Jim Caviezel
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Promis à un joli destin de joueur de basket-ball, c'est finalement vers le théâtre que Jim Caviezel se dirige après une fracture de la jambe contractée au cours d'un match. Depuis ce rendez-vous manqué avec le sport de haut-niveau, le natif de Washington a touché le haut du panier, jouant notamment sous la direction de réalisateurs émérites tels que Ridley Scott, Terrence Malick ou Mel Gibson.
Enfant,
les
journées
de
James
Patrick
Caviezel
sont
soit
rythmées
par
les
rencontres
de
basket-ball
avec
son
club
ou
à
l'école,
soit
par
les
sorties
en
famille
à
l'église
à
l'occasion
des
messes.
Né
le
26
septembre
1968
dans
une
famille
catholique
conservatrice,
s'il
a
dû
quitter
des
yeux
le
sport
lorsqu'il
était
sur
les
bancs
de
l'Université
de
Washington,
la
religion,
elle,
n'a
cessé
de
l'accompagner
et
il
se
dit
aujourd'hui
à
la
fois
croyant
et
pratiquant.
Nous
sommes
à
la
fin
des
années
1980
lorsque,
pour
occuper
son
esprit
et
son
corps
emplâtré,
Jim
Caviezel
monte
pour
la
première
fois
sur
les
planches
du
club
théâtre
de
l'université.
Lui
qui
a
déjà
pratiqué
les
arts
martiaux
pendant
quatre
ans
et
s'est
vu
devenir
joueur
de
NBA
avant
que
son
rêve
ne
se
brise,
n'avait
jamais
imaginé
une
seule
seconde
qu'il
pourrait
employer
son
physique
d'Apollon
pour
autre
chose
que
le
sport.
Après
les
encouragements
de
ses
professeurs
et
de
ses
proches,
qui
lui
promettent
un
bel
avenir
dans
le
milieu
avec
sa
belle
gueule
et
son
élégance
froide,
l'apprenti
comédien
quitte
Washington
pour
Hollywood.
Et
c'est
un
deuxième
rendez-vous
manqué
qui
attend
le
globe-trotteur,
découvrant
une
fois
là-bas
dans
sa
boîte
aux
lettres
un
courrier
stipulant
son
acceptation
à
la
célèbre
Julliard
School
of
Performing
Arts.
La
rentrée
des
classes
se
fera
sans
lui.
Maintenant
qu'il
a
quitté
le
foyer
familial
et
pris
la
décision
de
foncer
tête
baissée
dans
le
milieu
sans
bagage
professionnel,
rien
ni
personne
ne
pourra
l'arrêter.
Cette
audace
sera
payante
puisqu'un
beau
jour
de
1991,
Jim
Caviezel
passe
un
casting
pour
un
certain
Gus
Van
Sant,
qui
recherche
des
acteurs
non-professionnels
pour
son
deuxième
long-métrage,
"My
Own
Private
Idaho",
centré
sur
des
prostitués
dans
la
ville
de
Portland.
Reçu
au
casting
pour
réaliser
des
essais
dans
le
but
d'incarner
l'un
des
personnages
du
film,
un
employé
Italien
d'une
compagnie
aérienne,
l'Américain
y
va
au
bluff,
faisant
croire
à
l'équipe
de
tournage
qu'il
est
de
nationalité
italienne
et
qu'il
vient
d'arriver
aux
États-Unis.
Ils
n'y
voient
que
du
feu
et
l'engagent.
Ça
c'est
du
bagou
!
Voilà
comment
Jim
Caviezel
a
débuté
au
cinéma,
au
côté
de
deux
autres
étoiles
montantes
aujourd'hui
bien
connues
d'Hollywood,
Keanu
Reeves
et
River
Phoenix.
Les
années
1990
s'enchaînent
à
coups
d'apparitions
furtives
à
la
télévision
("Les
années
coup
de
coeur",
"Human
Target")
et
de
rôles
en
uniforme
pour
le
cinéma
:
un
chapeau
de
cow-boy
dans
le
western
"Wyatt
Earp"
(1997),
avec
Kevin
Costner,
un
attirail
de
pilote
de
F-18
pour
"Rock"
(1996),
avec
Sean
Connery
et
Nicolas
Cage,
et
un
casque
de
soldat
pour
le
divertissant
film
d'action
"À
Armes
égales"
(1997),
pour
lequel
il
a
dû
suivre
un
entraînement
auprès
de
militaires,
tout
comme
sa
partenaire
Demi
Moore.
Si
le
film
est
sans
nul
doute
l'un
des
moins
bons
de
Ridley
Scott,
il
permet
néanmoins
au
comédien
de
gagner
en
visibilité.
