Jean D'Ormesson
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Sacré plus jeune académicien en 1973 à l'âge de 48 ans, Jean d'Ormesson, normalien et agrégé de philosophie, incarne l'élégance à la française avec son charme insolent et son optimisme sans faille. Icône des années 1970, 1980 et 1990, il est l'un des écrivains préférés des Français.
Son
grand-père
ne
savait
pas
quoi
faire
de
ce
jeune
homme
qui
ne
répondait
rien
à
la
question
"Que
veux-tu
faire
plus
tard
?"
L'avenir
était
mal
parti
pour
ce
membre
de
la
famille
Lefèvre
d'Ormesson,
fils
d'un
ambassadeur
de
France.
S'il
aimait
bien
lire
dans
les
couloirs
du
château
familial
de
Saint-Fargeau,
dans
l'Yonne,
où
il
grandit,
l'idée
d'écrire
ne
lui
a
jamais
traversé
l'esprit.
Comme
beaucoup,
c'est
pour
plaire
à
une
fille
qu'il
s'est
mis
à
écrire,
mais
pas
une
lettre
d'amour.
Un
roman
entier.
Pas
suffisant
pour
plaire
aux
filles,
ce
roman
part
aux
oubliettes
et
Jean
d'O,
comme
il
se
fait
surnommer,
continue
son
bonhomme
de
chemin.
Balloté
de
villes
en
villes
pendant
sa
jeunesse
à
cause
des
missions
de
son
père,
il
parvient
néanmoins
à
décrocher
son
baccalauréat
en
1943
après
un
premier
échec.
Normalien
à
l'âge
de
19
ans,
il
se
passionne
pour
les
belles
lettres
et
se
lance
dans
une
agrégation
de
philosophie
après
avoir
obtenu
sa
licence
de
lettres
et
d'histoire.
L'érudit
aux
yeux
couleur
océan
met
à
bien
ses
talents
d'auteur
dans
une
carrière
de
journaliste.
Paris
Match
et
les
quotidiens
régionaux
Ouest-France,
Nice-Matin
et
Le
Progrès
de
Lyon
voient
sa
plume
de
qualité
passer
dans
leurs
pages.
Suite
à
son
mariage
tardif
à
l'âge
de
37
ans
avec
la
fille
d'un
magnat
de
la
presse
et
administrateur
du
Figaro,
il
entre
dans
le
quotidien
de
droite
qu'il
finira
par
diriger
de
1974
à
1977.
Toujours
attaché
au
journalisme,
Jean
d'Ormesson
continue
régulièrement
de
collaborer
à
la
rubrique
Débats
et
opinions
du
Figaro.
Au
début
des
années
1950,
Jean
d'Ormesson
est
nommé
au
poste
de
secrétaire
général
du
Conseil
international
de
philosophie
et
des
sciences
humaines
(CIPSH).
Alors
que
son
père
l'encourage
vivement
à
se
diriger
vers
une
carrière
de
haut
fonctionnaire,
sa
passion
pour
la
littérature
le
rattrape.
Son
premier
roman,
"L'Amour
est
un
plaisir",
est
publié
en
1956.
Si
les
ventes
restent
confidentielles,
une
vocation
est
née.
En
1971,
il
reçoit
le
Grand
Prix
du
roman
de
l'Académie
française
pour
"La
Gloire
et
l'Empire".
Deux
ans
plus
tard,
le
18
octobre
1973,
il
entre
dans
cette
institution
jugée
très
sélective
qui
lui
attribue
le
fauteuil
numéro
12.
En
1980,
il
donne
un
nouveau
souffle
à
cette
académie
poussiéreuse
en
y
faisant
entrer
une
femme
pour
la
première
fois
en
la
personne
de
Marguerite
Yourcenar.
...
Édité aujourd'hui par la maison d'édition de sa fille Héloïse, il traverse les années sans prendre une ride, toujours avec le sourire au coin de l'oeil. En 2011, il publie "La Conversation", un livre vendu à 60 000 exemplaires dans lequel il aborde le tournant du règne de Napoléon devenant Bonaparte. Deux ans plus tard sort "Un jour je m'en irai, sans en avoir tout dit" (2013), un roman interrogeant le monde qui l'entoure, suivi de "Comme un chant d'espérance" (2014) explorant le mystère de l'univers. En 2016 est édité "Je dirais malgré tout que cette vie fut belle" (2016), dans lequel il s'intente un procès, et "Guide des égarés" où il tente de répondre à la question "Qu'est-ce que je fais là ?" Entre deux écrits, il a fait ses premiers pas au cinéma en incarnant unFrançois Mitterrand fin gourmet face à Catherine Frot dans "Les Saveurs du Palais" (2012).
Très obsédé par le temps qui passe, comme on peut s'en apercevoir dans son livre "Voyez comme on danse", Jean d'Ormesson ne porte pourtant jamais de montre à son poignet - ni de chaussettes à ses pieds comme Einstein d'ailleurs - preuve qu'il est éternel, comme ses mots. "L'éternité, c'est ce qu'il y a de plus fragile, c'est du papier. Qu'est-ce qui reste de tout le passé ? Non pas les idées, parce qu'elles s'envolent, mais des mots écrits" confiait-il à Bernard Pivot en juin 1978.
Jean d'Ormesson décède le 5 décembre 2017, d'une crise cardiaque, à l'âge de 92 ans.
Récompenses :
2016 : Prix Saint-Simon pour Je dirai malgré tout que cette vie fut belle
2016 : Prix Jean-Jacques Rousseau pour Je dirai malgré tout que cette vie fut belle
2014 : Grand-Croix de la Légion d'honneur
2001 : Prix Combourg pour Voyez comme on danse
1971 : Grand Prix du roman de l'Académie française pour La Gloire et l'Empire
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