George Harrison
- En bref
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- Filmographie
- Discographie

Longtemps surnommé le "Beatle discret", celui qui a néanmoins su apporter sa patte au célèbre groupe, grâce à quelques chansons de sa composition comme à ses expérimentations musicales, est finalement parvenu à se faire son propre nom une fois émancipé de la formation - et donc sorti de l'ombre du duo créatif formé par John Lennon et Paul McCartney.
George
Harrison
voit
le
jour
le
25
février
1943
au
sein
d'une
famille
modeste
de
Liverpool.
Élève
peu
brillant,
l'esprit
déjà
rebelle
avec
ses
cheveux
gardés
aussi
longs
que
possible
et
ses
jeans
serrés,
il
s'intéresse
très
jeune
à
la
musique
à
travers
la
country
américaine
qu'écoute
son
père.
Fasciné
par
la
guitare,
et
des
artistes
rock'n'roll
comme
Carl
Perkins
ou
Buddy
Holly,
il
en
obtient
une
acoustique
à
ses
13
ans.
Formé
en
autodidacte,
le
gamin
fonde
déjà
un
premier
groupe
dénommé
The
Rebels.
Mais
c'est
bientôt
auprès
de
quelques
camarades
d'école
qu'il
va
connaître
le
succès.
Dans
le
bus
scolaire
qui
l'amène
chaque
matin
au
Liverpool
Institute,
George
Harrison,
14
ans,
parle
de
musique
avec
un
élève
d'une
classe
au-dessus
de
lui,
un
certain
Paul
McCartney.
Ce
dernier
joue
aussi
dans
un
groupe,
il
s'avère
avec
une
autre
connaissance
que
le
petit
avait
croisée
dans
son
précédent
établissement
:
John
Lennon,
de
trois
ans
son
aîné.
McCartney
offre
alors
de
l'accueillir
dans
leur
formation,
intitulée
Quarrymen,
mais
c'est
sans
compter
la
réticence
de
son
collègue,
qui
trouve
George
Harrison
trop
jeune.
Ce
dernier
reste
néanmoins
dans
les
parages
jusqu'à
finalement
être
accepté,
à
ses
16
ans,
au
sein
de
ce
qui
sera
renommé
en
1960
The
Beatles.
Complété
par
l'arrivée
du
batteur
Ringo
Starr,
le
groupe
aux
airs
de
gentils
garçons
ne
tarde
pas
à
faire
rage
au
Royaume-Uni,
et
bientôt
aux
États-Unis,
grâce
à
des
titres
comme
Love
me
Do
(1962)
puis
I
Want
To
Hold
Your
Hand
(1964).
Alors
que
les
quatre
jeunes
hommes
subissent
de
plein
fouet
la
Beatlemania,
George
Harrison
a
tendance
à
se
faire
tout
petit
derrière
ses
compagnons.
D'ailleurs
surnommé
le
"Beatle
discret",
le
musicien
a
surtout
bien
du
mal
à
faire
valoir
ses
talents
d'auteur-compositeur
face
au
duo,
certes,
de
génie
formé
par
John
Lennon
et
Paul
McCartney.
Reste
qu'il
parvient
tout
de
même
à
signer
quelques
chansons,
à
commencer
par
Don't
Bother
Me
qui
atterrit
sur
l'album
"With
the
Beatles"
en
1963.
D'autres,
même,
feront
partie
des
plus
connues
de
la
célèbre
formation,
comme
While
My
Guitar
Gently
Weeps,
Here
Comes
the
Sun
et
Something,
reprise
au
fil
du
temps
par
plus
de
150
artistes
dont
les
grands
Frank
Sinatra,
Elvis
Presley,
Ray
Charles
ou
encore
James
Brown.
C'est
toutefois
d'autant
plus
par
son
indéniable
talent
de
guitariste
que
George
Harrison
a
profondément
marqué
la
musique
des
Beatles.
Comme
le
dira
le
cofondateur
de
Rolling
Stone,
Jann
S.
Wenner,
dans
l'ouvrage
"Harrison"
rédigé
par
les
éditeurs
du
célèbre
magazine
en
2002
:
"Harrison,
tout
d'abord,
était
un
merveilleux
musicien,
un
guitariste
qui
n'était
jamais
tape-à-l'oeil
mais
qui
avait
un
sens
mélodique
inné
et
éloquent."
À
l'instar
de
quelques
confrères
comme
Brian
Jones
des
Rolling
Stones,
il
participera
notamment
à
populariser
le
slide
guitar
à
la
fin
des
années
1960,
et
introduit
avant
cela
le
son
très
distinctif
de
la
guitare
à
douze
cordes
Rickenbacker
sur
le
tube
A
Hard
Day's
Night
(1964).
Après
avoir
fait
découvrir
l'instrument
au
groupe
The
Byrds,
ce
dernier
lui
rend
la
pareille
avec
ce
qui
va
bientôt
devenir
pour
le
guitariste
des
Beatles
une
révélation
non
seulement
musicale
mais
aussi
spirituelle
:
il
tombe
sous
le
charme
de
la
sitar,
et
par
extension
de
la
culture
hindou.
