Laurence Haïm
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La journaliste française, née le 14 novembre 1966 à Paris, se fera notamment connaître des téléspectateurs pour ses duplex en direct de Washington, et ses entretiens exclusifs auprès du Président Barack Obama. Après plus de vingt ans de service en tant que correspondante aux États-Unis pour Canal + et iTélé, elle créera la surprise en 2017 en rentrant en France pour embarquer sur la campagne d'Emmanuel Macron en tant que porte-parole du candidat à l'élection présidentielle.
Laurence
Haïm
rêve
de
radio
depuis
toute
petite.
C'est
en
autodidacte
qu'elle
se
forme
au
métier,
y
entrant
par
la
petite
porte
en
apportant
d'abord
les
cafés
pour
une
radio
libre
dénommée
Canal
Versailles
Stéréo.
La
jeune
femme
ne
tarde
toutefois
pas
à
grimper
les
échelons,
avec
un
passage
chez
France
Inter
puis
RTL,
qui
l'embauche
à
22
ans
en
tant
qu'assistante
de
Christine
Ockrent.
"Elle
est
têtue
comme
une
mule,
première
qualité
du
journaliste",
affirme
cette
dernière
au
magazine
Elle,
alors
que
l'ancien
rédacteur
en
chef
adjoint
des
journaux
matinaux
de
la
station,
Jérôme
Godefroy,
évoque
l'origine
de
son
surnom,
Vizirette
:
"Elle
était
comme
la
petite
boule
de
lessive
dans
la
machine,
s'activait
dans
tous
les
sens
autour
du
vizir
de
l'info,
Christine
Ockrent
!".
Ses
premiers
mots
sur
les
ondes,
RTL
les
lui
offre
avec
une
chronique
people.
C'est
toutefois
bien
loin
des
thématiques
qui
la
font
rêver,
elle
qui
aspire
à
un
avenir
de
reporter
de
guerre...
Mais
si
ses
débuts
sont
quelque
peu
catastrophiques,
Laurence
Haïm
fait
déjà
preuve
d'une
pugnacité
qui
fera
toute
sa
réputation
:
"Elle
a
énormément
bossé.
C'est
une
accrocheuse,
quand
elle
dit,
elle
fait",
déclare
ainsi
Jérôme
Godefroy
au
magazine
féminin.
Loin
des
strass
et
paillettes,
elle
se
tourne
finalement
vers
la
télévision
à
25
ans,
participant
en
1989
à
la
création
de
l'agence
Capa
auprès
de
qui
elle
signera
des
reportages
pour
Zone
interdite
sur
M6,
Envoyé
Spécial
sur
France
2,
et
24
heures
sur
Canal
+.
C'est
auprès
de
ce
groupe
qu'elle
connaît
enfin
la
consécration,
devenant
correspondante
aux
États-Unis,
installée
à
New
York,
à
partir
de
1992.
Alors
qu'elle
débarquera
ensuite
sur
iTélé,
dès
la
création
de
la
chaîne
d'information
en
continu
en
1999,
Laurence
Haïm
profite
d'être
sur
le
terrain
pour
apprendre
auprès
des
meilleurs
journalistes
américains,
comme
Helen
Thomas,
doyenne
du
corps
de
presse
de
la
Maison-Blanche
qui
lui
conseille
de
porter
des
tenues
de
couleurs
vives
pour
attirer
l'attention
du
Président...
La
Française,
qui
se
fait
appeler
Laura
là-bas
car
Laurence
est
un
nom
masculin,
se
construit
petit
à
petit
une
solide
réputation.
Sa
couverture
des
attentats
du
11
septembre
2001,
habitant
elle-même
à
trois-cent
mètres
des
feues
tours
jumelles
new-yorkaises,
lui
vaut
une
place
de
correspondante
à
Washington.
L'année
suivante,
un
reportage
réalisé
à
Israël
pour
iTélé
lui
ouvre
la
porte
d'une
collaboration
avec
CBS
:
ce
sont
ses
images
de
l'explosion
d'un
bus
qui
sont
utilisées
par
la
chaîne
américaine
et
font
même
le
tour
du
monde.
Aussi
couvre-t-elle
ensuite
la
guerre
en
Irak
auprès
de
celle-ci,
comme
pour
les
médias
de
l'Hexagone,
se
déplaçant
sur
le
terrain
à
Bagdad.
Après
quoi,
à
l'issue
de
la
campagne
présidentielle
américaine
de
2004,
Laurence
Haïm
marque
les
esprits
en
s'effondrant
devant
les
caméras
lorsque
George
W.
Bush
est
réélu
au
...
Elle devient, avec deux correspondants de l'AFP, l'une des rares à obtenir une accréditation dite de full access dans les coulisses du pouvoir, que ce soit à la Maison-Blanche ou au Pentagone, dans les débriefings quotidiens avec la presse, ou même à bord du célèbre Air Force One. En 2009, seulement quelques mois après l'investiture de son poulain, elle mène d'ailleurs la toute première interview française du nouveau chef d'État américain lors d'un voyage au Caire. Une exclusivité qu'elle renouvellera en 2015, lors de sa venue à Paris dans le cadre de la COP21. Recevant par ailleurs cette année-là les insignes de la Légion d'honneur, Laurence Haïm semble ainsi comme arrivée à un summum dans sa carrière.
Aussi, lorsque Barack Obama passe le flambeau en 2017 à Donald Trump - une élection houleuse qu'elle n'a pas pu couvrir en raison d'une grève historique menée par les journalistes d'iTélé, se contentant de la raconter, non sans humour, à sa centaine de milliers de followers sur Twitter - décide-t-elle de passer à autre chose. "Dernier discours d'Obama ce soir. Dernier reportage. @itele fin aussi. Un nouveau monde m'attend", annonce ainsi la journaliste le 10 janvier 2017 sur le réseau social. Ce nouveau monde sera celui de la communication politique : Laurence Haïm rejoint en effet dans la foulée l'équipe de campagne du candidat à l'élection présidentielle (française, cette fois), Emmanuel Macron. "Après 23 ans passés aux États-Unis, elle avait envie de faire autre chose et elle nous a proposé ses services", explique-t-on au sein du mouvement En marche ! au Monde.
Créant ainsi la surprise dans le monde politico-médiatique français, l'intéressée expliquera avoir été séduite par le "romantisme" et "l'enthousiasme" de l'ancien ministre de l'Économie, n'hésitant d'ailleurs pas à faire le rapprochement avec son chef d'État fétiche, Barack Obama. N'attendant pas plus tard que le 11 janvier 2017 pour rendre effective sa reconversion professionnelle, elle confie en effet à une journaliste de Paris Match que "c'est la même énergie, la même volonté de casser les codes, de changer les choses."
Cette aventure politique ne dure toutefois pas bien longtemps, puisque Laurence Haïm quitte ses fonctions au sein de LREM le 12 juillet 2017. Celle qui dit finalement regretter le métier de journaliste retourne alors aux États-Unis, où elle est engagée par l'ancien stratège de Barack Obama, David Axelrod, au sein de son Institut d'études politiques à Chicago.
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