Harry Nilsson
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Celui que l'on connaît surtout pour ses reprises de "Everybody's Talkin'" et "Without You", mais qui a gagné le respect de ses pairs et notamment de ses amis les Beatles avec ses propres compositions, naît le 15 juin 1941 à Brooklyn, New York.
Harry
E.
Nelson
III,
de
son
vrai
nom,
est
élevé
seul
par
sa
mère
après
que
son
père
ait
quitté
le
foyer
à
ses
3
ans.
Un
abandon
qui
lui
inspirera,
plus
tard,
la
chanson
1941
et
ces
paroles
:
"En
1941,
le
père
heureux
a
eu
un
fils.
D'ici
1944,
le
père
s'en
est
allé."
Le
petit
est
alors
emmené
en
Californie.
À
Los
Angeles,
il
quitte
les
bancs
de
l'école
pour
travailler
au
Paramount
Theater,
la
plus
grande
salle
de
cinéma
de
la
région
qui
organise
également
des
concerts
de
rock.
Auprès
des
musiciens
qui
viennent
y
jouer,
le
jeune
homme
d'à
peine
20
ans
apprend
le
piano
et
le
guitare.
L'établissement
étant
détruit
au
début
des
années
1960,
celui
qui
se
fait
bientôt
appeler
Harry
Nilsson
s'en
va
travailler
dans
le
département
informatique
d'une
banque
mais
profite
de
son
temps
libre
pour
amorcer
sa
carrière
musicale.
Il
parvient
à
vendre
quelques-unes
des
chansons
qu'il
compose
au
producteur
de
rock
Phil
Spector,
tout
en
arrondissant
les
fins
de
mois
en
enregistrant
des
publicités
pour
la
radio.
En
1964,
le
jeune
prodige
obtient
un
contrat
auprès
de
Tower
Records
et
enregistre
"Spolight
On
Nilsson".
Alors
qu'il
travaille
à
un
second
opus,
pour
le
label
RCA,
une
des
chansons
qu'il
a
écrites,
Cuddly
Toy,
fait
un
carton
lorsqu'elle
sort
sur
un
disque
de
The
Monkees
en
1967.
Son
"Pandemonium
Shadow
Show"
suit
peu
après.
S'il
ne
se
vend
pas
très
bien,
ce
dernier
est
acclamé
par
la
critique
et
notamment
un
individu
en
particulier,
qui
l'appelle
de
Londres
pour
le
féliciter
:
"C'est
John,
John
Lennon.
Je
voulais
juste
dire
que
ton
album
est
génial
!
Tu
es
génial
!",
rapporte
le
magazine
Rolling
Stone.
C'est
ainsi
que
naît
une
fructueuse
amitié
entre
Harry
Nilsson
et
ceux
que
l'on
surnomme
les
"Fab
Four"
(les
"Quatre
Fabuleux").
"Tout
d'un
coup,
j'étais
le
Beatles
blond
des
US",
se
souviendra
plus
tard
l'artiste
américain
selon
The
Independent.
Le
célèbre
groupe
britannique
participe
d'ailleurs
largement
à
faire
sa
promotion
à
la
fin
des
années
1960,
faisant
notamment
référence
à
lui
comme
étant
leur
artiste
préféré
lors
d'une
conférence
de
presse
organisée
pour
le
lancement
de
leur
label
Apple
Records
à
New
York.
Et
en
effet,
voilà
que
Harry
Nilsson
rencontre
un
grand
succès,
tant
critique
que
commercial,
avec
son
troisième
opus
en
1968.
Tous
les
titres
de
"Aerial
Ballet"
sont
de
sa
propre
composition,
excepté
un
:
Everybody's
Talkin'
est
une
reprise
de
Fred
Neil,
mais
sa
version
est
incontestablement
la
plus
connue
et
reste
encore
aujourd'hui
son
plus
grand
tube.
Après
avoir
atterri
dans
la
bande
originale
du
triple-oscarisé
"Macadam
Cowboy"
(1969)
de
John
Schlesinger
avec
Dustin
Hoffman
et
Jon
Voight,
la
chanson
lui
vaut
en
1970
son
premier
Grammy
Award.
Ainsi
propulsé
parmi
les
plus
grands,
lui-même
a
été
entre-temps
repris
par
le
groupe
Three
Dog
Night,
qui
fait
un
carton
en
1969
avec
son
fameux
One.
C'est
par
ailleurs
à
cette
époque
que
Harry
Nilsson
commence
à
s'intéresser
aux
arts
visuels.
