François Fillon
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Fils d'un notaire et d'une historienne, François Fillon voit le jour le 4 mars 1954 au Mans dans la Sarthe. Diplômé d'une maîtrise de droit public de l'université du Maine en 1976, il obtient l'année suivante un DEA en droit public à l'université Paris Descartes.
François
Fillon
est
encore
étudiant
lorsqu'il
fait
ses
premiers
pas
dans
la
vie
politique.
Assistant
parlementaire
de
Joël
Le
Theule,
alors
député
gaulliste
de
la
Sarthe,
il
apprend
les
rouages
de
la
politique
à
ses
côtés.
Puis,
à
l'instar
de
ses
parents
qui
militaient
autrefois
au
sein
de
l'UDR,
il
rejoint
en
1977
le
Rassemblement
pour
la
République
(RPR)
de
Jacques
Chirac.
En
décembre
1980,
son
mentor
en
politique,
Joël
Le
Theule,
meurt
des
suites
d'un
malaise
cardiaque.
Un
décès
foudroyant
qui
fait
basculer
le
destin
de
François
Fillon.
Ayant
acquis
la
confiance
de
l'entourage
politique
de
Le
Theule,
il
reprend
les
mandats
de
ce
dernier
:
conseiller
général
(1981),
député
de
la
Sarthe
(1981)
et
maire
de
Sablé-sur-Sarthe
(1983).
François
Fillon
a
27
ans
lorsqu'il
rejoint
les
bancs
de
l'Assemblée
nationale.
À
la
suite
de
cette
ascension
locale,
François
Fillon
va
grimper
les
échelons
au
niveau
national,
grâce
à
sa
deuxième
bonne
étoile
:
le
gaulliste
social
Philippe
Séguin.
Rencontré
au
début
des
années
80,
c'est
ce
dernier
qui
le
fait
entrer
dans
le
gouvernement
d'Edouard
Balladur
en
1993.
François
Fillon
accède
alors
à
son
premier
portefeuille
ministériel
en
devenant
ministre
de
l'Enseignement
supérieur
et
de
la
Recherche
jusqu'en
1995.
Lors
de
l'élection
présidentielle
de
1995,
François
Fillon
choisit
de
soutenir
Edouard
Balladur
et
non
Jacques
Chirac.
Ce
dernier
ne
lui
en
tiendra
pas
rigueur
lors
de
son
élection
et
lui
fera
intégrer
le
gouvernement
Juppé
en
tant
que
ministre
des
Technologies
de
l'Information
et
de
la
Poste
(1995-1997).
Toujours
proche
collaborateur
de
Philippe
Séguin,
quand
ce
dernier
est
élu
président
du
RPR
en
juillet
1997,
son
protégé
accède
au
secrétariat
national,
tandis
que
Nicolas
Sarkozy
devient
secrétaire
général.
C'est
à
cette
époque
que
les
deux
hommes
vont
se
rapprocher,
notamment
lorsque
Séguin
va
quitter
la
présidence.
Si
Nicolas
Sarkozy
se
rétracte,
François
Fillon
se
présente
à
la
présidence
du
parti,
mais
échoue
face
à
Michèle
Alliot-Marie.
À
l'aube
de
l'élection
présidentielle
de
2002,
le
séguiniste
apporte
son
soutien
politique
à
Jacques
Chirac
et
plaide
en
faveur
d'un
grand
parti
unique
dont
les
prémices
sont
Alternance
2002,
puis
L'Union
En
Mouvement
(UEM),
jusqu'à
être
baptisé
Union
pour
la
majorité
présidentielle
(UMP)
le
21
avril
2002.
Pour
son
deuxième
mandat
à
l'Elysée,
Jacques
Chirac
lui
fait
de
nouveau
confiance
en
le
nommant
ministre
des
Affaires
sociales,
du
Travail
et
de
la
...
François Fillon décide de s'allier à Nicolas Sarkozy et de s'engager davantage au sein de l'UMP. Il a fait le bon choix, puisqu'en 2007, lorsque le chef du parti de droite entre à l'Elysée, il est nommé Premier ministre. Un poste qu'il conserve durant l'intégralité du mandat de Nicolas Sarkozy, jusqu'à la victoire de François Hollande à la présidentielle de 2012.
À sa sortie de Matignon, François Fillon est élu député de la 2e circonscription de Paris et se présente à la présidence de l'UMP. Déchu par Jean-François Copé, malgré des résultats très serrés - qu'il conteste - il aura l'occasion de prendre sa revanche quelques années plus tard...
En 2016, l'ancien premier ministre annonce sa candidature à la primaire des Républicains en vue de l'élection présidentielle de 2017. Si tous les sondages donnent Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en grands vainqueurs du premier tour, François Fillon crée la surprise en prenant la tête du scrutin, de loin, avec 44,2% des voix, évinçant au passage l'ancien président de la République.
Au second tour, c'est une victoire nette et sans bavure pour l'ex-premier ministre, qui conserve très largement son avance, remportant près de 66,5% des voix contre son rival Alain Juppé. Mais alors qu'il part ainsi favori dans la course à la présidentielle, François Fillon déchante bien vite lorsqu'éclate une affaire : celle du présumé emploi fictif de sa femme Penelope en tant qu'attachée parlementaire, pour lequel le couple sera mis en examen.
Face au scandale, le candidat des Républicains ne fléchit pas pour autant et continue de faire campagne, jusqu'au bout... Il n'arrive toutefois pas bien loin, désavoué (mais pas complètement) par les électeurs qui lui donnent 20,01% des suffrages. François Fillon ne passe pas le premier tour du scrutin national, historique, terminant ainsi en troisième position derrière Emmanuel Macron (24,01%) et Marine Le Pen (21,3%). Après avoir donné son vote du deuxième tour au candidat d'En marche !, l'ancien Premier ministre annonce, enfin, qu'il ne se présentera pas aux prochaines élections législatives.