes
que
Life
During
Wartime,
Once
in
a
Lifetime
ou
encore
Burning
Down
the
House.
David
Byrne,
ce
personnage
longiligne,
l'air
presque
crispé
tout
droit
dans
son
costume
bien
soigné,
se
fait
déjà
une
petite
réputation
pour
ses
prestations
scéniques,
quelque
peu
conceptuelles.
Alors
qu'il
se
positionne
dès
le
début
des
années
1980
comme
une
figure
populaire
d'avant-garde,
le
chanteur
et
musicien
ne
tarde
pas
à
se
lancer
dans
des
projets
parallèles.
En
collaboration
avec
l'un
des
producteurs
de
Talking
Heads,
Brian
Eno,
il
dévoile
en
1981
"My
Life
in
the
Bush
of
Ghosts",
véritable
pionnier
des
différentes
tendances
électroniques
et
du
sampling.
Tout
en
gardant
sa
place
centrale
au
sein
de
son
groupe,
qui
fait
toujours
un
carton
avec
"Little
Creatures"
(1985),
l'artiste
se
tourne
par
ailleurs
vers
les
planches.
Après
avoir
composé
en
1981
la
musique
de
"The
Catherine
Wheel",
spectacle
de
danse
de
Twyla
Tharp,
il
diffuse
en
1985
l'opus
"The
Knee
Plays",
réalisé
pour
l'opéra
"Civil
Wars"
de
Robert
Wilson.
L'année
suivante,
voilà
qu'il
investit
les
salles
obscures
avec
une
comédie
musicale
de
sa
propre
réalisation
:
"True
Stories",
portée
par
une
bande
originale
des
Talking
Heads,
s'immisce
dans
une
petite
ville
du
Texas
le
temps
d'un
concours
de
talents.
Malgré
la
présence
notable
de
l'acteur
américain
John
Goodman,
le
film
passe
toutefois
largement
inaperçu.
S'il
retournera
derrière
la
caméra
à
quelques
(petites)
reprises,
c'est
surtout
pour
ses
talents
de
compositeur
que
David
Byrne
va
laisser
une
trace
mémorable
dans
l'histoire
du
septième
Art.
Et
ce
dès
1987,
lorsqu'il
participe
à
la
bande
originale
du
fameux
"Dernier
Empereur"
de
Bernardo
Bertolucci.
L'oeuvre,
acclamée
de
toutes
parts,
lui
vaut
un
beau
triplé
gagnant
:
l'Oscar,
le
Golden
Globe
et
le
Grammy
Award
de
la
Meilleure
musique
de
film.
Après
avoir
signé
l'année
suivante
la
bande
originale
de
la
comédie
"Veuve,
mais
pas
trop..."
de
Jonathan
Demme
avec
Michelle
Pfeiffer
et
Alec
Baldwin,
l'artiste
se
lance
(enfin)
dans
une
carrière
solo.
Talking
Heads
ne
sera
officiellement
dissout
que
trois
ans
plus
tard,
mais
le
groupe
a
déjà
enregistré
son
dernier
album
studio
avec
"Naked"
(1988).
Aussi
est-ce
une
nouvelle
ère
qui
commence
lorsque
le
chanteur
revient
seul
dans
les
bacs
en
1989.
Une
ère
placée
sous
le
rythme
latino
:
"Rei
Momo"
-
diffusé
d'ailleurs
sur
le
label
Luaka
Bop,
qu'il
a
fondé
un
an
auparavant
pour
explorer
justement
la
musique
dite
"du
monde"
-
est
une
véritable
ode
à
la
cumbia,
au
merengue
et
autre
mambo.
Les
critiques
n'apprécient
que
moyennement
cette
tentative
d'exotisme,
mais
David
Byrne
n'en
a
que
faire.
"Une
fois
que
vous
laissez
quelque
chose
s'emparer
de
vous,
vous
êtes
changé
à
jamais",
écrira-t-il
plus
tard
dans
les
colonnes
du
New
York
Times.
Son
véritable
amour
pour
la
musique
latine,
et
notamment
brésilienne,
le
mènera
à
publier
diverses
compilations
d'artistes
sud-américains
sur
son
label.
Et
ses
prochains
efforts
personnels
continueront
d'être
teintés
de
sonorités
afro-latinos...
Même
si
"Uh-oh"
(1992)
est
définitivement
plus
pop-rock
que
son
prédécesseur,
obtenant
d'ailleurs
une
paire
de
nominations
aux
MTV
Video
Music
Awards
pour
She's
Mad.
Et
que
"Feelings"
(1997)
se
fera
quant
à
lui
surtout
remarquer
pour
sa
collaboration
avec
le
groupe
britannique
électro/trip
hop
Morcheeba.
Après
avoir
dévoilé
un
sixième
opus
solo,
"Look
Into
the
Eyeball"
(2001),
David
Byrne
retrouve
sur
scène
ses
anciens
acolytes
des
Talking
Heads,
pour
la
première
fois
depuis
plus
d'une
décennie.