Mais
c'est
l'année
suivante,
lorsque
Terrence
Malick
le
choisit
pour
incarner
le
soldat
Witt
dans
le
poétique
film
de
guerre
"La
Ligne
rouge",
que
Jim
Caviezel
se
voit
érigé
au
rang
de
star
internationale.
Peu
sont
prêts
d'oublier
son
regard
bleu
hypnotique
de
doux
rêveur
en
perte
de
repères
au
beau
milieu
de
cette
guerre...
Ang
Lee
en
totu
cas
ne
l'a
pas
oublié,
et
lui
propose
de
tourner
sous
sa
direction
à
l'occasion
de
sa
"Chevauchée
avec
le
Diable",
nouveau
film
de
guerre
pour
lequel
l'acteur
interprète
le
capitaine
Black
John.
Il
n'a
alors
pas
pris
que
du
galon
dans
ses
collaborations
puisque
son
uniforme,
aussi,
gagne
plusieurs
grades
(un
soldat
ne
porte
pas
d'insigne
de
grade
tandis
qu'un
capitaine
en
porte
trois)
!
Après
avoir
manqué
de
peu
de
tourner
pour
la
saga
...
Ce film historique signé Mel Gibson fait scandale à Hollywood, qui y voit non pas un récit réaliste d'un fervent catholique mais une image antisémite montrant les Juifs comme seuls responsables de la mort du Christ. De quoi freiner d'un coup la carrière de l'acteur, plutôt calme dans les années qui suivent... Si ce n'est pour un rôle d'homme instable chezTony Scott ("Déjà vu") et celui d'un soldat venu d'une planète lointaine pour Howard McCain ("Outlander, le dernier Viking").
Il ne faut toutefois pas attendre bien longtemps avant que la carrière de Jim Caviezel ne reprenne de plus belle. Après s'être retrouvé dans le même hôtel que Jack Bauer (Kiefer Sutherland) lors de la promotion de la série "Le Prisonnier", et avoir alors demandé à son agent que s'il trouvait le nouveau "24 Heures Chrono" qu'il le lui fasse savoir, il décroche en 2011 le rôle de l'ex-agent paramilitaire de la CIA John Reese dans la série "Person of Interest".
Créée par Jonathan Nolan (frère de Christopher), la série, portant sur le thème universel de la rédemption, trouve son dernier souffle en 2016 après cinq saisons acclamées. Avec ce rôle torturé d'un homme qui, après un passé douloureux d'agent secret payé pour commettre des assassinats, va retrouver son humanité au fur et à mesure des affaires qu'il traite, Jim Caviezel occupe une place de choix sur le petit écran. Pour les besoins du programme, nommé à un Emmy Award en 2012, le comédien a même rencontré une équipe du SEAL avec qui il s'est entraîné à tirer.
Armé donc pour la suite de sa carrière, il est attendu en 2017 dans "Jo, the Medicine Runner", un drame piloté par David L. Cunningham.
Filmographie :
2017 : Jo, the Medicine Runner, de David L. Cunningham
2011-2016 : Person of Interest (Série TV)
2014 : When the Game Stands Tall, de Thomas Carter
2013 : Evasion, de Mikael Hafström
2013 : Savannah, d'Annette Haywood-Carter
2012 : Transit, d'Antonio Negret
2009 : The Prisoner (Série TV)
2008 : Long Weekend, de Jamie Blanks
2008 : La Lapidation de Soraya M., de Cyrus Nowrasteh
2008 : Outlander, le dernier Viking, d'Howard McCain
2006 : Déjà vu, de Tony Scott
2006 : Blackout, de Simon Brand
2004 : Bobby Jones : Stroke of Genius, de Rowdy Herrington
2004 : La Passion du Christ, de Mel Gibson
2004 : Highwaymen - La poursuite infernale, de Robert Harmon
2004 : Final Cut, d'Omar Naim
2003 : I Am David, de Paul Feig
2002 : Crimes et pouvoir, de Carl Franklin
2002 : La vengeance de Monte Cristo, de Kevin Reynolds
2001 : Angel Eyes, de Luis Mandoki
2001 : Madison, de William Bindley
2000 : Un monde meilleur, de Mimi Leder
2000 : Fréquence interdite, de Gregory Hoblit
1999 : Chevauchée avec le diable, d'Ang Lee
1998 : La ligne rouge, de Terrence Malick
1997 : A armes égales, de Ridley Scott
1996 : Rock, de Michael Bay
1996 : Ed, de Bill Couturié
1995 : La croisée des destins (Série TV)
1995 : Arabesque (Série TV)
1994 : Wyatt Earp, de Lawrence Kasdan
1994 : Blue Chips, de William Friedkin
1992 : La nuit du défi, de Michael Ritchie
1992 : Human Target (Série TV)
1992 : Les années coup de coeur (Série TV)
1991 : My Own Private Idaho, de Gus Van Sant
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