Gérard Oury
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- Filmographie
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Fils du violoniste Serge Tannenbaum et de la journaliste Marcelle Houry, Max-Gérard Tannenbaum de son vrai nom a enchanté le cinéma français des années 1960 et 1970 avec des comédies populaires telles que "La Grande Vadrouille", "Le Corniaud" et "Les Aventures de Rabbi Jacob". Egalement acteur, il débute comme élève au fameux Cours Simon, avant de rejoindre le Conservatoire national en 1938.
Il
n'y
a
pas
une
année
où
un
classique
signé
Gérard
Oury
ne
soit
diffusé
sur
le
petit
écran
français.
Rien
de
plus
normal
lorsque
l'on
sait
que,
rien
que
"La
Grande
Vadrouille",
sorti
en
1966,
a
engrangé
pas
moins
de
17
millions
d'entrées
en
quelques
mois,
marquant
le
plus
gros
succès
de
la
carrière
de
celui
qui
était
pourtant
destiné
à
une
carrière
d'acteur.
À
sa
sortie
du
Conservatoire
national,
il
fait
ses
premiers
pas
sur
les
planches
dans
la
pièce
"Britannicus"
et
rejoint
en
qualité
de
pensionnaire
la
Comédie-Française.
Mais
il
se
voit
coupé
dans
son
élan
à
cause
de
la
Seconde
Guerre
Mondiale,
qui
contraint
l'homme
d'origine
juive
à
quitter
la
France
et
le
théâtre
dès
1940
pour
Genève
afin
d'échapper
à
la
terreur
nazie.
Au
sortir
de
la
guerre,
l'acteur
va
faire
une
rencontre
fatidique
:
celle
de
Louis
de
Funès,
rencontré
en
1946
sur
le
tournage
d'"Antoine
et
Antoinette"
de
Jacques
Becker.
Les
deux
hommes
partagent
en
effet
l'affiche
:
le
premier
joue
un
client,
le
second
un
épicier.
Cinq
ans
plus
tard,
c'est
de
Bourvil
qu'il
fait
la
connaissance
dans
"Garou
Garou,
le
passe
muraille",
de
Jean
Boyer.
C'est
donc
finalement
ses
quelques
rôles
d'acteur
qui
conduisent
Gérard
Oury
à
passer
derrière
la
caméra
et
à
diriger
les
plus
grands
comiques
de
l'époque.
Mais
il
faudra
patienter
jusqu'en
1960
pour
le
voir
s'emparer
d'une
caméra.
"La
Main
chaude",
son
premier
film
pour
lequel
il
a
écrit
le
scénario
et
s'est
attribué
un
rôle,
est
un
échec
commercial
à
sa
sortie
en
salle.
Malgré
cette
débâcle,
il
insiste
et
propose
"La
Menace",
d'après
le
roman
"Les
Mariolles"
de
Frédéric
Dard,
mais
il
faudra
attendre
1962
et
le
film
à
sketchs
"Le
Crime
ne
paie
pas"
pour
enregistrer
un
premier
succès.
Adapté
des
bandes
dessinés
de
Paul
Gordeaux,
le
film
met
en
scène
au
travers
de
quatre
segments,
des
vedettes
de
l'époque
telles
que
Michèle
Morgan,
Philippe
Noiret,
Annie
Girardot
,
Pierre
Brasseur
et
un
certain
Louis
de
Funès.
Les
années
1960
seront
fastes
pour
le
réalisateur
discret,
qui
fait
activer
les
zygomatiques
des
Français
avec
"Le
Corniaud",
12
millions
d'entrées
en
salle,
l'occasion
de
réunir
pour
la
troisième
fois
au
cinéma
le
tandem
de
choc
Bourvil/
Louis
de
Funès.
S'inspirant
de
faits
réels
-
l'animateur
télé
Jacques
Angelvin
et
ses
52
kilos
d'héroïne
pure
retrouvés
dans
sa
Buick
-
Oury
la
transpose
en
farce
tonitruante
y
intégrant
des
répliques
à
jamais
gravées
dans
la
mémoire
collective
:
"Bah
maintenant
elle
va
marcher
beaucoup
moins
bien,
forcément!".
Au
vu
du
succès
du
film,
plusieurs
remakes
ont
afflué
en
Italie,
en
Allemagne
et
même
en
Slovénie.
En
revanche,
les
Etats-Unis,
même
en
ayant
proposé
une
somme
importante
à
Gérard
Oury
et
au
producteur
Robert
Dofman,
n'ont
pas
eu
les
droits
pour
l'adapter.