George
Harrison
apprend
à
manier
l'instrument
à
corde
médiéval
auprès
du
maître
lui-même,
Ravi
Shankar,
puis
le
présente
aux
oreilles
du
monde
occidental
dans
le
titre
Norwegian
Wood
au
sein
de
l'album
"Rubber
Soul"
(1965).
D'autres
groupes,
et
encore
une
fois
son
homologue
Brian
Jones
des
Rolling
Stones,
lui
emboîtent
rapidement
le
pas.
Tandis
que
lui,
poursuivant
ses
expérimentations
musicales,
participe
ainsi
largement
à
l'aspect
révolutionnaire
du
grand
classique
"Sgt.
Pepper's
Lonely
Hearts
Club
Band"
(1967),
qui
comprend
notamment
un
morceau
de
sa
composition,
Within
You
Without
You,
joué
à
la
sitar.
Mais
alors
que
les
Beatles
sont
au
summum
de
leur
carrière,
des
tensions
commencent
à
monter
à
la
fin
des
années
1960.
George
Harrison,
fatigué
de
l'omnipotence
de
Paul
McCartney
et
John
Lennon,
claque
la
porte
d'une
session
d'enregistrement
en
1969.
S'il
revient
finalement
douze
jours
plus
tard,
étant
parvenu
à
négocier
d'inclure
davantage
ses
compositions
dans
les
albums
du
groupe,
ce
dernier
se
sépare
officiellement
l'année
suivante.
Trois
mois
plus
tôt,
ceux
que
l'on
surnommait
les
"Fab
Four"
enregistraient
le
dernier
titre
ensemble,
I
Me
Mine,
écrit
par
George
Harrison.
Alors
qu'il
avait
déjà
entamé
une
carrière
solo
-
d'abord
avec
la
réalisation
de
la
bande
originale
du
film
psychédélique
"Wonderwall"
(1968)
de
Joe
Massot,
suivie
de
l'album
"Electronic
Sound"
(1969)
-,
son
émancipation
définitive
du
groupe
a
permis
au
"Beatle
discret"
d'enfin
dévoiler
au
grand
jour
ses
talents
d'auteur-compositeur.
Néanmoins
toujours
soutenu
par
Ringo
Starr,
comme
par
son
ami
et
autre
célèbre
guitariste
Eric
Clapton,
George
Harrison
sort,
à
son
nom,
un
triple-album
composé
notamment
de
chansons
qu'il
n'a
pas
réussi
à
faire
passer
auprès
de
John
Lennon
et
Paul
McCartney.
"All
Things
Must
Pass",
débarqué
dans
les
bacs
dès
la
fin
de
l'année
1970,
rencontre
d'emblée
un
énorme
succès,
prenant
la
tête
des
charts
autour
du
globe
et
faisant
l'unanimité
des
critiques,
qui
le
considèrent
encore
aujourd'hui
comme
son
plus
grand
accomplissement
-
voire
le
meilleur
jamais
réalisé
par
un
ancien
Beatles
-
en
solo.
De
ce
dernier
transparaissent
en
effet
plusieurs
titres,
comme
What
Is
Life,
Beware
Of
Darkness
et
I'd
Have
You
Anytime,
coécrit
avec
Bob
Dylan.
Sans
compter
son
plus
gros
tube,
My
Sweet
Lord,
bien
qu'il
lui
ait
valu
un
procès
du
groupe
Chiffons
-
s'il
perdra
la
bataille
juridique,
il
sera
accordé
que
George
Harrison
ait
plagié
leur
titre
He's
So
Fine
sans
le
savoir.
Après
quoi
l'ancien
guitariste
des
Beatles
se
lance
dans
un
vaste
projet
humanitaire.
Accompagnant
la
sortie
de
son
single
Bangla
Desh,
le
chanteur
et
musicien
organise
avec
l'aide
de
son
ami
Ravi
Shankar
deux
concerts
au
Madison
Square
en
1971,
dont
les
bénéfices
sont
destinés
à
venir
en
aide
aux
réfugiés
du
génocide
du
peuple
Bengali
juste
avant
l'indépendance
du
pays.
Bien
que
le
fisc
américain,
contrôlant
le
label
Apple
des
Beatles,
ait
bloqué
...
Déjà Pattie Boyd, sa femme depuis huit ans, le quitte en 1974 pour son ami Eric Clapton. George Harrison ne semble toutefois pas tant troublé que cela, invitant même les deux amants à chanter avec lui une reprise du Bye Bye Love des Everly Brothers... Plus néfaste sera le manque de succès commercial de son album "Dark Horse", sorti cette année-là sur son tout nouveau label du même nom. Sans compter que sa voix lui fait défaut sur une grande tournée américaine entamée auprès de Ravi Shankar, ce qui ne manque pas, avec son refus d'entonner les plus grands tubes des Beatles et ses propos parfois trop spirituels, de lui apporter des critiques négatives.
