Diplômé d'un DEUG d'histoire et d'un DUT de journalisme à Tours, il écrit en parallèle dans le milieu sportif pour un journal quotidien local, La Nouvelle République du Centre-Ouest.
Harry Roselmack s'installe à Paris en 1994 et se retrouve au micro de Radio Média Tropical avant d'intégrer Radio France en 2000. À France Bleu d'abord, puis cinq ans sur France Info, le jeune journaliste fait simultanément ses débuts à la télévision sur La Chaîne météo. Il parle aussi de politique dans France Europe Express, sur France 3.
L'année 2005 marque un tournant dans la carrière d'Harry Roselmack : il débarque au sein du groupe Canal, sur I-Télé pour présenter La Grande Edition (18h-18h30) et à la présentation du journal de la mi-journée de Nous ne sommes pas des anges sur Canal+.
C'est en 2006 qu'Harry Roselmack rejoint TF1 et devient présentateur du premier JT d'Europe, le fameux journal de 20h, en tant que remplaçant officiel de Patrick Poivre d'Arvor puis de Laurence Ferrari dès 2008. Présenté comme le "premier journaliste noir" intervenant à une heure de grande écoute, il se place aux côtés d'Audrey Pulvar parmi les rares personnes de couleur à présenter les informations sur des chaînes nationales. Il abandonnera cette position en 2011 pour se consacrer à ses autres magazines.
Il présente depuis 2006 l'émission Sept à huit sur TF1, d'abord en compagnie d'Anne-Sophie Lapix puis seul à partir de 2008. Rédacteur en chef et présentateur du magazine Harry Roselmack en immersion (2009), le journaliste est multitâche et donne de la voix sur les ondes de RTL chaque samedi dans Le Journal inattendu jusqu'en juin 2011.
Romancier à ses heures perdues, il publie en 2007 le livre de science-fiction Novilu sous le pseudo de H. J. Boungo.
Homme engagé et membre du club Averroes en faveur de l'intégration des minorités ethniques dans les médias, il est parrain en 2012 du 5° challenge contre la faim de l'organisation Action contre la faim.
© BestImage, Coadic Guirec
Harry Roselmack s'est vu refuser l'entrée d'un magasin à 4 ans seulement
Le racisme, Harry Roselmack l'a subi tout petit déjà. En effet, à quatre ans, il se voit refuser l'entrée d'un magasin sans comprendre pourquoi. "On prend conscience au cours de son existence (...) que la couleur induit une différence, voire une hiérarchie... on l'apprend au cours de sa vie. On devient noir dans sa tête, après être né noir à l'extérieur. En vérité, ce genre d'épisode arrive souvent, trop régulièrement. On a vu dans l'actualité de ces derniers jours à quel point l'apparence pouvait entraîner des situations dramatiques. (...) les discriminations, les petites remarques qui ne se veulent pas blessantes, ça arrive malheureusement souvent", avait-il expliqué sur le plateau de C à vous en décembre 2020.
Harry Roselmack lors de la soirée de présentation du Sidaction au musée du Quai Branly - Jacques Chirac à Paris, le 5 mars 2018.
1/2
