Gérald Darmanin

Issu d'un milieu modeste, Gérald Darmanin poursuit une formation supérieure à Sciences Po Lille. Militant politique dès ses 16 ans, il vit sa première expérience professionnelle en tant qu'assistant parlementaire de Jacques Toubon au sein du Parlement européen. Après quoi le jeune homme rebondit rapidement, se trouvant un deuxième mentor en la personne de Xavier Bertrand.

Par ailleurs intégré à la direction des Jeunes RPR, avant qu'elle ne devienne celles des Jeunes libéraux avec la création de l'UMP, Gérald Darmanin voit ensuite une autre figure de la droite lui tendre la main : Christian Vanneste, député de la dixième circonscription du Nord (qui vient d'être condamné pour propos homophobes), lui offre un poste de délégué en 2005, puis de directeur de campagne en 2007 et 2008.

Après avoir ensuite dirigé celle de David Douillet, en 2009, Gérald Darmanin devient l'année suivante le chef de ... cabinet de l'ancien judoka, au Secrétariat d'État chargé des Français de l'étranger, puis au ministère des Sports. Entre-temps, le jeune politicien poursuit son propre parcours dans sa région natale. Après avoir été conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais de 2010 à 2012, il succède cette année-là à Christian Vanneste dans la dixième circonscription du Nord.

Alors qu'il devient par ailleurs maire de Tourcoing deux ans plus tard, Gérald Darmanin quitte finalement son siège de député en 2016 pour se consacrer à sa nouvelle fonction de vice-président de la région Hauts-de-France. L'année suivante, après avoir soutenu Nicolas Sarkozy puis refusé de s'afficher derrière François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, Gérald Darmanin renonce carrément au parti Les Républicains. Il accepte en effet une place au gouvernement d'Édouard Philippe, sous la nouvelle présidence d'Emmanuel Macron, et devient, le 17 mai 2017, ministre de l'Action et des Comptes publics.