Après une hypokhâgne-khâgne en lettres modernes au lycée Henri IV à Paris, Julia Ducournau suit une double licence de lettres modernes et anglais à la Sorbonne, dont elle sort diplômée avec mention assez bien en 2004. La jeune femme intègre le département scénario de La Fémis (l'école nationale supérieure des métiers de l'image et du son). Cette expérience lui permet de participer à un workshop d'écriture scénaristique à l'université de Columbia, sous la houlette du dramaturge Israël Horovitz. Elle sort diplômée de La Fémis en 2008.
C'est aussi cette année-là qu'elle signe son premier scénario, "Pour Anna", un travail de fin d'études. S'en suivront "Junior" (2011) et "Mange" (2011), qui démontrent une appétence pour le cinéma de genre et le thème du corps. Un sujet qui se trouve au coeur de son premier long-métrage au cinéma, "Grave", qui raconte l'histoire d'une vétérinaire végétarienne qui prend goût à la viande après une expérience de bizutage. Gore et dérangeant, le film d'horreur fait le buzz avant même qu'il ne sorte en salle, en raison des nombreuses réactions épidermiques lors des projections en festival. De quoi alimenter pas mal de légendes urbaines... Un bon signe pour sa notoriété.
© DR, Kazak Productions - Frakas Productions -Arte France Cinéma
Le plus sanglant : "Titane" Julia Ducournau (2021)
Depuis "Grave", puis "Titane", Julia Ducournau a confirmé son appétence pour les oeuvres sanglantes. Présenté dans la sélection officielle de Cannes, "Titane" a toutefois soulevé de nombreux coeurs fragiles. Evanouissements, malaises, vomissements, crises de nerfs, départs précipités... le film a fait son effet, et est reparti avec la palme d'or. Affiche officielle du film Titane, réalisé par Julia Ducournau (2021), Diaphana Distribution.
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