Élisabeth Guigou

La famille rejoint la France quand le Maroc acquiert son indépendance.
À 20 ans, Elisabeth épouse Jean-Louis Guigou, ancien proche de Michel Rocard et professeur à l'université. De cette union naît Edouard en 1980. Après des études supérieures et de nombreux diplômes (licence d'anglais, littérature américaine, sciences économiques et sociales), Elisabeth fait sa rentrée à l'ENA. En 1973, elle intègre les rangs du PS. Un an plus tard, la future politicienne commence sa carrière au Ministère des finances.
C'est en 1990 qu'elle rentre à l'Elysée sous la présidence de François Mitterrand en tant que Ministre déléguée, chargée des Affaires européennes. Pendant sa fonction, Elisabeth Guigou s'occupe du dossier du traité de Maastricht et d'autres questions européennes.
Alors qu'elle est élue au parlement européen en 1994, Lionel Jospin, durant la cohabitation avec Jacques Chirac, la rappelle au gouvernement et lui offre la ... fonction de Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
À ce poste, elle déclare : "Le ministère de la Justice n'est plus celui des affaires, mais celui du droit". Elle s'occupe de plusieurs dossiers qui lui tiennent à coeur comme la prévention-sanction-réinsertion contre la délinquance, le respect de la présomption d'innocence, la diminution de la surpopulation pénitentiaire et la rénovation des prisons ainsi que l'organisation et le suivi social et judiciaire des délinquants sexuels. Première femme à avoir obtenu ce siège à l'Elysée, Elisabeth Guigou se bat pour une justice plus indépendante et défend l'adoption du PACS.
En 2000, elle devient Ministre de l'Emploi et de la Solidarité jusqu'en 2002, année où elle prend le poste de députée en Seine-Saint-Denis. En 2015, elle partage cette fonction avec son deuxième emploi au sein du PS : responsable du pôle institutions et territoires.