Manu Chao
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De son vrai nom José-Manuel Thomas Arthur Chao, Manu Chao est né le 21 juin 1961 à Paris. D'origine espagnole, il rejoint le groupe La Mano Negra en 1984, avant d'entamer une carrière en solo.
C'est
son
père,
Ramon,
écrivain
et
journaliste
à
RFI
Amérique
Latine,
qui
lui
transmet
sa
passion
pour
la
musique,
lui
qui
a
été
formé
au
piano
en
Espagne.
Manu
Chao
baigne
donc
dans
la
musique
mais
aussi
la
littérature,
son
paternel
côtoyant
de
grands
écrivains
hispaniques
à
l'instar
de
Gabriel
Garcia
Marquez.
Manu
Chao
grandit
dans
la
banlieue
parisienne,
à
Boulogne-Billancourt
d'abord,
puis
à
Sèvres.
Délaissant
le
piano
tant
chéri
par
son
père,
il
s'initie
à
la
guitare,
tandis
que
son
frère,
Antoine,
apprend
la
batterie.
Quand
il
ne
suit
pas
des
cours
au
conservatoire,
Manu
Chao
écoute
en
famille
les
disques
de
Chuck
Berry
et
d'Otis
Redding,
mais
surtout
des
morceaux
de
musique
latine.
En
1976,
avec
son
cousin
Santiago
et
son
frère
Antoine,
il
intègre
les
Joint
de
Culasse,
un
groupe
au
répertoire
constitué
de
reprises
de
standards
du
rock'n'roll
des
années
1950.
Il
décide
ensuite
de
mélanger
ses
influences
hispaniques
au
rock'n
roll
et
créé
en
1984
le
groupe
Hot
Pants,
un
groupe
de
rockabilly
anglo-hispanique,
avec
son
cousin
à
la
batterie.
Deux
ans
plus
tard,
Antoine
les
rejoint
et
le
trio
forme
Los
Carayos,
un
groupe
rock
alternatif.
Il
faudra
patienter
jusqu'en
1987
pour
que
les
trois
musiciens
se
stabilisent.
Les
frères
Chao
et
leur
cousin
forment
la
Mano
Negra,
du
nom
d'une
organisation
terroriste
andalouse
du
XIXème
siècle.
Ensemble
ils
sortiront
quatre
albums
entre
1988
et
1994
et
deviendront
un
groupe
de
rock
alternatif
majeur
en
France,
notamment
grâce
aux
tubes
Mala
Vida
-
sorti
originellement
en
1988
mais
passé
inaperçu
-
King
of
Bongo,
inspiré
du
morceau
King
of
the
Bongo
Bong
du
trompettiste
Roy
Eldridge,
ou
encore
Pas
assez
de
toi.
Musicien
globe-trotteur,
Manu
Chao
se
tourne
ensuite
vers
la
techno
hardcore,
qu'il
a
découvert
à
Rio
de
Janeiro.
A
l'opposé
de
son
style
musical
habituel,
il
s'obstine
et
enregistre
un
disque,
Clandestino,
uniquement
composé
de
rythmes
techno
et
vécu
comme
le
dernier
de
sa
carrière.
Le
destin
voudra
qu'un
bug
informatique
supprime
les
sons
électroniques
et
donne
lieu
à
un
disque
dépouillé
et
acoustique,
qui
sort
dans
les
bacs
en
1998
et
sonne
le
début
d'une
carrière
solo
riche
en
succès.
Référence
en
matière
de
musique
latine,
Manu
Chao
devient
le
symbole
d'une
musique
métissée
qui
dépasse
les
genres
(rock,
reggae,
rumba,
ska)
et
les
frontières.
La
France
se
prend
de
passion
pour
les
titres
Je
ne
t'aime
plus,
Bongo
Bong,
Clandestino...
S'en suit l'album Proxima estacion : Esperanza (2001), davantage festif et qui intègre un soupçon de jazz aux registres déjà exploités par le chanteur. On y retrouve notamment le très radiophonique et entêtant Me gustas tu.
En parallèle de sa carrière solo, Manu Chao se produit avec son groupe, Radio Bemba, en clin d'oeil au nom donné par les révolutionnaires cubains pour désigner le bouche à oreille.
Boule d'énergie sur scène, ses performances live détonnent avec ses albums studios acoustiques, une dissemblance qui ravit le public découvrant au fil du temps de nouvelles facettes du touche-à-tout.
En 2004, Manu Chao sort le livre-CD Sibérie m'était contée : son premier disque entièrement chanté en français. Cette année-là il produit et réalise l'album Dimanche à Bamako d'Amadou et Mariam.
L'année suivante, il signe la bande originale du film Princesas de Fernando Leon de Aranoa. Le long-métrage remporte trois Goya dont celui de la meilleure chanson pour Me llaman calle.
Son troisième et dernier album studio, La Radiolina, sort en 2007, année où il contribue à la bande originale du film Maradona, d'Emir Kusturica. Depuis, Manu Chao n'a pas sorti d'album physique, préférant, au vue de l'état de l'industrie du disque, diffuser ses nouveaux morceaux en ligne sur son site Internet.
Très engagé, le nomade contemporain a participé dans les années 1980 à la création de la radio La Colifata, une radio qui émet depuis la cour de l'hôpital psychiatrique José T. Borda, à Buenos Aires. Désignée en 1994 comme "première radio du monde à émettre depuis un hôpital psychiatrique" par l'Organisation panaméricaine de la santé, La Colifata est aujourd'hui écoutée par des millions d'Argentins.
Discographie :
Avec la Mano Negra
1994 : Casa Babylon
1991 : King of Bongo
1989 : Puta's Fever
1988 : Patchanka
En solo
2007 : La Radiolina
2004 : Sibérie m'était contée
2001 : Proxima estacion : Esperanza
1998 : Clandestino
Récompenses :
2008 : Latin Grammy Award du meilleur album alternatif pour La Radiolina
2008 : Latin Grammy Award du meilleur clip vidéo pour Me llaman calle
2005 : Goya de la meilleure chanson pour Me llaman calle
2002 : Prix Echo du meulleure artiste pop.rock international pour Procima Estacion : Esperanza
2002 : NRJ Music Award de l'artiste masculin international de l'année
2002 : NRJ Music Award de l'album international de l'année pour Proxima Estacion : Esperanza