Au début, Carlier ne se prédestine pas au métier de l'écriture. Titulaire d'une licence en sciences économiques à Nanterre, mais aussi d'un diplôme d'études supérieures comptables et financières, Guy commence sa carrière professionnelle en tant qu'attaché de direction financière des peintures Tollens. Plus tard, il travaille aussi comme directeur financier chez Adnan Kashoggi, un homme d'affaires et marchand d'armes saoudien. À la suite d'une opération immobilière hasardeuse du milliardaire, Guy Carlier connaît un licenciement économique.
C'est à partir de ce moment que sa vie prend une autre tournure. Habitué d'écrire des chansons quand il en trouve le temps, Guy se tourne vers cette activité, et commence à vivre de sa plume. Il en compose une notamment pour Mélody, mais aussi pour Johnny Hallyday. En parallèle, pour amuser son fils, Carlier invente le personnage de Zermati, un réactionnaire nostalgique de la télévision gaulliste, et laisse des messages humoristiques sur le télé-répondeur de l'émission radiophonique de Jean-Luc Delarue sur Europe 1.
Une dérision qui plaît à Delarue puisque ce dernier décide alors de l'inviter en studio, et finit par l'engager pour participer avec lui sur les débuts de Ça se discute. En 1997, Carlier écrit ses premières chroniques radiophoniques pour l'émission Dans tous les sens de Laurent Ruquier sur France Inter. Cependant, après le départ de Ruquier pour Europe 1, Guy préfère ne pas le suivre et participe à l'émission Union libre deChristine Bravo.
Ayant des envies de radio, le chroniqueur retourne sur France Inter pour l'émission de Laurence Boccolini en 1999. L'année suivante, il rejoint Le Fou du roi avec Stéphane Bern et s'exprime sur la télévision, tout en écorchant les animateurs du petit écran, ce qui lui vaut quelques inimitiés.
En septembre 2004, Guy Carlier passe à l'audiovisuel avec l'émission deMarc-Olivier Fogiel On ne peut pas plaire à tout le monde sur France 3, il y remplace Ariane Massenet. Sa chronique Guy Carlier dans le bocal fait souvent allusion à ses origines modestes, et il ne manque pas d'envoyer des piques à certaines animatrices. À la rentrée suivante, il commence une nouvelle rubrique Guy Carlier dans le plasma où il décortique l'actualité télévisuelle. La même année, il commente le concours Eurovision de la chanson avecJulien Lepers.
Avec sa notoriété, en 2006 et 2007, Guy devient chroniqueur sur France Inter juste avant le journal de 8 heures. Dès janvier 2007, il est aussi sur France 2 dans l'émission cinématographique Jour de fête et footballistique France 2 Foot. Fin août 2009, Carlier rejoint l'équipe de Marc-Olivier Fogiel dans la matinale d'Europe 1 où il présente, jusqu'au 24 juin 2011, La douche froide de Guy Carlier.
Du côté personnel, après avoir connu des accès de boulimie, le chroniqueur entame un traitement d'amaigrissement en 2006. Ce traitement constitue d'ailleurs un des thèmes du spectacle Ici et maintenant qu'il lance en 2011-2012. À la suite de cela, il coécrit avec François Rollin le premier spectacle de Catherine Laborde, Avec le temps.
Lors de la rentrée 2012 et ce jusqu'en 2014, Guy Carlier retrouve Laurent Ruquier sur Europe 1 dans son émission On va s'gêner en tant que chroniqueur. Il suit ensuite Ruquier sur RTL et intègre Les Grosses Têtes.
© BestImage, Cédric Perrin
Guy Carlier a pesé jusqu'à 250 kilos
À plus de 250 kilos, Guy Carlier a frôlé la mort à de nombreuses reprises. Après avoir un temps disparu des médias, il réapparaît en 2019 complètement transformé. Ayant perdu près de 125 kilos, le chroniqueur a choisi de se confier auprès de Télé Star. "Je me considérais comme un monstre. J'avais l'impression d'être un tordu. J'étais dans le mensonge, la solitude, la culpabilité et la honte. (...) J'ai fait un chemin psychologique et chirurgical : un bypass, une sleeve et des opérations de chirurgie esthétique nécessaires. Quand on perd autant de poids, on a beaucoup de peau qui pend. On m'a aussi mis des genoux en titane car je n'avais plus de cartilage", déclarait-il alors.
Portrait de Guy Carlier, en 2015.
1/3