Lino Ventura
- En bref
- 16 news
- 33 vidéos
- 2 photos
- Filmographie
- Discographie

Né à Parme en 1919, Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura, dit Lino Ventura, est l'un des plus grands acteurs français, connu entre autres pour ses personnes de costauds au coeur tendre. Son rôle le plus emblématique reste celui de Monsieur Fernand dans Les Tontons Flingueurs, réalisé par Georges Lautner.
Le
futur
acteur
quitte
son
Italie
natale
et
arrive
à
Paris
du
haut
de
ses
huit
ans.
Le
petit
garçon
ne
parle
que
l'italien
et
doit
s'adapter
à
un
pays
encore
frileux
envers
son
immigration.
Giovanni
et
Louisa,
ses
parents,
ont
fui
le
régime
de
Mussolini
qui
commence
à
se
mettre
en
place.
Une
fois
à
Paris,
Louisa
perd
la
trace
de
son
époux
et
elle
devient
femme
de
chambre
dans
un
hôtel.
Lino
doit
alors
subvenir
aux
besoins
de
sa
mère
devenue
célibataire
et
enchaîne
les
petits
boulots,
souvent
manuels.
Le
jeune
homme
rencontre
à
19
ans
Odette
Lecomte,
celle
qui
deviendra
sa
femme
et
la
mère
de
leurs
quatre
enfants.
Entre
ses
emplois,
il
trouve
du
temps
pour
développer
ses
qualités
de
sportif.
Doté
d'une
carrure
impressionnante,
il
opte
pour
la
lutte
greco-romaine.
C'est
après
la
guerre
qu'il
devient
catcheur
et
en
1950
il
est
champion
d'Europe
poids
moyens,
sous
le
drapeau
italien.
Il
ne
se
remet
cependant
pas
d'une
blessure
qui
le
fait
définitivement
abandonner
le
sport.
Il
est
âgé
de
34
ans
lorsque
le
réalisateur
Jacques
Becker
cherche
"
un
costaud
"
pour
son
film
"Touchez
pas
au
grisbi",
qui
met
en
vedette
la
star
française
absolue,
Jean
Gabin.
Nous
sommes
en
1954
et
Lino
ne
connaît
encore
rien
au
cinéma.
L'icône
au
regard
d'acier
prend
alors
Lino
sous
son
aile,
l'encourageant
à
poursuivre
dans
cette
voie.
Par
la
suite,
les
acteurs
tourneront
beaucoup
ensemble,
des
gangsters
notamment
dans
:
"Razzia
sur
la
chnouf"
(1955)
ou
"Le
rouge
est
mis"
(1957).
Mais
"Le
Gorille
vous
salue
bien"
en
1957
assoie
définitivement
la
notoriété
de
Lino,
qui
se
rapproche
peu
à
peu
des
premiers
rôles.
Dans
les
années
1960,
la
carrière
de
l'acteur
est
définitivement
lancée.
Son
physique
reste
sa
carte
de
visite
:
solide,
charismatique
et
aussi
attachant,
Lino
sait
naviguer
entre
les
personnages,
à
la
fois
brute
épaisse
et
débonnaire,
il
plaît
beaucoup
au
public.
Avec
son
sourcil
levé
et
son
sourire
franc,
il
fait
partie
de
ceux
qui
ont
"une
gueule
de
cinéma".
Les
films
s'enchaînent,
mais
restent
souvent
dans
le
même
registre
:
le
film
de
gangster.
En
1963,
il
devient
"
M'sieur
Fernand
"
dans
la
comédie
de
Georges
Lautner
"Les
tontons
flingueurs",
aux
côtés
de
Bernard
Blier,
Francis
Blanche,
Jean
Lefebvre
et
le
jeune
Claude
Rich.
Grâce
aux
dialogues
d'anthologie
signés
Michel
Audiard,
les
répliques
de
Lino
deviennent
les
plus
croustillantes
du
cinéma
français.
Le
film
d'espionnage
est
dépoussiéré
et
fait
place
à
la
comédie
policière.
Il
reste
encore
dans
la
même
ligne
de
scenarii
"flics
et
voyous"
et
devient
notamment
l'un
des
acteurs
fétiches
des
réalisateurs
Henri
Verneuil
et
Jean-Pierre
Melville.
Il
retrouve
Jean