Le
groupe,
introduit
en
2002
au
Rock
&
Roll
Hall
of
Fame,
entonne
pour
l'occasion
certains
de
ses
plus
grands
tubes.
Mais
loin
de
se
languir
sur
le
passé,
et
...
Alors qu'il s'adonne depuis les années 1990 à diverses expositions, tantôt photographiques, tantôt d'installations conceptuelles, il poursuit notamment son intrusion sur les écrans. Ainsi signe-t-il les bandes originales du "Young Adam" (2003) de David Mackenzie avec Ewan McGregor et Tilda Swinton, puis du "This Must Be the Place" (2011) de Paolo Sorrentino, récompensé à Cannes, qui met en scène un Sean Penn mué en rock-star (presque) méconnaissable. De même, c'est bien la musique de David Byrne que les téléspectateurs peuvent entendre tout le long de la deuxième saison de "Big Love" (2007), série dramatique portée par Bill Paxton et Chloë Sevigny sur HBO.
Comme en témoigne son album "Grown Backwards" (2004), dans lequel il incorpore un peu d'opéra avec "La Traviata" de Verdi et les "Pêcheurs de perles" de Bizet, l'artiste reste toujours avide de nouvelles expériences musicales. Aussi le voit-on assister le célèbre DJ britannique Fatboy Slim en 2010 sur "Here Lies Love", un opus contant l'histoire de l'ancienne Première Dame des Philippines, Imelda Marcos, sur la voix de chanteuses comme Tori Amos, Cyndi Lauper, Sharon Jones et Florence Welch. L'oeuvre est plus tard adaptée aux planches du Public Theater de New York (2013), puis du National Theatre de Londres (2014-2015), pour une comédie musicale rock mise en scène par Alex Timbers.
Les deux derniers albums de David Byrne présentent également de nouvelles collaborations : d'abord avec un ancien partenaire musical, Brian Eno, pour "Everything That Happens Will Happen Today" (2008), puis avec la chanteuse St. Vincent pour "Love This Giant" (2012). Jamais là où on l'attend, l'ancien leader des Talking Heads entre par ailleurs de temps à autres dans les studios d'artistes aux registres bien différents : auprès des rockeurs d'Arcade Fire pour chanter les coeurs sur leur reprise de Speaking in Tongues (2011), ou aux côtés des rappeurs de De La Soul pour le titre Snoopies, tiré de leur dernier opus "and the Anonymous Nobodies" (2016).
Celui qui tient en outre assidûment un journal, ainsi qu'une webradio sur son site web, semble bien loin d'être prêt à rendre son tablier. David Byrne, la soixantaine passée, revient en 2017 sur deux fronts : il présente une nouvelle exposition de performance artistique intitulée "The Institute Presents : Neurosociety", dans la Silicon Valley, et annonce une nouvelle comédie musicale retraçant l'histoire de Jeanne d'Arc, "Joan of Arc: Into the Fire", qui démarerra au Public Theater new-yorkais pour la Saint-Valentin. Et lorsqu'on lui demande - pour la énième fois - s'il n'envisagerait pas une réunion des Talking Heads, l'artiste répond (à The Creative Independent) : "(Ce) serait sans doute un grand succès pour une certaine génération, et même peut-être pour plusieurs générations. Ça me rapporterait beaucoup d'argent et d'attention. Mais ce serait aussi un grand pas en arrière..." Toujours aller de l'avant, ainsi semble être la devise de l'infatigable explorateur musical.
Discographie :
2012 : Love This Giant, avec St. Vincent
2008 : Everything That Happens Will Happen Today, avec Brian Eno
2004 : Grown Backwards
2001 : Look Into the Eyeball
1997 : Feelings
1994 : David Byrne
1992 : Uh-oh
1989 : Rei Momo
1981 : My Life in the Bush of Ghosts, avec Brian Eno
Filmographie :
Réalisateur :
1994 : Between the Teeth (Documentaire musical)
1990 : Red Hot and Blue (Téléfilm musical collectif)
1989 : Îlé Aiyé
1986 : True Stories
Acteur :
2012 : Les Simpson (Série TV animée)
2011 : This Must Be the Place, de Paolo Sorrentino
1998 : Lulu on the Bridge, de Paul Auster
1989 : Checking Out, de David Leland
1987 : Trying Times (Série TV)
1986 : True Stories, de David Byrne
1986 : Dead End Kids, de Joann Akalaitis
1985 : Survival Guide, de Jonathan Demme
Récompenses :
1989 : Grammy Award de la Meilleure bande originale, pour "Le dernier empereur"
1988 : Oscar de la Meilleure bande originale, pour "Le dernier empereur"
1988 : Golden Globe de la Meilleure bande originale, pour "Le dernier empereur"
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