Georges Delerue

Georges Delerue©Getty Images, Pool Benainous/ Reglain

Quel est le point commun entre "Casino" de Martin Scorsese, "Hibernatus" d'Edouard Molinaro et "Promenade avec l'amour et la mort" de John Huston ? À première vue rien, et pourtant... Le dénominateur commun de ces trois classiques du cinéma dans leur registre respectif est la musique de Georges Delerue et ses notes lyriques qui ont habillé le cinéma des années 1950 aux années 1990.
Quarante ans de succès pour ce gamin de Roubaix, fils d'un ouvrier-serrurier dont l'avenir était déjà tout tracé à sa naissance le 25 mars 1925 : étudier la métallurgie et reprendre l'affaire familiale. Mais sa mère, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, en décida autrement en l'inscrivant au Conservatoire municipal de Roubaix afin d'assurer ses arrières lorsque le service militaire pointerait le bout de son nez. En effet, jouer dans des orchestres militaires garantissait bien plus de sécurité pour son fils que de combattre au front. Voilà comment Georges Delerue s'est retrouvé une clarinette à la main, celle d'un grand oncle qui avait trouvé repos dans le grenier.
Si la clarinette ne l'enthousiasme pas vraiment, le piano, lui, va agir comme un révélateur sur l'adolescent. Se formant à la métallurgie le jour, il participe à différentes fanfares implantées dans la ville le soir, tout en rêvant à des pièces à quatre mains et autres préludes jouées au piano. Les Delerue cèderont et Georges finira par obtenir des cours de piano au Conservatoire municipal, qu'il paiera de sa poche. "D'une famille ouvrière pourtant, j'ai appris à jouer du piano comme dans toute famille de la petite bourgeoisie. A 14 ans, je n'avais jamais rien entendu de Bach, de Mozart, de Schumann ou de Beethoven ; j'étais d'une inculture musicale notoire. Je n'ai commencé la musique sérieusement qu'à l'âge de 14 ans, c'était vraiment une vocation tardive", expliquera-t-il en 1993 à Jean-Pierre Bleys pour le magazine Positif.
Voilà comment ce fils d'ouvrier s'est retrouvé avec l'examen de piano en poche, malgré quelques lacunes : "Vous n'êtes pas pianiste, mais très musicien" lui dira l'une des membres du jury lors de la remise de son diplôme. Le début de sa carrière de pianiste sera comme son instrument, teinté de noir et de blanc. Mais d'abord de noir avec un grave accident de travail survenu tout juste six mois après ses premières études de piano. Il lui vaudra un arrêt de six mois pendant lesquels il pensera jour et nuit à sa seule raison de vivre, la musique, qu'il ne pourra pratiquer en raison de l'état de sa colonne vertébrale. Le blanc fait son entrée, puisque grâce à l'insistance de son professeur de piano et au nouveau directeur du Conservatoire, Alfred Desenclos, qui voient tous deux en lui un réel amour pour la composition, Georges est gardé comme élève et poursuit son apprentissage dans une classe de musique de chambre et d'histoire de la musique pour parfaire sa culture musicale. La suite ? Une pluie de récompenses, une bourse de 1 000 francs et l'arrivée à Paris dans la classe d'Henri Busser au Conservatoire National Supérieur de Musique, tout en portant en parallèle le costume de pianiste de jazz.
C'est dans la Ville Lumière, avec ses camarades du Conservatoire, qu'il arpente les salles de cinéma et se forge une cinéphilie. Mais sa culture reste faible et son nouveau professeur, Darius Milhaud, le lui fait remarquer. Sous sa houlette, il va passer de la musique symphonique qu'il aimait tant à la musique de concert. Milhaud, qui avait déjà mis un pied dans la composition de musiques de films pour Jean Renoir notamment, lui fait rencontrer Jean Vilar qui, satisfait de son nouveau poulain, le nomme régisseur en charge de la direction musicale du Théâtre National Populaire.
De fil en aiguille, Delerue se fait un nom dans le milieu du théâtre avec son sens du lyrisme et son imagination débordante. Il se voit également approcher par le cinéma. Après quelques compositions pour des courts-métrages, il est recruté par Alain Resnais pour composer la bande originale d'"Hiroshima, mon amour", son premier succès dans le domaine. Edouard Molinaro ("Une fille pour l'été"), ou encore Georges Lautner ("Arrêtez les tambours") feront également appel à lui, suivi des réalisateurs de La Nouvelle Vague, Jean-Luc Godard et François Truffaut en tête, qui font de Delerue leur compositeur fétiche.
