Emmanuelle Charpentier

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Emmanuelle Charpentier©Abaca, DPA

C'est dans les rangs de l'Université Pierre et Marie Curie de Paris que la chercheuse, née le 11 décembre 1968 à Juvisy-sur-Orge, commence à étudier la biochimie et la microbiologie. En 1996, une fois titulaire d'un doctorat en microbiologie pour ses recherches effectuées à l'Institut Pasteur, Emmanuelle Charpentier quitte rapidement l'Hexagone pour poursuivre ses recherches à l'étranger et notamment aux Etats-Unis. Pendant cinq ans, elle fait part de sa science à l'université Rockfeller, puis au centre médical de l'Université Langone de New York avant de rejoindre l'Institut Skirball de médecine biomoléculaire et enfin l'hôpital de recherche pour enfants Saint Jude.

De retour en Europe, elle fonde en 2002 son propre groupe de recherches dans le laboratoire Max F. Skirball de l'Université de Vienne en Autriche. Professeur invitée puis assistante professeur, elle reste en Autriche jusqu'en 2009, déménageant par la suite à l'université d'Umeå, en Suède, où elle prend la tête d'une équipe et devient professeur associée.

Trois ans plus tard, riches de sa collaboration avec la scientifique Jennifer Doudna de l'Université de Berkeley, elle co-découvre une boîte à outils révolutionnant la biologie moléculaire, CRISPR-Cas9 (Clustured Regularly Interspaced Short Palindromuc Repeats). Un "couteau suisse" comme elle aime l'appeler, permettant de modifier à volonté le patrimoine génétique de n'importe quelle cellule végétale, animale ou humaine. Une avancée considérable ... dans le monde de la génétique. Toutes deux complémentaires, elle a fait de la biochimie et de la génétique bactérienne ses domaines d'expertise, quand Jennifer se montre incollable sur la biologie structurale.

Pour cette contribution scientifique, Emmanuelle Charpentier a reçu de nombreux prix prestigieux, dont le Prix Louis-Jeantet de médecine, le prix Princesse des Asturies et le prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science. Apparaissant sur la liste des potentielles futurs Prix Nobel en 2015 et 2016, elle repart bredouille mais se voit nommer parmi les 100 personnalités les plus influentes par Time Magazine en 2015.

Au moment de sa découverte en 2012, Emmanuelle Charpentier est en poste à l'Institut Max-Planck d'infectiologie de Berlin. Trois ans plus tard, elle est nommée membre scientifique et directrice de cette institution. Là où elle achemine aujourd'hui ses recherches en biologie.

Récompenses :



2015 : Prix Massry
2015 : Prix Ernst Jung
2016 : Prix Gottfried Wilhelm Leibniz
2015 : Breakthrough Prize in Life Sciences
2015 : Prix Louis-Jeantet de médecine
2015 : Prix Princesse des Asturies
2015 : Prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science
2014 : Grand prix Jean-Pierre Lecocq
2014 : Prix Paul-Janssen pour la recherche biomédicale avec Jennifer Doudna
2014 : Prix Gabbay avec Feng Zhang et Jennifer Doudna

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