Jean-Louis Borloo

Avant de s'engager pleinement en politique, il porte le costume d'avocat au barreau de Paris et lance son propre cabinet, Borloo & associés.
En 1989, il fait ses premiers pas en politique en se faisant élire maire de Valenciennes dans le Nord-Pas-de-Calais, poste qu'il quittera en 2002, après avoir entre autres restructuré le coeur de ville, remis la culture au premier plan et porté l'installation d'un tramway.
En parallèle de ses fonctions municipales, Jean-Louis Borloo rejoint le parlement européen, de 1989 à 1992, est député de la 21ème circonscription du Nord, de 1993 à 2002, et se présente en 1998 comme tête de liste aux élections régionales dans le Nord, mais échoue et démissionne dans la foulée de son mandat de conseiller régional.
Délégué général de la Nouvelle UDF (1999-2001) puis porte-parole (2001-2002), le politicien du centre-droit, soutien principal de François Bayrou pour l'élection présidentielle de 2002, quitte ensuite l'UDF pour rejoindre le Parti radical, alors rallié à l'UMP, qu'il préside en 2005 aux côtés d'André Rossinot, puis seul en 2007.
À l'élection de Jacques Chirac en 2002, il est nommé successivement : ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine dans le gouvernement Raffarin I, ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine dans le gouvernement Raffarin II - au sein duquel il signe la "Loi Borloo" - ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale dans le gouvernement Raffarin III, puis ministre ... de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement dans le gouvernement Villepin.
Lorsque Nicolas Sarkozy succède à Jacques Chirac en 2007, Jean-Louis Borloo fait de nouveau partie des figures majeures du gouvernement, devenant : ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi dans le gouvernement Fillon I, ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables dans le gouvernement Fillon II, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, et enfin ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, chargé des Technologies vertes et des Négociations sur le climat.
Quand le gouvernement Fillon III est mis en place, le politicien annonce son refus d'y siéger et prépare en 2011 un nouveau groupe parlementaire : une alliance républicaine, écologiste et sociale rassemblant diverses formations politiques du centre droit (Parti radical, Nouveau Centre) et du centre gauche (La Gauche moderne). ce nouveau groupe parlementaire est baptisé Union des démocrates et indépendants (UDI), il en prend la présidence le 19 juin 2012 et lance trois mois plus tard le parti de centre droit du même nom.
Après avoir souffert d'une pneumonie aiguë, il annonce en avril 2014 cesser toutes ses activités politiques pour raisons de santé. Ancien président de l' l'USVA (Union Sportive Valenciennes-Anzin) de 1986 à 1991, il poursuit, en juillet de la même année, ses actions en faveur du club de football de Valenciennes, dont il assure le rôle de président.