Françoise Dorléac
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Actrice disparue à l'âge prématuré de 25 ans, elle était l'une des égéries de la Nouvelle Vague, notamment de François Truffaut, mais surtout la précieuse moitié de sa petite soeur Catherine Dorléac dite Deneuve. Née en 1942, elle a tourné dans près de vingt films, essentiellement dans les années 1960. Elle meurt dans un accident de la route le 26 juin 1967 à Villeneuve-Loubet.
Fille
de
deux
comédiens,
Maurice
Dorléac
et
de
Renée
Simonot,
elle
est
la
seconde
d'une
lignée
de
quatre
filles,
Catherine,
Sylvie
et
Danielle.
Leurs
parents
les
élèvent
de
manière
relativement
libre
pour
l'époque,
laissant
les
jeunes
filles
embrasser
leurs
ambitions,
essentiellement
artistiques
pour
Françoise
et
Catherine.
Enfant,
Françoise
fait
montre
d'une
personnalité
forte
:
elle
se
démarque
de
ses
soeurs
par
un
tempérament
déterminé,
espiègle
voire
un
peu
extrême.
Elle
décide
pourtant
à
l'origine
de
devenir
bonne
soeur,
comptant
sur
sa
foi
catholique
indéfectible.
Mais
son
charisme,
son
besoin
de
tout
exprimer,
d'exulter
même,
prend
le
dessus,
éloignant
de
fait
une
vie
de
confinement
dans
les
ordres...
La
jeune
Françoise
se
fait
d'ailleurs
renvoyer
manu
militari
du
lycée
pour
indiscipline.
Elégante
et
dotée
d'un
physique
hors-norme
pour
l'époque,
elle
débute
chez
Christian
Dior
comme
mannequin,
mais
elle
s'ennuie
vite
et
rêve
de
théâtre.
Elle
pousse
alors
les
portes
du
conservatoire
en
1959
et
ne
cache
aucunement
ses
ambitions
de
réussite.
Dans
l'ombre,
une
autre
travaille
dur
également,
c'est
Catherine.
Les
soeurs
ne
se
quittent
quasiment
jamais,
s'entraident,
se
complètent.
La
jeune
soeur
est
plus
discrète,
réfléchie
et
en
retrait,
spectatrice
prudente
du
parcours
en
accéléré
de
sa
soeur.
Catherine
ramène
souvent
Françoise
à
la
réalité
du
métier,
ses
difficultés
et
ses
embûches.
Entre
temps,
la
belle
Françoise
fait
ses
classes
et
joue
dans
la
pièce
"Gigi",
avec
Gaby
Morlaix.
Ambitieuse
certes,
Françoise
Dorléac
n'avait
aucunement
confiance
en
elle.
Cette
insécurité
est
connue
de
tous.
L'actrice
ne
s'aime
pas
spécialement,
critique
son
visage,
ses
tâches
de
rousseur,
son
nez,
sa
minceur
extrême
et
prend
peur
dès
qu'elle
doit
se
montrer
en
public.
Elle
mène
une
vie
d'ascète,
ne
boit
pas
et
ne
fume
pas,
mais
sort
beaucoup.
Catherine
elle,
est
jeune
maman,
mais
ne
se
prive
de
rien.
Elle
démarre
sa
carrière
au
cinéma
avec
"Les
Loups
dans
la
bergerie"
d'
Hervé
Bromberger
en
1960
et
dans
"Tout
l'or
du
monde"
chez
René
Clair.
Dans
"La
Gamberge",
elle
incarne
Françoise,
une
jeune
fille
qui
monte
à
la
capitale
pour
faire
fortune...
Elle
rencontre
sur
le
tournage
un
autre
jeune
premier
de
l'époque,
Jean-Pierre
Cassel,
avec
qui
elle
aura
une
liaison.
Elle
ne
laisse
plus
aucun
réalisateur
indifférent,
sa
voix
grave
et
sa
vivacité
plaisent
aux
artisans
de
la
Nouvelle
Vague.
En
1964,
c'est
le
génial
Philippe
de
Broca
qui
lui
confie
son
plus
important
rôle
dans
"L'Homme
de
Rio"
au
côté
de
Jean-Paul
Belmondo.
Elle
rencontre
par
la
suite
François
Truffaut
-
dont
elle
sera
amoureuse
-
qui
la
fait
tourner
dans
"La
Peau
Douce".
Françoise
Dorléac
y
incarne
Nicole,
une
hôtesse
de
l'air
qui
entame
une
relation
avec
Pierre
un
écrivain
marié.
Les
désillusions
de
leur
couple
...
C'est Roman Polanski qui lui donne l'occasion de s'éloigner des rôles de filles excentriques, quasiment exaltées et lui propose "Cul-de-sac" en 1966. Elle n'est pas la seule à s'imposer comme une valeur sûre du cinéma français, sa petite soeur Catherine a fait du chemin et est même une égérie : elle tourne notamment en 1964 dans "Les Parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy, un chef-d'oeuvre couronné de la Palme d'or à Cannes.
Ce dernier pense alors réunir les deux soeurs dans une nouvelle comédie dansée et chantée, "Les Demoiselles de Rochefort", sorti en 1967. Il décide même d'en faire des jumelles qui rêvent de carrière de danseuse et de chanteuse à Paris... Le réalisateur ne lésine pas sur les moyens, s'offre même le géant Gene Kelly pour un pas de deux avec Françoise, ou encore Danielle Darrieux pour jouer leur mère, ou le premier danseur du film "West Side Story", George Chakiris pour couronner le tout. "Les deux soeurs jumelles nées sous le signe des gémeaux" emballent le public qui tombe sans effort amoureux des deux pépites du cinéma français d'alors.
Mais c'est en pleine gloire, le 26 juin 1967, alors que Françoise doit se rendre à l'aéroport de Nice pour s'envoler vers Londres, elle perd le contrôle de son véhicule et meurt sur le coup, à l'âge de 25 ans.
L'actrice Catherine Deneuve continue dans la presse à se livrer sur sa soeur disparue. Le 15 octobre 2010, Mademoiselle Deneuve a assisté au baptême d'un camélia baptisé en l'honneur de Françoise, le camélia Françoise Dorléac. La ville de Rochefort a également inauguré une place au nom de l'actrice en 1992.
Filmographie :
1967 : Les Demoiselles de Rochefort, de Jacques Demy
1967 : Un cerveau d'un milliard, de dollars de Ken Russell
1965 : Cul-de-sac, de Roman Polanski
1965 : Genghis Khan, d'Henry Levin
1965 : Passeport pour l'oubli, de Val Guest
1964 : L'Homme de Rio, de Philippe de Broca
1964 : La Peau douce, de François Truffaut
1964 : La Chasse à l'homme, d'Édouard Molinaro
1964 : La Ronde, de Roger Vadim
1962 : Arsène Lupin contre Arsène Lupin, d'Édouard Molinaro
1962 : La Gamberge, de Norbert Carbonnaux
1961 : La Fille aux yeux d'or, de Jean-Gabriel Albicocco
1961 : Tout l'or du monde, de René Clair
1960 : Les Loups dans la bergerie, d'Hervé Bromberger
1960 : Ce soir ou jamais, de Michel Deville
1960 : Les portes claquent, de Michel Fermaud et Jacques Poitrenaud
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