Il
compose
la
bande
originale
de
"Skidoo"
(1968)
pour
Otto
Preminger,
le
thème
de
la
sitcom
"The
Courtship
of
Eddie's
Father"
(1969),
Best
Friend,
et
son
album
"The
Point!"
(1971)
est
accompagné
d'un
téléfilm
animé
éponyme,
narré
par
Dustin
Hoffman
à
sa
diffusion
sur
ABC
puis
par
Ringo
Starr
à
sa
sortie
VHS.
L'histoire,
qui
lui
a
été
inspirée,
dit-il,
sous
acide,
sera
plus
tard
adaptée
en
comédie
musicale
à
Londres
avec
les
anciens
membres
des
Monkees,
Davy
Jones
et
Micky
Dolenz,
en
tête
d'affiche.
Celui
qui
lui-même
fuit
la
scène
et
ne
fait
que
très
peu
d'apparitions
télévisées
continue
d'enchaîner
les
projets
tout
au
long
des
années
1970.
Après
un
album
-
encore
une
fois
acclamé
des
critiques
mais
peu
vendu
-
de
chansons
...
Harry Nilsson fait ensuite couler de l'encre pour ses déboires avec quelques membres des Beatles, séparés depuis quelques années, notamment pendant le fameux "Lost Weekend" ("week-end perdu") de John Lennon - le temps de sa séparation d'avec Yoko Ono, entre 1973 et 1975. De l'épisode notoire où les deux amis se font virer du Troubadour Club de Los Angeles, le chanteur américain dira : "Cet incident a ruiné ma réputation pour 10 ans. Allez saouler un Beatles et regardez ce qui se passe !". La période donne également naissance à quelques projets collaboratifs : l'album de reprises de classiques rock "Pussy Cats" (1974), produit par Lennon, ou encore le film musical "Son of Dracula" (1974) de Freddie Francis, au côté de Ringo Starr.
Lorsque Harry Nilsson épouse Una O'Keefe en 1976, c'est à ce dernier qu'il demande d'être son témoin. Puis il se fait discret, fondant une large famille avec sa nouvelle femme - six enfants, en plus d'un premier né d'un précédent mariage. Si ce n'est pour "Flash Harry", son dernier album studio, et la bande originale de "Popeye" tous deux diffusés en 1980, l'artiste reste à l'écart de l'industrie musicale durant la grande majorité de la décennie. En 1988, il participe au scénario de la comédie dramatique "Allo, je craque" de Rip Torn, avec Whoopi Goldberg. Puis revient sans faire de bruit avec de nouvelles reprises langoureuses, dans un opus naturellement intitulé "A Touch More Schmilsson in the Night" (1988).
Après avoir déjà souffert d'une crise en 1993, Harry Nilsson décède d'une maladie cardiaque le 15 janvier 1994, à 52 ans, dans sa maison de Los Angeles. À peine quelques jours plus tôt, il venait de boucler un nouvel album de compositions originales. Si ce dernier ne verra jamais le jour, un hommage à l'auteur-compositeur, chanteur et musicien sort dans les bacs l'année suivant sa mort. "For the Love of Harry: Everybody Sings Nilsson" est une collection de vingt-trois de ses chansons chantées par Randy Newman, Ringo Starr, ou encore Stevie Nicks. Les recettes sont reversées à l'association anti-arme à feu que Harry Nilsson avait intégré après la mort de son ami John Lennon, quinze ans auparavant.
Discographie :
1988 : A Touch More Schmilsson in the Night
1980 : Popeye (Bande originale)
1980 : Flash Harry
1977 : Early Tymes
1977 : Knnillssonn
1976 : ... That's the Way It Is
1976 : Sandman
1975 : Duit on Mon Dei
1974 : Pussy Cats
1974 : Son of Dracula (Bande originale)
1973 : A Little Touch of Schmilsson in the Night
1972 : Son of Schmilsson
1971 : Nilsson Schmilsson
1971 : The Point ! (Bande originale)
1970 : Nilsson Sings Newman
1969 : Harry
1968 : Skidoo (Bande originale)
1968 : Aerial Ballet
1967 : Pandemonium Shadow Show
1966 : Spotlight on Nilsson
Filmographie :
1974 : Son of Dracula, de Freddie Francis
1969 : Madame et son fantôme (Série TV)
1968 : Skidoo, d'Otto Preminger
Récompenses :
1999 : Grammy Hall of Fame Award, pour Everybody's Talkin'
1973 : Grammy Award du Meilleur chanteur pop, pour Without You
1970 : Grammy Award du Meilleur chanteur pop, pour Everybody's Talkin'