Gabin
et
Alain
Delon
dans
"Le
Clan
des
Siciliens"
de
Verneuil.
En
1969,
il
campe
un
résistant
à
la
personnalité
sombre.
Ce
drame
signé
Melville
est
considéré
comme
un
chef-d'oeuvre.
Dans
les
années
1970,
il
fait
partie
de
la
bande
imaginée
par
Claude
Lelouch
pour
"L'Aventure
c'est
l'Aventure",
aux
côtés
de
Jacques
Brel,
Charles
Denner,
Johnny
Hallyday
ou
encore
Aldo
Maccione
avec
qui
il
échange
en
italien,
sa
langue
maternelle
qu'il
ne
parlera
que
dans
ce
film.
Ventura
donne
la
réplique
à
une
toute
jeune
première,
Isabelle
Adjani
dans
"La
Gifle"
en
1975.
Innatendu
dans
ce
rôle,
il
campe
un
père
en
décalage
avec
son
adolescente
de
fille
qui
rêve
de
tout
envoyer
balader.
Sa
prestation
est
beaucoup
apprécié
par
la
critique.
Les
années
1980
marquent
un
ralentissement
dans
la
carrière
de
Lino,
qui
apparaît
cependant
dans
quelques
films
mémorables
:
en
1981,
il
offre
une
superbe
prestation
avec
Michel
Serrault
pour
le
film
de
Claude
Miller,
"Garde
à
vue",
un
autre
polar.
Robert
Hossein
lui
propose
également
le
rôle
de
Jean
Valjean
dans
"Les
Misérables",
face
à
Michel
Bouquet
qui
incarne
Javert.
C'est
en
1987
que
l'acteur
rend
son
dernier
souffle
après
une
crise
cardiaque.
Acteur
connu
pour
sa
pudeur,
sa
réserve
sur
sa
vie
privée
dont
on
sait
finalement
peu
de
choses,
il
s'est
cependant
exprimé
publiquement
et
battu
pour
sa
fille
Linda
atteinte
de
trisomie.
Le
6
décembre
1965,
l'acteur
lance
un
appel
fort
à
l'antenne
de
l'ORTF,
révélant
cette
maladie
qui
est
encore
considérée
à
l'époque
comme
un
secret
de
famille.
Il
déclare
notamment
:
"Je
suis
père
d'une
enfant
pas
comme
les
autres."
Cet
appel
annonce
par
ailleurs
l'ambition
de
l'acteur
de
créer
"un
centre
pilote,
un
centre
où
l'on
puisse
prendre
des
enfants,
les
rééduquer,
essayer
de
leur
faire
faire
quelque
chose
de
leurs
mains,
des
ateliers.
Essayer
de
les
réintégrer
quand
nous,
ne
serons
plus
là".
C'est
un
an
plus
tard
que
l'acteur
fonde
l'association
Perce-Neige,
qui
offre
chaque
jour
des
soins
et
un
accompagnement
aux
personnes
handicapées
mentales
et
les
familles.
En
1975,
c'est
une
autre
victoire
pour
Ventura
le
militant,
son
association
est
reconnue
d'utilité
publique.
En
...
Malgré qu'il ait passé la majorité de sa vie en France, Lino Ventura n'a jamais pris la nationalité française.
Filmographie :
1987 : La Rumba, de Roger Hanin
1984 : La Septième Cible, de Claude Pinoteau
1983 : Cent Jours à Palerme (Cento Giorni a Palermo), de Giuseppe Ferrara
1983 : Le Ruffian, de José Giovanni
1982 : Les Misérables de Robert Hossein
1981 : Garde à vue, de Claude Miller
1981 : Espion, lève-toi, d'Yves Boisset
1980 : Les Séducteurs, d'Édouard Molinaro
1978 : Un papillon sur l'épaule, de Jacques Deray
1978 : La Grande Menace (The Medusa Touch), de Jack Gold
1978 : L'Homme en colère, de Claude Pinoteau
1976 : Cadavres exquis (Cadaveri Eccellenti), de Francesco Rosi
1975 : Adieu poulet, de Pierre Granier-Deferre
1975 : La Cage, de Pierre Granier-Deferre
1974 : Les Durs (Uomini Duri / Three tough guys), de Duccio Tessari
1974 : La Gifle, de Claude Pinoteau