On se souvient du Thème de Camille dans "Le Mépris" de Godard, tout comme ceux du trio "Jules et Jim" de Truffaut, dans lesquels on retrouve son amour pour les cordes (le violon, la contrebasse), ainsi que pour la flûte et la clarinette. Autant d'instruments qui s'équilibrent dans les partitions lyriques et les ritournelles de la vie signées Delerue. "Ses envoûtements symphoniques, ses velours d'arpèges, ses escadrons d'instruments à vent, ses arrière-bans de violons sont capables de briser l'écorce des âmes les plus dures", dira de sa musique le critique Pierre Vavasseur.
Devenu une référence pour le cinéma français, des réalisateurs de comédies populaires comme Gérard Oury ("Le Cerveau") ou Philippe de Broca ("L'Homme de Rio") font même appel à lui, qui s'adapte, n'ayant aucun mépris pour le cinéma populaire, bien au contraire. La pluridisciplinarité, voilà la plus grande force du compositeur, prêt à remettre ses notes en question à chaque collaboration. On le retrouve ainsi à la télévision, sur des feuilletons à succès comme "Les Rois maudits" ou "Jacquou le croquant".
C'est à Bertrand Blier qu'il doit son premier César en 1979 pour l'oscarisé "Préparez vos mouchoirs" avec Gérard Depardieu. L'année suivante, il voit son travail outre-Atlantique récompensé par un Oscar pour "I love you, je t'aime" de George Roy Hill. Car oui, Hollywood aussi a mis en boîte son talent : d'Oliver Stone ("Platoon") à Martin Scorsese ("Casino"), en passant par Mike Nichols ("Le Mystère Silkwood") et Norman Jewison ("Agnès de Dieu"), les plus grands lui ont fait confiance pour l'habillage musical de leurs oeuvres restées intemporelles.
De retour en France à la fin des années 1980, pour la fresque "Chouans !" (1988) de Philippe de Broca, il ne cesse ensuite de faire des allers-retours mais la santé ne suivra pas. Le 20 mars 1992, il décède d'une crise cardiaque à l'âge de 67 ans dans la Cité des anges. Il laisse derrière lui plus de 200 bandes originales.
Discographie :
2011 : Love Story, de Florian Habicht
2005 : Le journal d'Alphonse, d'Elisabeth Butterfly
1992 : L'amour en trop, de Bruce Beresford
1992 : Man Trouble, de Bob Rafelson
1992 : Screen Two (Série TV)
1992 : Céline, de Jean-Claude Brisseau
1992 : Diên Biên Phù, de Pierre Schoendoerffer
1991 : La p'tite arnaqueuse, de John Hughes
1991 : Black Robe, de Bruce Beresford
1991 : Without Warning : The James Brady Story, de Michael Toshiyuli Uno (Téléfilm)
1991 : La reine blanche, de Jean-Loup Hubert
1991 : American Friends, de Tristram Powell
1991 : The Josephine Baker Story, de Brian Gibson
1990 : Mister Johnson, de Bruce Beresford
1990 : Cadence, de Martin Sheen
1990 : Etat de force, de Bruno Barreto
1990 : Joe contre le volcan, de John Patrick Shanley
1989 : Potins de femmes, d'Herbert Ross
1989 : Georg Elser - Einer aus Deutschland, de Klaus Maria Brandauer
1989 : Der Atem, de Niklaus Schilling
1989 : La révolution française, de Robert Enrico et Richard T. Heffron
1989 : Son alibi, de Bruce Beresford
1988 : Au fil de la vie, de Garry Marshall
1988 : Jumeaux, d'Ivan Reitman
1988 : Paris by Night, de David Hare
1988 : Heartbreak Hotel, de Chris Columbus
1988 : Memories of Me, d'Henry Winkler
1988 : Le complot, d'Agnieszka Holland
1988 : A Summer Story, de Piers Haggard
1988 : Biloxi Blues, de Mike Nichols
1988 : Chouans!, de Philippe de Broca
1988 : Une femme en péril, de Peter Yates
