Jane's Addiction
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Formé en 1985 à Los Angeles par le chanteur Perry Farrell, Jane's Addiction a creusé son sillon loin du rock commercial, proposant un rock alternatif profondément sombre et psychédélique. Même si les brouilles ont été plus nombreuses que les albums, quatre au total, il n'en reste pas moins qu'ils ont fait bouger les lignes du rock, au même titre que les Velvet Underdroung ou les Red Hot Chili Peppers.
À
l'été
1985,
lorsque
Perry
Farrell
quitte
son
groupe
Psi-com
et
se
met
en
quête
d'un
bassiste
pour
une
nouvelle
formation,
le
chanteur
de
rock
a
dans
l'idée
de
fonder
un
groupe
représentatif
du
Los
Angeles
de
l'époque.
Un
groupe
capable
de
marier
l'héritage
noir
et
blanc
de
la
cité
des
anges.
Farrell
s'entoure
alors
du
bassiste
Éric
Avery,
dont
la
soeur
va
jouer
un
grand
rôle
dans
leur
formation
puisque
son
petit
ami
de
l'époque
n'est
autre
que
Stephen
Perkins,
futur
batteur
du
groupe.
À
son
tour
Perkins
va
suggérer
aux
autres
membres
d'engager
l'un
de
ses
amis,
le
guitariste
Dave
Navarro,
qui
l'avait
accompagné
dans
le
groupe
Dizastre.
La
formation
au
complet,
le
quatuor
réfléchit
à
un
nom
qui
pourrait
évoquer
leur
style
à
la
fois
tribal
et
tordu.
Finalement,
plus
anecdotique
qu'explicite,
le
leadeur
Farrell
opte
pour
Jane's
Addiction,
clin
d'oeil
à
la
toxicomanie
de
sa
colocataire
Jane
Bainter,
qui
deviendra
leur
muse.
Se
démarquant
immédiatement
des
autres
groupes
évoluant
sur
la
scène
underground
de
Los
Angeles,
Jane's
Addiction
n'a
pas
la
moindre
difficulté
pour
trouver
une
maison
de
disques
qui
voudrait
l'éditer.
Mais
préférant
pour
leur
premier
opus
signer
chez
un
label
indépendant,
les
quatre
garçons
dans
le
vent
sortent
leur
premier
album
éponyme
chez
Triple
X
Records
en
1987.
L'année
suivante,
ils
entrent
définitivement
dans
la
cour
des
grands
en
signant
chez
Warner
Bros.,
qui
leur
avait
proposé
le
deal
le
plus
intéressant.
Ce
second
album,
"Nothing's
Shocking",
certifié
double
disque
de
platine
à
sa
sortie,
est
un
opus
majeur
dans
l'histoire
du
rock
alternatif
-
comme
ont
pu
l'être
le
"Nevermind"
de
Nirvana
et
"Appetite
For
Destruction"
des
Red
Hot
Chili
Peppers
-
et
considéré
comme
leur
plus
réussi.
Apogée
de
leur
art
donc,
l'album,
influencé
par
le
punk
rock,
le
heavy
métal,
le
post-punk
et
le
rock
psychédélique,
contient
des
tubes
aussi
mythiques
que
Jane
Says
(dédié
à
leur
muse
Jane)
et
le
tourbillon
Mountain
Song,
et
reçoit
plusieurs
nominations
aux
Grammy
Awards.
Nouveau
coup
de
génie
en
1990
avec
l'album
"Ritual
de
lo
Habitual",
double
disque
de
platine,
qui
leur
fait
remporter
le
MTV
Video
Music
Award
pour
le
clip
du
single
Been
Caught
Stealing.
En
live
aussi,
les
rockstar
donnent
tout,
torses
à
découvert
et
pas
de
danse
endiablés.
Jusqu'ici
le
groupe
coulait
donc
des
jours
tranquilles.
Jusqu'ici.
Car
le
groupe
éclate
l'année
suivant
l'album,
en
1991
juste
après
leur
participation
au
festival
de
musique
Lollapalooza,
pour
une
cause
très
courante
dans
le
monde
de
la
musique
:
l'usage
de
la
drogue
et
les
tensions
qui
en
découlent.
Lollapalooza
a
été
créé
en
1990
par
Farrell
et
donne
un
coup
de
projecteur
aux
artistes
de
la
scène
alternative.
Le
festival
sera
d'ailleurs
de
nouveau
au
coeur
de
la
tourmente
au
début
des
années
2000.
Au
cours
de
cette
première
rupture,
chacun
va
s'adonner
à
des
projets
musicaux
bien
distincts
:
Farrell
et
Perkins
forment
avec
le
guitariste
Peter
DiStefano
et
le
bassiste
Martyn
LeNoble
le
groupe
Porno
...
Conjointement à ces fructueuses collaborations, des prémices de reformation voient le jour dès 1997, lorsque Flea, bassiste des Red Hot Chili Peppers remplace Eric Avery qui, contrairement aux trois autres membres fondateurs, n'a pas souhaité cette reformation. Reformation qui sera brève. En effet, à peine le temps pour eux d'enregistrer quelques morceaux en prévision d'un nouvel album, "Kettle Whistle", que Flea se voit contraint de quitter le groupe pour retrouver les RHCP, John Frusciante venant de faire son grand retour dans le groupe. L'album ne verra jamais le jour.
En dents de scie, la carrière des Jane's Addiction connait un nouveau coup de théâtre en 2004 - après s'être réunis en 2001 avec Martin Le Noble des Porno For Pyros à la basse et sorti le dispensable album "Strays" (2003) - lorsque Farrell refuse d'enregistrer de nouveaux morceaux pour se consacrer pleinement à son festival de musique. Les autres membres feront sans lui jusqu'à ne plus rien faire du tout lorsque, le festival annulé, il vient frapper à la porte les suppliant de le réintégrer. Le clash est inévitable et la séparation fatale pour le groupe aux quatre albums.
Fatale puisque les années passent et que leurs fans trépassent, attendant le moindre signe de leur part. En 2008, pour la première fois depuis 17 ans, le bassiste originel du groupe, Eric Avery, accepte (enfin) la reformation du groupe pour les NME ! Awards du 23 avril 2008, cérémonie organisée pour célébrer l'héritage de Jane's Addiction. Ils y interprètent trois titres et semblent alors avoir retrouvé un nouveau souffle.
Il sera de courte durée, leur quatrième et dernier album en date, "The Great Escape Artist" (2011) n'ayant pas franchement séduit leurs fans et la critique. Reste à ces derniers de prendre plaisir à les voir entonner sur scène leurs anciens tubes, comme en juin 2016 lors de la première édition du Download Festival organisé à Paris. Cette année-là, le groupe fête les 25 ans de la sortie de leur album "Ritual de lo Habitual" et propose à cette occasion le coffret Steling spoon contenant leurs albums cultes ainsi qu'un vinyle de l'un de leur concert de 1990.
Discographie :
2011 : The Great Escape Artist
2003 : Strays
1990 : Ritual de lo Habitual
1988 : Nothing's Shocking
1987 : Jane's Addiction
Récompense :
1990 : MTV Video Music Award de la meilleure vidéo alternative pour Been Caught Stealing