Eric Serra
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Devenu l'un des compositeurs français de films contemporains les plus célèbres grâce au "Grand Bleu" de Luc Besson, Eric Serra collabore à treize autres reprises avec le cinéaste. Il apprend en autodidacte la guitare dès l'âge de 5 ans, suivi de la batterie, la basse, le synthétiseur et le piano, auprès d'un père, le chansonnier Claude Serra, qui lui transmet le virus de la musique.
Éric
Serra
aurait
très
bien
pu
faire
carrière
en
solo,
mais
le
destin
en
a
décidé
autrement.
C'est
en
duo
qu'il
acquiert
ses
lettres
de
noblesse
dans
son
domaine
de
prédilection.
Tombé
dans
la
musique
petit,
il
forme
son
premier
groupe
à
l'âge
de
15
ans
:
FLEP,
qui
reprend,
entre
autres,
les
répertoires
de
Deep
Purple
et
Led
Zeppelin.
En
1979,
alors
qu'il
travaille
sur
un
album
de
Pierre
Jolivet,
il
rencontre
Luc
Besson,
un
collaborateur
de
ce
dernier,
qui
lui
aussi
débute
tout
juste
dans
son
domaine
:
le
cinéma.
Préparant
son
premier
court-métrage,
"L'Avant-dernier",
l'apprenti-réalisateur
fait
appel
à
son
ami
pour
la
bande
originale.
À
peine
âgés
de
20
ans,
les
deux
passionnés
sont
loin
de
se
douter,
qu'ensemble,
ils
vont
changer
le
paysage
musical
du
cinéma
français.
Le
début
des
années
1980
marque
sa
rencontre
avec
le
chanteur
Jacques
Higelin,
qu'il
accompagne
sur
scène
et
compose
quelques-unes
de
ses
chansons
("Coup
de
lune",
"Manque
de
classe",
"Slim
Black
Boogie").
Ils
travailleront
ensemble
jusqu'en
1988,
la
carrière
de
compositeur
de
Serra
prenant
de
l'ampleur
depuis
le
deuxième
film
de
Luc
Besson,
"Subway"
(1985),
pour
lequel
il
campe
un
bassiste
et
remporte
la
Victoire
de
la
meilleure
musique
de
film.
Trois
ans
plus
tard,
c'est
une
pluie
(bleue)
de
récompenses
pour
le
compositeur,
qui
vient
de
signer
la
bande-originale
de
l'odyssée
aquatique
"Le
Grand
Bleu",
avec
Jean
Reno.
Composant
toutes
ses
musiques
à
l'émotion,
Éric
Serra
a
vécu
une
expérience
qu'il
a
retranscrite
en
notes
:
celle
d'un
entraînement
d'apnée.
Alors
sous
l'eau
comme
les
acteurs
du
film,
il
s'immerge
au
maximum
dans
l'ambiance
de
cet
ode
à
l'océan
et
en
ressort
une
bande-originale
inspiré
par
les
bruits
qu'il
a
entendu
lorsqu'il
était
dans
la
mer.
Lauréat
d'une
Victoire
de
la
musique
et
d'un
César
en
France,
le
disque
se
vend
à
plus
de
trois
millions
de
copies
dans
le
monde,
sauf
aux
Etats-Unis,
le
distributeur
ayant
tout
bonnement
changé
la
musique
du
film,
remplaçant
celle
de
Serra
par
celle
de
Bill
Conti
pour
faire
vendre
le
film
qui
ne
contenait
aucun
nom
américain
à
son
casting.
Pour
la
petite
anecdote,
à
l'origine
Luc
Besson
souhaitait
une
musique
symphonique
pour
son
film,
la
même
qu'il
entendait
chez
Steven
Spielberg.
Finalement,
après
que
Serra
se
soit
immergé
pendant
trois
ans
dans
la
musique
classique,
il
change
d'avis
et
revient
à
un
registre
plus
proche
de
ce
qu'ils
avaient
l'habitude
d'écouter
:
la
musique
électronique,
tranchant
avec
celle,
plus
jazz-rock,
de
"Subway".
Il
y
utilise
même
des
ultrasons
audibles
uniquement
par
les
dauphins.
Suivront
des
mélodies
toutes
plus
cultes
les
unes
que
les
autres
dans
les
années
1990
:
celles
de
"Nikita"
(1990),
"Léon"
(1994),
"Le
Cinquième
Élément"
(1997)
et
son
célèbre
morceau
"Little
Light
of
Love"
ou
encore
"Jeanne
d'Arc"
(1999)
et
...
Fidèle au poste lorsque Besson s'essaie à l'animation avec la trilogie consacrée à "Arthur", il est de nouveau de la partie en 2011 pour le biopic "The Lady", consacré à la résistante Birmane Aung San Suu Kyi, puis sur la superproduction Lucy traduisant la métamorphose de Scarlett Johansson. Au total, seules deux réalisations de Luc Besson ne bénéficient pas de la pâte Serra : "Angel-A" (2005) et "Malavita" (2013).
En parallèle de ses activités de compositeur, Eric Serra sort un premier album pop-rock en 1998 sous le nom de RXRA et compose dix ans plus tard la musique du spectacle Believe du Cirque du Soleil. Assistant de Phil Collins en 1999 pour réaliser les versions françaises des chansons du film d'animation "Tarzan", il contribue également à la réalisation de la chanson "Pauvres diables" de Johnny Hallyday.
Parfois, Luc Besson lui raconte l'histoire de son prochain film avant même qu'il ne l'écrive. Etait-ce le cas pour "Valérian et la cité des milles planètes", dont on ignore toujours le compositeur ? On ne le "serra" qu'en 2017.
Discographie :
2014 : Lucy, de Luc Besson
2011 : The Lady, de Luc Besson
2010 : Arthur 3 : La Guerre des deux mondes, de Luc Besson
2010 : Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, de Luc Besson
2009 : Arthur et la vengeance de Maltazard, de Luc Besson
2006 : Arthur et les Minimoys, de Luc Besson
2006 : Bandidas, de Joachim Roenning et Espen Sandberg
2003 : Le Gardien du manuscrit sacré, de Paul Hunter
2002 : Rollerbal, de Jogn McTiernan
2002 : Décalage horaire, de Danièle Thompson
2001 : Wasabi, de Gérard Krawczyk
2001 : L'Art (délicat) de la séduction, de Richard Berry
1999 : Jeanne d'ar, de Luc Besson
1997 : Le Cinquième Elément, de Luc Besson
1995 : GoldenEye, de Martin Campbell
1994 : Léon, de Luc Besson
1991 : Atlantis, de Luc Besson
1990 : Nikita, de Luc Besson
1988 : Le Grand Bleu, de Luc Besson
1986 : Kamikaze, de Didier Grousset
1985 : Subway, de Luc Besson
1983 : Le Dernier Combat, de Luc Besson
En solo
1998 : RXRA
Récompenses :
2014 : Prix Henri-Langlois de compositeur de musiques pour l'image
1995 : Victoire de la meilleure musique de film pour Léon
1989 : César de la meilleure musique de film pour Le Grand Bleu
1988 : Victoire de la meilleure musique de film pour Le Grand Bleu
1985 : Victoire de la meilleure musique de film pour Subway