Jacques Cheminade
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Né le 20 août 1941 à Buenos Aires, en Argentine, Jacques Cheminade est un homme politique et essayiste français. Fondateur du parti politique Solidarité et progrès, il s'est présenté aux présidentielles de 1995, 2012 et 2017.
Fils
d'un
représentant
de
sociétés
françaises
installé
en
Argentine,
Jacques
Cheminade
est
né
et
a
grandi
dans
la
capitale
Buenos
Aires,
où
il
a
vécu
jusqu'à
ses
17
ans.
Arrivé
en
France
en
1959,
il
entre
à
HEC
Paris,
puis
en
licence
de
droit
et
enfin
à
l'ENA
en
1967.
En
1969,
il
est
nommé
fonctionnaire
à
la
Direction
des
relations
économiques
extérieures
du
ministère
de
l'Économie
et
des
Finances.
Il
y
restera
jusqu'en
1981
et
aura
l'occasion
d'occuper
le
poste
d'attaché
commercial
de
France
à
New
York.
Ses
fonctions
lui
permettront
de
rencontrer
Lyndon
LaRouche,
économiste
et
homme
politique
américain
atypique.
C'est
cette
rencontre
qui
va
le
persuader
de
se
lancer
en
politique.
Se
revendiquant
aussi
bien
du
socialisme
que
du
gaullisme,
Jacques
Cheminade
milite
contre
l'économie
capitaliste
et
défend
l'idée
d'un
État-Nation
souverain,
émancipé
de
l'euro
et
de
l'Union
européenne.
Des
idées
qui
l'amènent
à
se
présenter
aux
législatives
en
1978
à
Paris,
où
il
recueille
0,12%
des
suffrages.
Ayant
quitté
ses
fonctions
au
ministère
de
l'Économie
et
des
Finances,
il
...
En revanche, il parvient à se présenter en 1995, mais ne recueille que 0,28% des voix. Un échec qui ne l'empêche pas de créer son propre parti, Solidarité et progrès, dont il devient le président. C'est sous cette étiquette qu'il se présente à nouveau à la présidentielle française en 2012. Un nouvel échec puisqu'il arrive dernier avec 0,25% des suffrages exprimés. Réduite à sa proposition de coloniser la planète Mars, sa campagne n'est pas prise au sérieux par la presse française, qui le qualifie d'ovni de la politique. Lui préfère parler d'opni ("objet politique non identifié"). Pour la troisième fois de sa carrière politique, Jacques Cheminade parvient à récolter les 500 signatures nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle de 2017. Il finit toutefois dernier de la course au premier tour du scrutin, ne récoltant que 0,18% des voix.