L'année
suivante,
ce
n'est
plus
sur
les
routes
de
Naples
et
de
Bordeaux,
mais
sur
celles
de
Paris
et
de
Bourgogne
que
le
duo
fanfaronne.
Au
sommet
de
leur
art
dans
"La
Grande
Vadrouille",
ils
parviennent
tout
deux
à
faire
rire
aux
éclats
le
public
sur
un
sujet
qui
n'y
prête
pas
du
tout
:
l'époque
de
l'Occupation
allemande.
Pourtant
vécue
comme
un
traumatisme
par
les
Français
de
l'époque,
cette
phase
de
l'Histoire
devient
ici
loufoque
et
presque
cartoonesque,
attirant
17
millions
de
spectateurs
en
salle
:
un
succès
historique
qui
place
le
film
en
tête
du
box-office
français
jusqu'à
la
sortie
de
Titanic
en
1998
(27
774
181
entrées).
Sa
collaboration
avec
...
Le clown Pierre Richard et le cascadeur Jean-Paul Belmondo tourneront également sous sa direction dans "La Carapate" (1978) pour le premier et dans "L'As des as" (1982) et "Le Cerveau" (1968) pour le second. En 1999, le réalisateur signe son dernier film, "Le Schpountz", un remake de Marcel Pagnol datant de 1938 qui sera un échec commercial en salle avec moins de 200 000 entrées comptabilisées.
Fait commandeur de la Légion d'honneur par le président François Mitterrand en 1991, il reçoit un César pour l'ensemble de sa carrière deux ans plus tard, avant que le festival de Cannes ne lui rende hommage en 2002. Quatre ans avant sa disparition, le 20 juillet 2006 à Saint-Tropez à l'âge de 87 ans. Gérard Oury aura passé plus de 60 années de sa vie au service du rire. Le petit écran le lui rend bien en multi-rediffusant ses classiques demeurés intemporels.
Filmographie :
Réalisateur
1999 : Le Schpountz
1996 : Fantôme avec chauffeur
1993 : La Soif de l'or
1989 : Vanille faise
1987 : Lévy et Goliath
1984 : La Vengeance du serpent à plumes
1982 : L'As des as
1980 : Le Coup du parapluie
1978 : La Carapate
1973 : Les Aventures de Rabbi Jacob
1971 : La Folie des grandeurs
1969 : Le Cerveau
1966 : La Grande Vadrouille
1965 : Le Corniaud
1962 : Le crime ne paie pas
1960 : La Menace
1960 : La Main chaude
Acteur
2003 : Là-haut, un roi au-dessus des nuages, de Pierre Schoendoerffer
1964 : A couteaux tirés, de Charles Gérard
1963 : Pas de lauriers pour les tueurs, de Mark Robson
1959 : Le Voyage, d'Anatole Litvak
1958 : Le Miroir à deux faces, d'André Cayatte
1958 : Le Dos au mur, d'Edouard Molinaro
1958 : Le Septième Ciel, de Raymond Bernard
1957 : Les Marines, de François Reichenbach
1957 : Méfiez-vous fillettes, d'Yves Allégret
1956 : La Maison des secrets, de Guy Green
1956 : La Meilleure Part, d'Yves Allégret
1955 : La Fille du fleuve, de Mario Soldati
1954 : Détective du bon Dieu, de Robert Hamer
1954 : Commando à Rhodes, de Lewis Milestone
1953 : Le Fond du problème, de George More O'Ferrall
1953 : La Rose et l'Epée, de Ken Annakin
1953 : La Belle Espionne, de Raoul Walsh
1953 : L'amante di paride, de Marc Allégret et Edgar George Ulmer
1952 : Le Costaud des Batignoles, de Guy Lacourt
1952 : Horizons sans fin, de Jean Dréville
1951 : La nuit est mon royaume, de Georges Lacombe
1951 : ... Sans laisser d'adresse, de Jean-Paul Le Chanois
1951 : Garou-Garou, le passe-muraille, de Jean Boyer
1949 : La Belle que voilà, de Jean-Paul Le Chanois
1949 : La Souricière, d'Henri Calef
1948 : Du Guesclin, de Bernard de Latour
1948 : Jo la Romance, de Gilles Grangier
1947 : Antoine et Antoinette, de Jacques Becker
1942 : Les Petits Riens, de Raymond Leboursier
Récompenses :
1993 : César pour l'ensemble de sa carrière
1991 : Commmandeur de la Légion d'honneur
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