1987 : The Lonely Passion of Judith Hearne, de Jack Clayton
1987 : Le dragueur, de James Toback
1987 : Maid to Order, d'Amy Holden Jones
1987 : Un homme amoureux, de Diane Kurys
1987 : Her Secret Life, de Buzz Kulik (Téléfilm)
1987 : Les rescapés de Sobibor, de Jack Gold (Téléfilm)
1986-1987 : Histoires fantastiques (Série TV)
1987 : Queenie, la force du destin (Série TV)
1986 : Platoon, d'Oliver Stone
1986 : Crimes du coeur, de Bruce Beresford
1986 : Le 11ème commandement, de Michael Anderson (Téléfilm)
1986 : Prisonnières des Japonais, de Buzz Kulik (Téléfilm)
1986 : Descente aux enfers, de Francis Girod
1986 : Touch and Go, de Robert Mandel
1986 : Sin of Innocence, d'Arthur Allan Seidelman (Téléfilm)
1986 : Conseil de famille, de Costa-Gavras
1986 : Salvador, d'Oliver Stone
1985 : Mesmerized, de Michael Laughlin
1985 : Stone Pillow, de George Schaefer (Téléfilm)
1985 : Coeur en sursis, de Rick Wallace (Téléfilm)
1985 : Amos, le grand-père justicier, de Michael Tuchner (Téléfilm)
1985 : Maxie, de Paul Aaron
1985 : Agnès de Dieu, de Norman Jewison
1985 : Deadly Intentions, de Noel Black (Téléfilm)
1985 : The Execution, de Paul Wendkos (Téléfilm)
1984 : Arch of Triumph, de Waris Hussein (Téléfilm)
1984 : Silence of the Heart, de Richard Michaels (Téléfilm)
1984 : Qualcosa di biondo, de Maurizio Ponzi (Téléfilm)
1984 : Love Thy Neighbor, de Tony Bill (Téléfilm)
1984 : Les morfalous, d'Henri Verneuil
1984 : Femmes de personne, de Christopher Frank
1984 : Mademoiselle Julie, d'Yves-André Hubert (Téléfilm)
1984 : Le bon plaisir, de Francis Girod
1984 : Ma fille, mes femmes et moi (Série TV)
1983 : Le mystère Silkwood, de Mike Nichols
1983 : Vivemant dimanche!, de François Truffaut
1983 : Lily Lamont, d'Edouard Logereau (Téléfilm)
1983 : Liberty belle, de Pascal Kané
1983 : L'été meurtrier, de Jean Becker
1983 : Surexposé, de James Toback
1983 : Un homme, une femme, un enfant, de Dick Richards
1983 : Le retour de l'étalon noir, de Robert Dalva
1983 : L'Africain, de Philippe de Broca
1982 : The Escape Artist, de Caleb Deschanel
1982 : Partners, de James Burrows
1982 : Guy de Maupassant, de Michel Drach
1982 : La passante du Sans-Souci, de Jacques Rouffio
1982 : A Little Sex, de Bruce Paltrow
1982 : Josepha, de Christopher Frank
1981 : Broken English, de Michie Gleason
1981 : Mon meilleur Noël (Série TV)
1981 : The Borgias (Série TV)
1981 : Riches et célèbres, de George Cukor
1981 : La femme d'à côté, de François Truffaut
1981 : Sanglantes confessions, d'Ulu Grosbard
1981 : Garde à vue, de Claude Miller
1981 : La vie continue, de Moshé Mizrahi
1981 : Le rescapé de Tikeora, de Jean L'Hôte (Téléfilm)
1981 : Documenteur, d'Agnès Varda
1981 : Histoires extraordinaires (Série TV)
1981 : Nana (Série TV)
1981 : Le mythomane (Série TV)
1980 : Arsène Lupin joue et perd (Série TV)
1980 : Les amours du mal-aimé, de Marcel Camus (Téléfilm)
1980 : Le volcan de la rue Arbat, de Philippe Ducrest (Téléfilm)
1978-1980 : Cinéma 16 (Série TV)
1980 : Les chevaux du soleil (Série TV)
1980 : Le dernier métro, de François Truffaut
1980 : Richard's Things, ... d'Anthony Harvey
1980 : Willie & Phil, de Paul Mazursky
1980 : Fantômas (Série TV)
1980 : La folle de Chailot, de Georges Paumier (Téléfilm)
1980 : Les visiteurs (Série TV)
1980 : Premier voyage, de Nadine Trintignant
1979 : Histoires de voyous : Le concierge revient tout de suite, de Michel Wyn (Téléfilm)
