Marie Trintignant
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- 6 photos
- Filmographie
- Discographie

Fille de Jean-Louis et Nadine Trintignant, respectivement acteur et réalisatrice français, Marie est une actrice et scénariste née le 21 janvier 1962. Elle tourne avec d'immenses metteurs en scènes, de Claude Chabrol à Claude Lelouch en passant par Jacques Doillon et Alain Corneau, jusqu'à son décès tragique en 2003.
Enfant
de
la
balle,
Marie
foule
les
plateaux
de
tournage
aux
côtés
de
ses
parents.
Son
père,
Jean-Louis,
est
l'un
des
plus
grands
acteurs
français,
il
s'est
notamment
illustré
dans
des
chefs-d'oeuvre,
chez
Roger
Vadim
avec
"Et
Dieu...
créa
la
femme"
(1956)
ou
Claude
Lelouch
pour
"Un
Homme
et
une
Femme"
(1966).
Nadine,
qui
fut
mariée
à
Jean-Louis
de
1961
à
1976,
est
une
metteur
en
scène
et
activiste
féministe
qui
a
notamment
signé
le
"Manifeste
des
343
salopes"
paru
dans
Le
Nouvel
Observateur
en
1971,
où
elle
prend
position
aux
côtés
de
342
autres
femmesen
faveur
de
la
légalisation
de
l'IVG.
C'est
à
l'âge
de
4
ans
que
Marie
accompagne
son
père
sur
le
film
"Mon
amour,
mon
amour",
mis
en
scène
par
sa
mère
et
où
elle
tourne
quelques
scènes.
Marie
ne
souhaite
pas
forcément
suivre
la
voie
de
ses
parents,
mais
elle
récidive
malgré
elle
et
en
1978,
elle
décroche
son
premier
vrai
rôle
dans
"Série
Noire"
d'Alain
Corneau,
l'un
des
compagnons
de
sa
mère.
Sur
le
plateau,
elle
côtoie
les
acteurs
du
moment
comme
Patrick
Dewaere
ou
Myriam
Boyer,
mère
de
Clovis
Cornillac.
Néanmoins
c'est
en
1988
que
Claude
Chabrol
lui
fait
confiance
et
lui
offre
une
partition
plus
consistante
dans
"Une
Affaire
de
Femmes",
avec
Isabelle
Huppert
et
François
Cluzet,
avec
qui
elle
est
alors
en
couple.
Ils
auront
un
enfant
ensemble.
Définitivement
installée
dans
le
métier,
Marie
continue
sa
collaboration
avec
le
metteur
en
scène
qui
cette
fois
en
fait
sa
vedette
principale
dans
"Betty"
en
1992,
un
drame
sur
la
bourgeoisie,
ses
moeurs
et
ses
impasses,
les
thèmes
de
prédilection
du
réalisateur.
Marie
Trintignant
ne
semble
guère
s'intéresser
à
la
comédie,
sa
timidité,
son
calme
et
son
visage
romantique
la
porte
naturellement
vers
des
rôles
tragiques,
chargés
d'émotions
complexes.
Elle
se
laisse
pourtant
séduire
par
une
comédie
dramatique
en
1993
au
côté
de
Jean
Rochefort
chez
Pierre
Salvadori
dans
"Cible
émouvante".
Elle
s'y
plaît,
réitère
l'expérience
et
donne
la
réplique
à
Jean-Hugues
Anglade
et
Jacqueline
Bisset
dans
"Les
Marmottes"
la
même
année,
sous
la
houlette
du
réalisateur
Elie
Chouraqui.
Elle
se
tourne
vers
l'horreur
en
2000
avec
"Promenons-nous
dans
les
bois"
avec
Clotilde
Courau,
et
l'aventure
dans
la
comédie
"Le
Prince
du
Pacifique"
avec
Thierry
Lhermitte
et
Patrick
Timsit.
Elle
retrouve
François
Cluzet
pour
leur
troisième
film
ensemble
réalisé
par
son
compagnon
Samuel
Benchetrit
:
"Janis
et
John",
une
histoire
loufoque
de
sosies
un
peu
paumés.
Pour
sa
mère,
elle
tourne
"Colette,
une
femme
libre"
avec
Lambert
Wilson,
biopic
sur
l'auteure
éprise
des
mots
grande
amoureuse
et
écrivain
de
génie.
Marie
signe
par
ailleurs
le
scénario.
En
2003,
un
26
juillet,
alors
qu'elle
est
en
tournage
en
Lituanie,
une
dispute
éclate
entre
l'actrice
et
son
compagnon
d'alors,
le
chanteur
de
Noir
Désir,
Bertrand
Cantat.
Son
ami
lui
assène
alors
plusieurs
coups,
notamment
au
visage
ce
qui
la
plonge
dans
un
coma
profond.
D'abord
hospitalisée
en
urgence
à
Vilnius,
Lambert
Wilson
accourt
auprès
d'elle
et
fait
partie
des
premiers
et
des
derniers
qui
veillent
sur
l'actrice,
déjà
dans
un
état
critique.