1973 : La Bonne Année, de Claude Lelouch
1973 : Le Far West, de Jacques Brel
1973 : L'Emmerdeur, d'Édouard Molinaro
1972 : Cosa Nostra, de Terence Young
1972 : Le Silencieux, de Claude Pinoteau
1972 : La Raison du plus fou, de Raymond Devos et François Reichenbach
1972 : L'aventure c'est l'aventure, de Claude Lelouch
1971 : Fantasia chez les ploucs, de Gérard Pirès
1971 : Boulevard du rhum, de Robert Enrico
1970 : Dernier domicile connu, de José Giovanni
1969 : Le Clan des Siciliens, d'Henri Verneuil
1969 : L'Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville
1968 : Le Rapace, de José Giovanni
1967 : Les Aventuriers, de Robert Enrico
1966 : Avec la peau des autres, de Jacques Deray
1966 : Ne nous fâchons pas, de Georges Lautner
1966 : Le Deuxième Souffle, de Jean-Pierre Melville
1965 : L'Arme à gauche, de Claude Sautet
1965 : Les Grandes Gueules, de Robert Enrico
1965 : La Métamorphose des cloportes, de Pierre Granier-Deferre
1964 : Les Bandits (Llanto por un bandito), de Carlos Saura
1964 : Les Barbouzes, de Georges Lautner
1963 : Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner
1963 : Cent mille dollars au soleil, d'Henri Verneuil
1963 : Carmen 63, de Carmine Gallone
1962 : Le Diable et les Dix Commandements, de Julien Duvivier
1962 : Les Petits Matins, de Jacqueline Audry
1962 : L'Opéra de quat'sous, de Wolfgang Staudte
1961 : Un taxi pour Tobrouk, de Denys de La Patellière
1961 : La Fille dans la vitrine, de Luciano Emmer
1961 : Le Roi des truands de Duilio Coletti
1961 : Le Bateau d'Émile, de Denys de La Patellière
1961 : Les Lions sont lâchés, d'Henri Verneuil
1961 : Le Jugement dernier, de Vittorio De Sica
1960 : Classe tous risques, de Claude Sautet
1960 : Les Mystères d'Angkor, de William Dieterle
1959 : Douze heures d'horloge, de Géza von Radványi
1959 : 125, rue Montmartre, de Gilles Grangier
1959 : Marie-Octobre, de Julien Duvivier
1959 : Un témoin dans la ville, d'Édouard Molinaro
1959 : Le Chemin des écoliers, de Michel Boisrond
1959 : Le fauve est lâché, de Maurice Labro
1958 : Maigret tend un piège, de Jean Delannoy
1958 : Ces dames préfèrent le mambo, de Bernard Borderie
1958 : Ascenseur pour l'échafaud, de Louis Malle
1958 : Le Gorille vous salue bien, de Bernard Borderie
1958 : Sursis pour un vivant, de Víctor Merenda
1957 : Le Feu aux poudres, de Henri Decoin
1957 : Action immédiate, de Maurice Labro
1957 : Trois jours à vivre, de Gilles Grangier
1957 : Le rouge est mis, de Gilles Grangier
1957 : L'Étrange Monsieur Steve, de Raymond Bailly
1956 : La Loi des rues, de Ralph Habib
1956 : Crime et Châtiment, de Georges Lampin
1955 : Razzia sur la chnouf, d'Henri Decoin
1954 : Touchez pas au grisbi, de Jacques Becker
Ses dernières news
Toutes ses news
Jean Gabin : son fils raconte les caprices ...

Annie Girardot : 10 films où l'actrice s'est ...

10 films poignants sur la Seconde Guerre mondiale

Lino Ventura raconté par sa fille : un acteur ...
Ses dernières vidéos
Toutes ses vidéos
D'un film à l'autre - Bande annonce 4 - VF - (2009)


La 7ème cible - Bande annonce 1 - VF - (1984)