1979 : Le moutin noir, de Jean-Pierre Moscardo
1979 : Le jeune homme vert (Série TV)
1979 : I love you, je t'aime, de George Roy Hill
1979 : Un scandale presque parfait, de Michael Ritchie
1979 : Mijn vriend, de Fons Rademakers
1979 : Pourquoi Patricia ?, de Guy Jorré (Téléfilm)
1979 : Pierrot mon ami, de François Leterrier (Téléfilm)
1979 : L'amour en fuite, de François Truffaut
1979 : Le cavaleur, de Philippe de Broca
1979 : Joséphine ou la comédie des ambitions (Série TV)
1978 : Allégra, de Michel Wyn (Téléfilm)
1978 : La petite fille en velours bleu, d'Alan Bridges
1978 : Histoires de voyous : Le casse des rois mages, de Denys de La Patellière (Téléfilm)
1978 : Histoires de voyous : La saison des voleurs, de Michel Wyn (Téléfilm)
1978 : Va voir maman, papa travaille, de François Leterrier
1978 : Préparez vos mouchoirs, de Bertrand Blier
1978 : The Cousteau Odyssey (Série TV)
1977 : Banlieu Sud-Est (Série TV)
1977 : Le chandelier, de Claude Santelli (Téléfilm)
1977 : Milady, de François Leterrier (Téléfilm)
1977 : Le point de mire, de Jean-Claude Tramont
1977 : Julia, de Fred Zinnemann
1977 : Tendre poulet, de Philippe de Broca
1977 : Le naufrage de Monte-Cristo, de Josée Dayan (Téléfilm)
1977 : Bergeval père et fils (Série TV)
1977 : Julie pot-de-colle, de Philippe de Broca
1976 : Le grand escogriffe, de Claude Pinoteau
1976 : Le jeu du solitaire, de Jean-François Adam
1976 : Comme un boomerang, de José Giovanni
1976 : Police Python 357, d'Alain Corneau
1976 : Jamais plus toujours, de Yannick Bellon
1976 : Oublie-moi, Mandoline, de Michel Wyn
1976 : Calmos, de Bertrand Blier
1975 : Splendeurs et misères des courtisanes (Série TV)
1975 : L'incorrigible, de Philippe de Broca
1975 : Les compagnons d'Eleusis (Série TV)
1975 : Pourquoi la robe d'Anna ne veut pas redescendre, d'Armand Ridel (Téléfilm)
1975 : Plus aimer que la mort, de Michel Wyn (Téléfilm)
1975 : L'imporant c'est d'aimer, d'Andrzej Zulawski
1975 : Paul Gauguin (Série TV)
1974 : Sultan à vendre, de Paul Paviot (Téléfilm)
1974 : La cloche tibétaine (Série TV)
1974 : Paul et Virginie (Série TV)
1974 : La gifle, de Claude Pinoteau
1974 : La femme de Jean, de Yannick Bellon
1974 : Entre toutes les femmes, de Maurice Cazeneuve (Téléfilm)
1974 : Alien Thunder, de Claude Fournier
1973 : Le jour du dauphin, de Mike Nichols
1973 : Le mauvais, de Paul Paviot (Téléfilm)
1973 : Molière pour rire et pour pleurer (Série TV)
1973 : Là-haut, les quatre saisons (Série TV)
1973 : Love Comes Quietly, de Nikolai van der Heyde
1973 : Chacal, de Fred Zinnemann
1973 : La nuit américaine, de François Truffaut
1973 : L'éducation sentimentale (Série TV)
1972-1973 : Les rois maudits (Série TV)
1973 : Les fleurs succombent en Arcadie (Série TV)
1972 : L'homme qui revient de loin (Série TV)
1972 : Quelque part quelqu'un, de Yannick Bellon
1972 : Une belle fille comme moi, de François Truffaut
1972 : Chère Louise, de Philippe de Broca
1972 : L'ingénu, de Nirbert Carbonnaux
1971 : Les deux Anglaises et le continent, de François Truffaut
1971 : O.S.S. 117 tue le taon, d'André Leroux (Téléfilm)
1971 : Romulus le grand, de Marcel Cravenne (Téléfilm)
1971 : Les cavaliers, de John Frankenheimer
1971 : Children of the World (Téléfilm)
1971 : Les aveux les plus doux, d'Edouard Molinaro
1971 : Adieu mes quinze ans (Série TV)
1971 : Yvette, de Jean-Pierre Marchand (Téléfilm)