Après deux autres échecs musicaux ("Extra Texture (Read All About It)", 1975, suivi de "Thirty Three & 1/3", 1976) George Harrison s'éloigne un temps des studios. Il se lance alors dans la production cinématographique en fondant HandMade Films, qui soutiendra notamment des films du Monthy Python, et retrouve l'amour auprès d'Olivia Arias, avec qui il aura un fils, Dhani. Le chanteur et musicien enregistre finalement son huitième album solo, éponyme, en 1978, suivi trois ans plus tard de "Somewhere in England". En pleine production lorsque John Lennon est assassiné le 8 décembre 1980, ce dernier comprend un titre hommage au feu Beatle, avec qui il ne s'était jamais réconcilié depuis la séparation du groupe. All Those Years Ago, enregistré avec Paul McCartney et Ringo Starr, est un tube instantané, fait numéro 2 dans les charts américains. Mais l'album ne rencontre pas le même engouement. Et le suivant, "Gone Troppo" (1982), encore moins.
Alors George Harrison prend encore du recul, ne revenant qu'en 1987 avec "Cloud Nine" qui parvient cette fois à produire quelques hits, comme Got My Mind Set on You, et se voit même certifié platine. Après quoi l'ancien membre des Beatles se joint à Bob Dylan, Jeff Lynne, Roy Orbison et Tom Petty pour former un supergroupe du nom de Traveling Wilburys, dont les deux albums studios ("Traveling Wilburys Vol. 1", 1988, et "Traveling Wilburys Vol. 3", 1990) rencontreront un succès considérable.
Après une tournée exceptionnelle au Japon en 1991, encore une fois auprès d'Eric Clapton, George Harrison se fait de plus en plus discret à l'abri de sa propriété de Henley-on-Thames en Angleterre. Il retrouve finalement Paul McCartney et Ringo Starr en 1995 pour "The Beatles Anthology", un projet mêlant la sortie d'un documentaire et d'albums remastérisés avec notamment des titres rares et quelques démos inédites de John Lennon. Les trois survivants du groupe légendaire se réuniront à nouveau en 1998 dans de plus sombres circonstances, à l'enterrement de Linda, la femme de Paul McCartney.
Cette année-là marque également le début des soucis de santé pour George Harrison, qui souffre d'un cancer de la gorge. S'il parvient à en venir à bout, il subit l'année suivante l'attaque d'un jeune fan dégénéré : l'ancien membre des Beatles est poignardé à plusieurs reprises à son domicile, sauvé par sa femme Olivia qui immobilise l'attaquant à coups de tisonnier. Le miraculé voit néanmoins son cancer revenir deux ans plus tard, en mai 2001. Il s'envole alors pour les États-Unis, cherchant un traitement de la maladie qui s'est propagée jusqu'au cerveau auprès de l'UCLA Medical Center à Los Angeles. C'est toutefois là, dans la Cité des Anges, que George Harrison succombe finalement le 29 novembre 2001.
Pour le premier anniversaire de sa mort, Paul McCartney, Ringo Starr, Eric Clapton et nombreux autres amis du deuxième Beatles à passer dans l'autre monde montent sur scène pour un concert hommage, dont les bénéfices sont reversés à la Material Wolrd Charitable Foundation. C'est par ailleurs en 2002 que sort le dernier album studio de George Harrison, "Brainwashed", terminé par son fils Dhani. Deux ans plus tard, le chanteur, musicien et auteur-compositeur est introduit au Rock & Roll Hall of Fame en tant qu'artiste solo - The Beatles, en tant que groupe, l'avait déjà été en 1988. Et sa mémoire continue de perdurer malgré les années qui passent, notamment grâce à un best of anthologique diffusé en 2009 ("Let it Roll : Songs by George Harrison"), puis un documentaire signé Martin Scorsese en 2011 ("George Harrison : Living in the Material World"). Quatre ans plus tard, il se voit, enfin, honorer d'un Grammy Lifetime Achievement Award, la prestigieuse académie américaine l'adoubant ainsi à titre posthume pour l'ensemble de sa carrière.
Discographie :
2002 : Brainwashed
1987 : Cloud Nine
1982 : Gone Troppo
1981 : Somewhere in England
1979 : George Harrison
1976 : Thirty Three & 1/3
1975 : Extra Texture (Read All About It)
1974 : Dark Horse
1973 : Living in the Material World
1970 : All Things Mus Pass
1969 : Electronic Sound
1968 : Wonderwall Music (Bande originale)
Récompenses :
2015 : Grammy du couronnement d'une carrière
2014 : Grammy Hall of Fame Award
2009 : Étoile sur le Hollywood Boulevard
2004 : Grammy Award de la Meilleure performance pop instrumentale, pour Marwa Blues
1997 : Grammy Award du Meilleur enregistrement vidéo, pour "The Beatles Anthology"
1973 : Grammy Award de l'Album de l'année, pour "The Concert for Bangladesh"
1971 : Oscar de la Meilleure chanson de film originale, partagé avec Paul McCartneyr, John Lennon et Ringo Starr, pour Let It Be
1971 : Grammy Award de la Meilleure chanson originale de film ou d'émission télévisée, partagé avec Paul McCartney, John Lennon et Ringo Starr, pour Let It Be
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