Hervé Mariton
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L'homme politique, membre de l'UDF avant de rejoindre l'UMP, député-maire et pendant un (court) moment ministre de l'Outre-Mer, naît le 5 novembre 1958 à Alger d'un père militaire, catholique, et d'une mère judéo-berbère, dont il a gardé la religion.
Après
que
sa
famille
soit
rentrée
en
France
à
ses
3
ans,
c'est
dans
la
région
de
son
père,
dans
la
Drôme,
qu'Hervé
Mariton
choisira
de
s'établir.
Mais
pas
avant
un
passage
dans
la
capitale,
études
de
haut
niveau
obligent.
Le
diplômé
de
l'École
Polytechnique
lance
sa
carrière
au
ministère
de
l'Industrie
en
tant
qu'ingénieur
en
Chef
des
mines,
où
il
y
restera
treize
ans
avant
de
se
convertir
définitivement
en
politique.
Le
temps,
toutefois,
de
commencer
à
se
familiariser
au
milieu...
C'est
en
rencontrant
François
Léotard
qu'Hervé
Mariton
choisit
sa
mouvance
politique,
l'UDF,
dont
il
sera
un
temps
directeur
général
des
Adhérents
(UDF-AD).
À
24
ans,
l'ingénieur
devient
conseiller
municipal
de
Chevreuse
dans
les
Yvelines
(1983-1989).
À
27
ans,
il
retrouve
ses
terres
paternelles
en
devenant
membre
du
Conseil
régional
de
Rhône-Alpes,
dont
il
sera
élu
vice-président
(1994-1998)
sous
la
houlette
de
Charles
Millon.
Il
décide
alors
de
quitter
le
Conseil
municipal
de
Chevreuse
pour
rejoindre
celui
de
Valence
(1989-1995),
et
se
voit,
en
1993,
élire
député
de
la
troisième
circonscription
de
la
Drôme.
Alors
qu'il
devient
par
ailleurs
maire
de
Crest,
commune
du
dit-département,
en
1995
-
un
poste
qu'il
conserve
encore,
quelque
vingt
ans
plus
tard
-
Hervé
Mariton
ne
parvient
pas
à
garder
son
siège
à
l'Assemblée
nationale
après
la
dissolution
parlementaire
de
1997.
Ambitieux,
l'homme
politique
définitivement
converti
tente
alors
sa
chance
face
à
François
Bayrou
dans
la
course
à
la
tête
de
l'UDF,
mais
obtient
à
peine
10%
des
voix.
Quelques
années
plus
tard,
il
quitte
le
navire
centre-droit
pour
s'engager
auprès
d'un
tout
nouveau
parti
estampillé
UMP
;
c'est
sous
ces
nouvelles
couleurs
qu'il
récupère
son
siège
de
député
de
la
troisième
circonscription
de
la
Drôme
en
2002.
Une
place
qu'il
conserve
encore
aujourd'hui.
Hervé
Mariton
aura
ensuite
droit
à
sa
(brève)
heure
de
gloire
au
sein
du
gouvernement,
étant
devenu
proche
de
Dominique
de
Villepin.
Il
est
en
effet
nommé
ministre
de
l'Outre-Mer
en
2007
pour
les
derniers
mois
de
ce
dernier
à
Matignon.
Faisant
preuve
de
nettement
moins
d'affinité
avec
Nicolas
Sarkozy,
il
ne
trouvera
par
la
suite
plus
d'occasion
d'obtenir
un
...
Siégeant dorénavant dans l'opposition, il est en effet désigné orateur par son parti pour dénigrer le texte de loi dit du "mariage pour tous". Un combat qu'il mène à bras-le-corps dans l'Hémicycle, mais aussi en tête des cortèges. Ce qui vaudra à son confrère Gilles Carrez de faire remarquer au quotidien : "Avant, il passait pour le polytechnicien qui comprend tout, beaucoup plus vite que les autres, mais un peu autiste et enfermé dans ses certitudes. Le débat sur le mariage pour tous l'a fait sortir des sujets techniques et hermétiques. Il a joué collectif. Il a mis ses capacités intellectuelles au service du groupe. Et ça a beaucoup plu. Il jouit, désormais, d'une estime générale parmi les collègues".
Fort de cette nouvelle réputation, le fondateur du mouvement politique Droit au Coeur, né de "l'engagement pour la liberté, l'attachement à l'identité de notre pays et la volonté de réformer profondément la France", se lance en 2014 dans la course à la présidence de l'UMP. Mais, encore une fois, il ne fait pas le poids face aux ténors du parti, Nicolas Sarkozy en tête, ne recueillant que 6,3% des suffrages. Qu'importe, l'année suivante c'est à la primaire de la droite qu'il annonce vouloir participer en vue de l'élection présidentielle de 2017. S'il dit avoir réuni tous les parrainages nécessaires, la Haute Autorité le contredit toutefois en septembre 2016, rejetant sa candidature.
Hervé Mariton se range alors du côté d'Alain Juppé, parlant sur France Inter d'un "homme sérieux" et rappelant qu'il "est fermement opposé à la GPA et à la PMA", comme lui. Même si, lui, serait allé jusqu'à rouvrir le débat sur le mariage pour tous... Quoiqu'il en soit, le député de la Drôme n'a pas su miser sur le bon parti, puisque c'est finalement François Fillon qui provoquera la surprise en se voyant élire candidat de la droite pour la présidentielle de 2017.