1971 : Mira, de Fons Rademakers
1971 : Une autre vie (Série TV)
1971 : Comptes à rebours, de Roger Pigaut
1971 : Crime et châtiment, de Stellio Lorenzi (Téléfilm)
1971 : Malpertuis, d'Harry Kümel
1970 : Lancelot du lac, de Claude Santelli (Téléfilm)
1970 : Les cousins de la Constance (Série TV)
1970 : La promesse de l'aube, de Jules Dassin
1970 : Mauregard (Série TV)
1970 : Un otage, de Marcel Cravenne (Téléfilm)
1970 : Le conformiste, de Bernardo Bertolucci
1970 : Les caprices de Marie, de Philippe de Broca
1970 : Heureux qui comme Ulysse..., d'Henri Colpi
1969 : Les gommes, de Lucien Deroisy et René Micha
1969 : Anne des mille jours, de Charles Jarrott
1969 : Jacquou le croquant (Série TV)
1969 : Promenade avec l'amour et la mort, de John Huston
1969 : Thibaud (Série TV)
1969 : Hibernatus, d'Edouard Molinaro
1969 : Love, de Ken Russell
1969 : Le cerveau, de Gérard Oury
1969 : Fortune (Série TV)
1969 : Le diable par la queue, de Philippe de Broca
1968 : Les grandes espérances, de Marcel Cravenne (Téléfilm)
1968 : Mandat d'arrêt, de Ralph Thomas
1968 : Interlude, de Kevin Billington
1968 : Les cracks, d'Alex Joffé
1968 : La petite vertu, de Serge Korber
1968 : Hélène ou la joie de vivre, de Claude Barma (Téléfilm)
1967 : Mary de Cork, de Maurice Cazeneuve (Téléfilm)
1967 : Le théâtre de la jeunesse : Le secret de Wilheilm Storitz, d'Eric Le Hung (Téléfilm)
1967 : Oscar, d'Edouard Molinaro
1967 : Chaque soir à neuf heures, de Jack Clayton
1967 : Jeudi on chantera comme dimanche, de Luc de Heusch
1967 : Le vieil homme et l'enfant, de Claude Berri
1967 : La vingt-cinquième heure, d'Henri Verneuil
1967 : Huckleberry Finn, de Marcel Cravenne (Téléfilm)
1967 : Le dimanche de la vie, de Jean Herman
1966 : Le roi de coeur, de Philippe de Broca
1966 : Un homme pour l'éternité, de Fred Zinnermann
1966 : Mona, l'étoile sans nom, d'Henri Colpi
1965 : Gaspard des montagnes, de Jean-Pierre Decourt (Téléfilm)
1965 : Viva Maria!, de Louis Malle
1965 : Les tribulations d'un Chinois en Chine, de Philippe de Broca
1965 : Pleins feux sur Stanislas, de Jean-Charles Dudrumet
1965 : La fleur de l'âge, de John Guillermin
1965 : Le bonheur conjugal (Série TV)
1965 : Les pianos mécaniques, de Juan Antonio Bardem
1965 : Le corniaud, de Gérard Oury
1965 : L'amour à la chaîne, de Claude de Givray
1964 : Mata Hari, agent H21, de Jean-Louis Richard
1964 : Les Indes noires, de Marcel Bluwal (Téléfilm)
1964 : L'âge ingrat, de Gilles Grangier
1964 : Lucky Jo, de Michel Deville
1964 : Un monsieur de compagnie, de Philippe de Broca
1964 : L'insoumis, d'Alain Cavalier
1964 : Joyeuses commères de Windsor, de Lazare Iglesis (Téléfilm)
1964 : L'autre femme, de François Villiers
1964 : Le théâtre de la jeunesse (Série TV)
1964 : Le mangeur de citrouilles, de Jack Clayton
1964 : Des pissenlits par la racine, de Georges Lautner
1964 : Laissez tirer les tireurs, de Guy Lefranc
1964 : Woyzeck, de Marcel Bluwal (Téléfilm)
1964 : La peau douce, de François Truffaut
1964 : Cent mille dollars au soleil, d'Henri Verneuil
1964 : Du grabuge chez les veuves, de Jacques Poitrenaud
1964 : Le gros coup, de Jean Valère
1964 : French Dressing, de Ken Russell
1964 : L'homme de Rio, de Philippe de Broca
1963 : Une femme est passée..., de Juan Antonio Bardem
1963 : Chair de poule, de Julien Duvivier
1963 : Le journal d'un fou, de Roger Coggio
