Fatoumata Diawara
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À la fois actrice, danseuse, chanteuse, auteure-compositrice et guitariste, elle a conquis le public français dès son apparition au sein de la troupe du Royal de Luxe. Depuis, l'artiste complète s'est non seulement présentée comme une grande figure de la musique malienne, mais a aussi participé à quelques chefs-d'oeuvre cinématographiques signés Michel Ocelot ou Abderrahmane Sissako.
Fatoumata
Diawara,
ou
"Fatou"
pour
les
intimes,
voit
le
jour
en
Côte
d'Ivoire
en
1982,
où
elle
passe
sa
tendre
enfance
et
danse
déjà
dans
la
troupe
de
son
père.
Mais
voilà
qu'à
peine
ses
10
bougies
soufflées,
la
gamine
quitte
le
foyer
parental
-
d'origine
malienne
-
pour
rejoindre
une
tante
à
Bamako.
C'est
là
qu'elle
découvre
les
plateaux
de
cinéma
:
en
accompagnant
cette
dernière,
actrice,
sur
le
tournage
de
"Taafe
Fanga"
("Pouvoir
de
pagne"),
elle
se
fait
remarquer
par
le
réalisateur
Adama
Drabo.
Lequel
lui
permet
alors
de
faire
ses
premiers
pas
devant
la
caméra
en
lui
confiant
une
petite
réplique
dans
son
film.
De
là
tout
s'enchaîne
:
Cheikh
Oumar
Sissoko
la
choisit
trois
ans
plus
tard
pour
incarner
l'un
des
rôles
principaux
de
sa
"Genèse",
qui
se
voit
nommée
au
Festival
de
Cannes
dans
le
cadre
de
la
sélection
Un
certain
regard.
Soit
une
porte
qui
s'ouvre
pour
la
jeune
femme
qui,
à
18
ans,
fait
ses
bagages
pour
Paris
où
elle
se
lance
sur
les
planches
dans
une
adaptation
du
célèbre
"Antigone"
aux
Théâtre
des
Bouffes
du
Nord.
Si
elle
effectue
un
bref
retour
au
Mali,
pour
figurer
en
tête
d'affiche
de
"Sia,
le
rêve
du
python"
(2002)
de
Dani
Kouyaté,
qui
rencontre
un
grand
succès
en
Afrique,
Fatoumata
Diawara
se
voit
ensuite
offrir
une
place
dans
la
célèbre
compagnie
de
théâtre
de
rue
Royal
de
Luxe.
Une
opportunité
qu'elle
ne
peut
décliner,
alors
qu'elle
subit
justement
une
pression
familiale
pour
abandonner
sa
carrière
et
fonder
une
famille...
Loin
de
vouloir
"se
ranger",
elle
va,
au
sein
de
la
troupe,
parcourir
le
globe
pendant
près
de
six
ans.
C'est
d'ailleurs
dans
ce
cadre
qu'elle
se
met
à
chanter,
envoûtant
les
spectateurs
même
s'ils
ne
comprennent
mot
de
ses
paroles
en
bambara.
Bientôt
lancée
en
solo
dans
quelques
clubs
parisiens,
la
jeune
femme
se
fait
remarquer
par
le
musicien
et
producteur
malien
Cheikh
Tidiane
Seck,
qui
l'incite
à
rentrer
au
pays
pour
enregistrer
les
choeurs
sur
les
albums
"Red
Earth"
(2007)
de
Dee
Dee
Bridgewater
et
"Seya"
(2009)
d'Oumou
Sangaré.
Après
avoir
accompagné
ces
artistes
en
tournée,
Fatoumata
Diawara
remet
le
cap
vers
l'Hexagone,
où
elle
est
engagée
par
Michel
Ocelot
pour
incarner
l'un
...
En parallèle la Malienne travaille au lancement de sa carrière de chanteuse. Elle se forme à la guitare acoustique, écrit et compose elle-même douze titres pour diffuser finalement en 2011 son premier album, simplement intitulé "Fatou". Rencontrant un certain succès avec celui-ci, et notamment le single Bissa, que ce soit en France ou même outre-Manche, la chanteuse enchaîne depuis les participations à divers projets musicaux, comme le collectif Africa Express fondé par Damon Albarn ou l'album "The Imagine Project" (2010) de Herbie Hancock. Par ailleurs, alors que la musique profane se voit interdite dans certaines régions de son pays, aux mains des jihadistes, Fatoumata Diawara appelle quelque quarante chanteurs et musiciens compatriotes, comme Oumou Sangaré, Amadou & Mariam, ou encore Tiken Jah Fakoly - Ivoirien, certes, mais ayant passé beaucoup de temps à Bamako - à unir leurs forces. Ainsi naît le supergroupe Voices United for Mali, qui publie en 2013 un message de paix intitulé Mali-ko.
C'est depuis davantage dans les salles obscures que les spectateurs ont pu entendre la voix de la chanteuse et actrice. Le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako la met en effet en lumière en 2014 dans son fameux "Timbuktu", acclamé de toute part, primé notamment à Cannes et d'autant plus aux César. Deux ans plus tard, Fatoumata Diawara se retrouve au coeur du documentaire "Mali Blues", signé Lutz Gregor. Nul doute qu'elle ressurgira toutefois sur la scène musicale en 2017, ayant notamment participé au prochain album de Matthieu Chedid, le projet franco-malien dénommé "LAMOMALI".
Discographie :
2011 : Fatou
Filmographie :
2016 : Mali Blues, de Lutz Gregor (Documentaire)
2014 : Timbuktu, d'Abderrahmane Sissako
2011 : Les Contes de la nuit, de Michel Ocelot (Film d'animation)
2010 : Ni brune ni blonde, d'Abderrahmane Sissako
2010 : Encourage, d'Eleonora Campanella
2006 : Il va pleuvoir sur Conakry, de Cheick Fantamady Camara
2002 : Sia, le rêve du python, de Dani Kouyaté
1999 : La Genèse, de Cheikh Oumar Sissoko
1996 : Taafe Fanga, d'Adama Drabo
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Soleils - Bande annonce 1 - VF - (2012)

