Edward Sharpe and the Magnetic Zeros
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Le groupe folk californien, dont le titre "Home" a envahi toutes les ondes autour du globe, et dont la joie de vivre s'est répandue comme une traînée de poudre sur son chemin, émerge à la fin des années 2000 à Los Angeles.
Edward
Sharpe
and
the
Magnetic
Zeros,
c'est
l'histoire
d'une
renaissance.
Celle
d'Alex
Ebert,
qui
doit
effectivement
chambouler
sa
vie
avant
de
pouvoir
devenir
ce
joyeux
luron
qui
fait
toute
la
force
attractive
du
groupe.
Le
natif
de
la
Cité
des
Anges
fait
déjà
de
la
musique
auprès
de
ses
compagnons
d'Ima
Robot,
signé
auprès
de
Virgin
Records
au
début
des
années
2000,
mais
broie
du
noir.
Accro
à
l'héroïne,
alcoolique,
et
désenchanté
par
l'industrie
du
disque,
il
finit
par
tout
plaquer
vers
la
fin
de
la
décennie
-
la
drogue,
la
bouteille,
le
groupe,
la
petite
amie,
l'appartement
-
pour
s'isoler
dans
un
studio
tout
juste
muni
d'un
matelas
pneumatique...
et
écrire.
C'est
à
ce
moment-là
qu'il
invente
le
personnage
d'Edward
Sharpe,
un
genre
de
messie
"envoyé
sur
Terre
pour
soigner
et
sauver
l'humanité,
mais
continuellement
distrait
par
les
filles",
dit-il
à
un
journaliste
de
The
Independent.
Alex
Ebert
va
d'ailleurs
bientôt
se
laisser
distraire
par
une
certaine
Jade
Castrinos,
rencontrée
devant
un
café,
avec
qui
il
revient
à
l'écriture
de
chansons.
Son
histoire,
qui
implique
également
une
nouvelle
forme
de
mathématiques
appelée
Magnetic
Zeros
(les
zéros
magnétiques),
n'aura
alors
pas
de
suite.
Mais
inspirera
ainsi
le
nom
d'un
nouveau
groupe.
Émerge
alors
Edward
Sharpe
and
the
Magnetic
Zeros,
d'une
liberté
retrouvée,
d'une
nouvelle
idylle
qui,
si
elle
ne
durera
pas,
fait
l'objet
d'une
fructueuse
collaboration
musicale,
et
d'une
préoccupation
vitale
:
croquer
la
vie
à
pleine
dents,
et
répandre
la
joie
et
la
bonne
humeur
partout
sur
son
passage.
Alex
Ebert
et
Jade
Castrinos
s'entourent
petit
à
petit
d'une
dizaine
de
musiciens,
pondent
avec
l'aide
financière
du
collectif
The
Masses
-
soutenu
par
un
certain
Heath
Ledger
-
un
album
réalisé
sur
un
vieil
enregistreur
multipistes,
achètent
sur
Internet
un
bus
capable
d'accueillir
tout
ce
beau
petit
monde,
et
prennent
la
route.
Purement
et
simplement,
la
joyeuse
bande
parcourt
le
pays
au
son
de
son
premier
opus,
"Up
from
Below",
diffusé
en
2009.
Mais
ce
n'est
que
l'année
suivante,
grâce
à
une
reprise
amateur
qui
a
fait
le
buzz
sur
YouTube,
d'un
père
et
sa
fille
entonnant
le
désormais
célèbre
air
de
Home,
qu'Edward
Sharpe
and
the
Magnetic
Zeros
devient
un
véritable
phénomène.
S'invitant
dans
les
charts
autour
du
monde,
ainsi
que
dans
quelques
séries
et
publicités,
la
chanson
offre
au
groupe
une
place
sur
les
plateaux
télé
les
plus
réputés,
dans
les
plus
importants
festivals,
et
reste
son
plus
grand
tube
à
ce
jour.
"On
est
passé
d'une
expérience
sociale
à
un
super
groupe
par
accident"
constate
ainsi
Alex
Ebert
sur
leur
page
Facebook
officielle.
Bientôt
Edward
Sharpe
and
the
Magnetic
Zeros
entame
une
tournée
à
la
fois
surprenante
et
finalement
bien
représentative
de
l'esprit
du
groupe
:
avec
Mumford
&
Sons
et
Old
...
Ainsi surtout réputés pour leurs performances en live, les hippies des temps modernes d'Edward Sharpe and the Magnetic Zeros profitent de leur notoriété pour publier un nouvel album en 2012. "Here", porté par le titre Man on Fire, entre alors en tête du classement indépendant et en cinquième place du classement général aux États-Unis. Il est par ailleurs bien accueilli par la critique, puisque le magazine Rolling Stone l'intègre entre autres en septième position à sa liste des Meilleurs albums de 2012.
S'en suit dès l'année suivante un troisième album éponyme, "ce que l'on a fait de plus pur, de plus libérateur, de plus exubérant" commente Alex Ebert dans un communiqué de presse. Un nouvel opus qui se porte encore plutôt bien, situé en deuxième place du classement indépendant américain sans doute grâce au single Better Days. Même si, il n'y a pas à faire, les scores sont incomparables à ceux du phénomène Home, cela n'empêche pas le groupe de repartir pour une grande tournée en passant, une fois n'est pas coutume, par de nombreux festivals.
Pour des raisons obscures, la chanteuse Jade Castrinos quitte par la suite le groupe, en 2014. C'est ainsi sans leur lead féminin que les Magnetic Zeros reviennent deux ans plus tard dans les bacs, menés par la seule personne d'Alex Ebert. Lequel met par ailleurs fin à son fameux personnage d'Edward Sharpe, rayant son nom sur la jaquette de l'album "PersonA", et assistant carrément à son enterrement dans le clip de No Love Like Yours. "Il n'y avait pas vraiment de personnage à la base, alors pourquoi ne pas le tuer ?", explique le chanteur dans une interview auprès du site Transverso : "Il n'était jamais vraiment là. Au mieux, Edward Sharpe était un véhicule me permettant de me débarrasser de ce que j'étais devenu à ce moment-là, et de revenir à mon identité pure, de prendre un nouveau départ".
Une nouvelle ère, en somme, qui commence pour Alex Ebert et son groupe. Une de toute évidence moins insouciante - certains regretteront même l'énergie presque puérile qui semblait finalement émaner de la muse Jade Castrinos... Reste que l'album gagne tout de même la salutation des critiques. Edward Sharpe ne survivra peut-être pas, mais son créateur montre encore une fois sa capacité à renaître de ses cendres.
Discographie :
2016 : PersonA
2013 : Edward Sharpe and the Magnetic Zeros
2012 : Here
2009 : Up from Below