Louis Malle
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Auteur de grands succès du cinéma français tels qu'"Ascenseur pour l'échafaud", Louis Malle a également défrayé la chronique avec "Les Amants" ou "Lucien Lacombe". Né à Thumeries dans le Nord, le 30 octobre 1932, dans une grande famille d'industriels du sucre, il suit les cours de l'IDHEC, ancêtre de La Fémis, tout en s'initiant à la réalisation avec la caméra 8mm de son père.
La
carrière
cinématographique
de
Louis
Malle
commence
lorsque
le
commandant
Cousteau
le
choisit
comme
assistant
sur
son
documentaire
"Le
Monde
du
silence"
(1955),
récompensé
par
la
palme
d'or
à
Cannes.
Il
est
ensuite
l'assistant
de
Robert
Bresson
sur
"Un
condamné
à
mort
s'est
échappé"
(1956).
Louis
Malle
réalise
son
premier
long-métrage,
"Ascenseur
pour
l'échafaud"
en
1957.
Ce
film
dramatique
en
noir
et
blanc
avec
Jeanne
Moreau
et
Maurice
Ronet
remporte
le
prix
Louis
Delluc
en
1957,
et
le
disque
de
la
bande
originale
composée
par
Miles
Davis
reçoit
le
Grand
Prix
du
disque
de
l'académie
Charles
Cros.
Issu
de
la
grande
bourgeoisie,
Louis
Malle
porte
sur
ce
milieu
un
regard
critique
dans
son
troisième
film
"Les
Amants"
(1958),
avec
Jeanne
Moreau
et
Jean-Marc
Bory
dans
les
rôles
principaux.
Le
thème
de
l'adultère
et
les
scènes
érotiques
du
film
choquent
les
milieux
catholiques,
qui
essaient
en
vain
d'en
faire
interdire
la
projection
au
Festival
de
Venise.
Le
film
remportera
malgré
tout
le
prix
spécial
du
jury.
Dans
"Le
Voleur"
(1967)
avec
Jean-Paul
Belmondo,
le
cinéaste
décrit
la
révolte
de
son
personnage
contre
son
milieu
bourgeois
dominé
par
l'argent.
Louis
Malle
excelle
dans
les
descriptions
sans
manichéisme
de
situations
complexes.
Il
fait
scandale
avec
"Le
Souffle
au
coeur"
(1971),
qui
relate
la
relation
incestueuse
entre
une
mère
et
son
fils,
et
avec
"Lacombe
Lucien"
(1974),
qui
porte
un
regard
différent
sur
la
Résistance
et
la
collaboration.
La
polémique
soulevée
par
ce
film
pousse
Louis
Malle
à
s'expatrier
aux
États-Unis,
où
il
tourne,
entre
autres,
"La
Petite"
(1978)
avec
Brooke
Shields,
qui
traite
de
la
prostitution
des
enfants,
"Atlantic
City"
(1980)
et
"My
Dinner
with
Andre"
(1981),
dialogue
entre
deux
dramaturges
(Wallace
Shawn
et
Andre
Gregory).
Son
chef-d'oeuvre,
"Au
revoir
les
enfants",
sort
en
1987.
En
partie
autobiographique,
il
relate
l'arrestation
de
trois
enfants
juifs
cachés
dans
un
collège
sous
...
Son ombre plane encore sur le cinéma français, notamment par le biais de sa fille Justine. Elle réalise en 2013 la fiction autobiographique "Jeunesse", dans laquelle elle explore ses relations complexes avec son père, qu'elle n'a pas épargné lorsqu'il était atteint d'une maladie dégénérative. Esther Garrel joue son rôle, tandis que Didier Bezace campe celui du cinéaste.
Filmographie :
1994 : Vanya, 42ème rue
1992 : Fatale
1990 : Milou en mai
1987 : Au revoir les enfants
1985 : Alamo Bay
1984 : Crackers
1981 : My Dinner with Andre
1980 : Atlantic City
1978 : La petite
1975 : Black Moon
1974 : Lacombe Lucien
1971 : Le souffle au coeur
1967 : Le voleur
1965 : Viva Maria !
1963 : Le feu follet
1962 : Vie privée
1962 : Zazie dans le métro
1958 : Les amants
1958 : Ascenseur pour l'échafaud
Récompenses :
1989 BAFTA du meilleur réalisateur pour "Au revoir les enfants"
1988 : César du meilleur scénario original, du meilleur réalisateur et du meilleur film français pour "Au revoir les enfants"
1987 : Lion d'or pour "Au revoir les enfants"
1987 : Prix Louis Delluc pour Au revoir les enfants
1982 : BAFTA du meilleur réalisateur pour "Atlantic City"
1980 : Lion d'or pour "Atlantic City"
1957 : Prix Louis Delluc pour "Ascenseur pour l'échafaud"
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Vanya, 42e rue - Bande annonce 1 - VO - (1994)

Fatale - Bande annonce 1 - VO - (1992)

Au revoir les enfants - Bande annonce 1 - VF - (1987)
