Gilles Jacob
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Né le 22 juin 1930 dans le 17ème arrondissement de Paris, Gilles Jacob grandit dans le climat de la Seconde Guerre mondiale. Après des études au lycée Louis-le-Grand, il crée en 1949 une revue de cinéma intitulé Raccords, avant de participer à son premier Festival de Cannes grâce à son premier essai "Le cinéma moderne" (1964). Ce ne sera que la première page de sa longue histoire avec ce festival de cinéma, dont il deviendra tour à tour Délégué général, Président et Président d'honneur.
D'origine
juive,
le
jeune
Gilles
quitte
la
capitale
pour
les
Alpes
et
se
réfugie
pendant
toute
la
guerre
dans
le
séminaire
d'Assomptionnistes
de
Miribel-les-Echelles
en
Isère.
Alors
qu'il
a
11
ans,
il
se
cache
avec
son
frère
dans
l'harmonium
de
la
chapelle,
où
ils
resteront
des
heures
tandis
que
les
Allemands
cerneront
les
lieux.
Cette
scène
marquante
de
son
existence
sera
reprise
dans
un
film
de
Louis
Malle,
"Au
revoir
les
enfants",
sorti
en
salles
en
1987.
Après
la
guerre,
l'adolescent
qu'il
est
devenu
retourne
dans
la
ville
Lumière
et
intègre
le
lycée
Louis-Le-Grand.
Parmi
ses
camarades,
Claude
Chabrol,
avec
qui
il
fait
l'école
buissonnière
pour
se
faufiler
dans
les
salles
obscures.
A
l'instar
de
l'un
de
ses
autres
amis,
François
Truffaut,
il
prend
la
plume
et
travaille
comme
critique
pour
la
revue
Cinéma
de
1964
à
1968,
avant
de
collaborer
aux
Nouvelles
Littéraires
pendant
quatre
ans.
En
1973,
Gilles
Jacob
devient
secrétaire
général
adjoint
de
l'Association
française
de
la
critique
de
cinéma.
Ses
avis
tranchés
sur
le
cinéma
de
Claude
Berri
et
Woody
Allen
mais
surtout
sa
critique
virulente
sur
le
film
"Histoire
d'O",
de
Just
Jaeckin,
défendu
par
Jean-Jacques
Servan-Schreiber,
l'obligent
à
quitter
en
1975
le
magazine
L'Express
qu'il
avait
intégré
trois
ans
plus
tôt.
Cette
époque
est
également
marquée
par
son
arrivée
en
1977
dans
l'émission
Le
Masque
et
la
plume,
programme
retransmis
sur
FR3,
qu'il
produit
et
présente.
Cette
année-là,
sa
cinéphilie
prend
une
toute
autre
ampleur
:
il
se
fait
élire
délégué
général
du
Festival
de
Cannes,
un
an
après
avoir
officié
comme
délégué
général
du
Festival
de
Cannes
auprès
de
Maurice
Bessy.
Ses
missions
sont
les
suivantes
:
visionner
le
maximum
de
films
du
monde
entier
afin
de
trouver
les
prétendants
officiels
qui
concourront
pour
la
fameuse
Palme
d'Or.
En
1979,
il
montre
déjà
tout
son
talent
et
son
intuition
en
sélectionnant
"Le
Tambour"
et
"Apocalypse
Now"
qui
deviendront
de
véritables
...
Président du Festival de Cannes de 2001 à 2014, Gilles Jacob contribue au rayonnement international du Festival. En mettant en avant les stars et les cinéastes, il donne à l'événement l'occasion d'être l'une des plus grandes manifestations cinématographiques annuelles. Il oeuvre notamment à la création, en 1978, de La caméra d'Or, qui donne une visibilité aux jeunes réalisateurs, la sélection Un Certain Regard, qui propose des films parfois en marge des codes habituels du cinéma ou encore la fondation du nouveau Palais en 1979 dans le but de favoriser l'accueil des journalistes et donner ainsi une plus grande dimension médiatique à l'événement. Il donne aussi au Festival une dimension plus historique en organisant des projections de films de patrimoine.
Si on le voit chaque année au milieu des photographes sur le célèbre tapis rouge de Cannes, l'homme reste toujours en coulisses. Entre les années 1980 et aujourd'hui, il prend la caméra pour réaliser des films portant sur ses actrices fétiches (Jeanne Moreau, Anna Magnani) ou sur le Festival de Cannes ("Le Cinéma dans les yeux", "Histoires de Festival", "Les Marches, etc.").
En 2014, Gilles Jacob range son noeud papillon cannois après 38 années d'engouement pour le cinéma pluriel. Thierry Frémaux, qu'il avait choisi en 2001 pour devenir le nouveau délégué général, conserve son poste et s'accompagne désormais de Pierre Lescure, nouveau président de l'évènement.
Gilles Jacob porte aujourd'hui la casquette de Président d'honneur du Festival de Cannes, et quand il ne tweete pas à tout-va en conseillant des pépites du cinéma, le cinévore se charge de la Cinéfondation, accompagnant les étudiants de cinéma venant des quatre coins du monde, ayant déjà fait un film ou souhaitant passer derrière la caméra pour la première fois. L'ancienne génération qui forme la nouvelle : le relais est passé.
Récompenses :
2014 : Grand officier de la Légion d'honneur
1999 : Commandeur de l'ordre national du Mérite
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