1963 : Le mépris, de Jean-Luc Godard
1963 : Lektionen, d'Eugène Ionesco (Téléfilm)
1963 : Vacances portugaises, de Pierre Kast
1963 : Monsieur Laplanche, de Bertrand Dunoyer (Téléfilm)
1963 : L'aîné des Ferchaux, de Jean-Pierre Melville
1963 : L'honorable Stanislas, agent secret, de Jean-Charles Dudrumet
1963 : Rififi à Tokyo, de Jacques Deray
1963 : L'immortelle, d'Alain Robbe-Grillet
1963 : L'abominable homme des douanes, de Marc Allégret
1963 : Jusqu'au bout du monde, de François Villiers
1963 : Merci Natercia!, de Pierre Kast
1962 : La dénonciation, de Jacques Doniol-Valcroze
1962 : Le crime ne paie pas, de Gérard Oury
1962 : Le monte-charge, de Marcel Bluwal
1962 : Le petit garçon de l'ascenceur, de Pierre Granier-Deferre
1962 : En plein cirage, de Georges Lautner
1962 : Cartouche, de Philippe de Broca
1962 : Le Cid, de Lazare Iglesis (Téléfilm)
1962 : Jules et Jim, de François Truffaut
1961 : Sahara an IV, de Max Gérard
1961 : Un coeur gros comme ça, de François Reichenbach
1961 : La reine morte, de Lazare Iglesis (Téléfilm)
1961 : Par-dessus le mur, de Jean-Paul Le Chanois
1961 : La morte-saison des amours, de Pierre Kast
1961 : L'affaire Nina B., de Robert Siodmak
1961 : Une aussi longue absence, d'Henri Colpi
1961 : Le bonheur est pour demain, d'Henri Fabiani
1961 : La mort de Belle, d'Edouard Molinaro
1961 : L'amant de cinq jours, de Philippe de Broca
1961 : La récréation, de Fabien Collin et François Moreuil
1961 : Arrêtez les tambours, de Georges Lautner
1960 : Une question d'assurance, de Pierre Kast
1960 : Tirez sur le pianiste, de François Truffaut
1960 : Le farceur, de Philippe de Broca
1960 : Les jeux de l'amour, de Philippe de Broca
1960 : Marche ou crève, de Georges Lautner
1960 : Andromaque, de Lazare Iglesis (Téléfilm)
1960 : Classe tous risques, de Claude Sautet
1960 : Une fille pour l'été, d'Edouard Molinaro
1960 : Le bel âge, de Pierre Kast
1959 : Fleuve invisible, de Carlos Vilardebo
1959 : Images pour Baudelaire, de Pierre Kast
1959 : Macbeth, de Claude Barma (Téléfilm)
1959 : Hiroshima mon amour, d'Alain Resnais
1957 : Amour de poche, de Pierre Kast
1957 : La nuit des rois, de Claude Loursais (Téléfilm)
1957 : Don Carlos, de Pierre Viallet (Téléfilm)
1956 : La rue chinoise, de Guy Loriquet
1956 : Marche française, d'Henri Fabiani
1956 : Sur l'Arroyo, de Guy Loriquet
1956 : Tu enfanteras sans douleur, d'Henri Fabiani
1955 : Ames d'argile, de Bernard Toublanc-Michel
1954 : Au pays de Guillaume le Conquérant, de Daniel Wronecki
1954 : Au rythme du siècle, d'Henri Charpentier
1954 : La grande cité d'Angkor, de René Rouy
1954 : Madagascar, de René Rouy
1954 : Première croisière, de Jean Reynaud
1954 : Regards sur l'Indochine, de René Rouy
1953 : Berre, cité du pétrole, de Louis-Emile Galey
1953 : Le largage à six heures du matin, de Louis-Emile Galey
1952 : L'aventure et ses Terras-Nuevas, de Jean Reynaud
1952 : Les techniciens en pompoms rouges, de Louis-Emile Galey
1952 : Princes du sang, de Stellio Lorenzi (Téléfilm)
1951 : Ingénieurs de la mer
1950 : Le mystère du quai de Conti
Récompenses :
1981 : César de la meilleure musique pour Le Dernier Métro
1980 : César de la meilleure musique pour L'Amour en fuite
1980 : Oscar de la meilleure partition originale pour I love you, je t'aime
1979 : César de la meilleure musique pour Préparez vos mouchoirs

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