Rapatriée
à
Paris,
l'acteur
chante
par
ailleurs
sept
heures
d'affilées
pour
"l'accompagner
dans
la
mort"
selon
ses
mots,
exprimés
chez
l'animateur
Marc-Olivier
Fogiel.
Malgré
une
ultime
intervention
chirurgicale
menée
par
Stéphane
Delajoux,
rien
ne
peut
la
sauver.
L'actrice
Marie
Trintignant
meurt
de
ses
blessures
le
1er
août
2003,
elle
n'avait
que
41
ans.
Elle
laisse
derrière
elle
quatre
garçons
:
Roman,
qu'elle
a
eu
avec
le
musicien
Richard
Kolinka
du
groupe
Téléphone,
Paul
né
de
son
union
avec
son
ex-mari
François
Cluzet,
un
troisième
garçon,
Léon
et
enfin
Jules,
fils
qu'elle
a
eu
avec
Samuel
Benchetrit.
Elle
est
inhumée
...
Bertrand Cantat est quant à lui condamné en 2004 à huit dans de prison pour homicide involontaire. Une fois incarcéré en France, il est libéré pour bonne conduite trois ans plus tard et doit suivre un programme de suivi en psychothérapie.
Marie Trintignant demeure dans la mémoire collective comme une femme douce, une actrice passionnée, adorée de ses partenaires mais aussi un symbole sombre que représente l'horreur de la violence au sein des couples. Militante comme sa mère, elle avait également joué dans son téléfilm "Victoire ou la douleur des femmes", réalisé en 2000 sur le droit à l'avortement. Proche de sa mère, elle aura joué dans quasiment la totalité de sa filmographie.
Le réalisateur Samuel Benchetrit sort un ouvrage en 2016, "La Nuit avec ma Femme", relatant la rencontre fictive avec son ancienne femme décédée à cause d'un autre, avec qui il échange quelques mots entre poésie, tristesse et amour.
Filmographie :
2003 : Colette, une femme libre, de Nadine Trintignant
2002 : Ce qu'ils imaginent, d'Anne Théron
2002 : Janis et John, de Samuel Benchetrit
2001 : Corto Maltese, la cour secrète des arcanes, de Pascal Morelli
2001 : Les Marins perdus, de Claure Devers
2001 : Petites misères, de Philippe Boon, Laurent Branderbourger
2001 : Total Khéops, d'Alain Bévérini
2000 : Harrison's Flowers, d'Elie Chouraqui
2000 : Le Prince du Pacifique, d'Alain Corneau
2000 : Promenons-nous dans les bois, de Lionel Delplanque
2000 : Victoire ou la douleur des femmes (Téléfilm)
1997 : Comme elle respire, de Pierre Salvadori
1997 : La famille Sapajou, d'Elisabeth Rappeneau
1996 : Le cousin, d'Alain Corneau
1996 : Le cri de la joie, d'Yvon Marciano
1996 : Le secret d'Iris, d'Elisabeth Rappeneau
1996 : Les démons de Jésus, de Bernie Monvoisin
1996 : L'insoumise, de Nadine Trintignant
1996 : Ponette, de Jacques Doillon
1996 : Portraits chinois, de Martine Dugowson
1995 : Des nouvelles du bon Dieu, de Didier Le Pêcheur
1995 : Fugueuses, de Nadine Trintignant
1995 : Les Apprentis, de Pierre Salvadori
1994 : Arrêt d'urgence, de Denys Granier-Deferre
1994 : Rêveuse jeunesse, de Nadine Trintignant
1993 : Cible émouvante, de Pierre Salvadori
1993 : Les marmottes, d'Elie Chouraqui
1992 : Betty, de Claude Chabrol
1992 : L'instinct de l'ange, de Richard Dembo
1991 : Contre l'oubli, de Jacques Doillon, Michel Deville
1991 : Les amants du Pont-Neuf, de Leos Carax
1990 : Alberto Express, d'Arthur Joffé
1990 : Les Ailes de la renommée, d'Otakar Votocek
1990 : Nuit d'été en ville, de Michel Deville
1989 : Marat, de Maroune Bagdadi
1988 : La Garçonne, d'Etienne Périer
1988 : Une affaire de femmes, de Claude Chabrol
1987 : La maison de Jeanne, de Magali Clément
1987 : Noyade interdite, de Pierre Granier-Deferre
1985 : L'été prochain, de Nadine Trintignant
1983 : Les îles, d'Iradj Azimi
1981 : Eaux profondes, de Michel Deville
1981 : Un matin rouge, de Jean-Jacques Aublanc
1980 : La terrasse, d'Ettore Scola
1979 : Premier voyage, de Nadine Trintignant
1979 : Série Noire, d'Alain Corneau
1975 : Le voyage de Noces, de Nadine Trintignant
1973 : Défense de savoir, de Nadine Trintignant
1971 : Ca n'arrive qu'aux autres, de Nadine Trintignant
1967 : Mon amour, mon amour, de Nadine Trintignant
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